PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Bernard GOLSE, Serge TISSERON, Didier HOUZEL, Anne Sophie PELLOUXet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 62, pp. 10-146.
Mots clés : Subjectivité, Cadre thérapeutique, Projet thérapeutique, Philosophie, Empathie, Stade du miroir, Musique, Danse, Autisme, Inconscient, Narcissisme, Théorie, Hôpital de jour, Interaction, Relation enfant-parents, Adoption, Prévention, Psychothérapie
Un temps délaissé, le concept d'intersubjectivité redevient un champ d'interrogations et de recherches qui permet un dialogue riche et constructif entre les neurosciences, la psychanalyse et les sciences cognitives et ouvre des horizons psychopathologiques. L'intersubjectivité déplace notre objet d'étude clinique usuel du patient vers la relation interpersonnelle, de la métapsychologie vers la relation d'objet, du monde psychique interne vers l'« entre-soi », du vécu subjectif vers l'empathie, du cerveau expérimental du laboratoire au cerveau social en condition écologique. A l'heure où la technique, quelle que soit la théorie sous-jacente, a tendance à dominer le fondement de l'acte de soin, pédagogique ou éducatif, ce numéro démontre l'impact de la dimension humaine, intersubjective de ces actes.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 1, pp. 71-91.
Mots clés : Psychologie, Justice, Criminologie, Psychologie clinique, Sociologie, Théorie, Interaction, Droit pénal, Sanction pénale, Étude de cas, Drogue, Toxicomanie, DURKHEIM (EMILE), BLONDEL (CHARLES), BERGER (PETER), LUCKMANN (THOMAS)
La notion d'infraction, telle que le droit pénal l'a construite, se trouve confrontée à l'infraction telle que le sujet l'a vécue avec les particularités qui sont les siennes et qui sont liées à une multiplicité de facteurs. La clinique criminologique, telle qu'elle est conçue ici, se situe entre ces deux « manières de voir » et pose la question de savoir si l'optique pénale est le meilleur « outil » pour résoudre la situation conflictuelle qui caractérise l'infraction. La consommation de drogue est prise comme exemple. Le point de départ de cette perspective, posée à titre d'hypothèse, est la philosophie analytique anglaise choisie pour son pragmatisme et la possibilité qu'elle donne de constater que, dans les deux éventualités, l'analyse se réfère à des données psychologiques et sociétales, ce qui nous oblige à réenvisager le problème.