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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'intégration des migrants primoarrivants

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 19/2615-20/2616, Semaines du 16 au 29 mai 2022, p. 53.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Immigration, Migration, Immigré, Intégration, Politique sociale

Les orientations relatives aux migrants doivent s'appuyer sur des partenariats avec les collectivités. Une instruction du 25 janvier 2022 fixe aux préfets les grandes orientations en matière de politique d'intégration des étrangers primoarrivants.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Hope, un modèle pour l’insertion des réfugiés ?

Article de David Prochasson, Maëlle Léna

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3148, 21 février 2020, pp. 24-28.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Dispositif d'insertion, Intégration, Insertion professionnelle, AFPA, Partenariat, Contrat, Hébergement, Financement, Politique sociale, Accès aux droits, Hauts de France, Ile de France

Dossier composé de trois articles :
- Hope, un modèle pour l’insertion des réfugiés ?
- De Kodiko à Job4Mi, à chacun sa force
- Maëlle Léna, de la Fédération des acteurs de la solidarité : « L’important, c’est l’accès au droit commun »

L’OCDE appelle à une coopération internationale

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3093, 18 janvier 2019, pp. 16-17.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Réfugié, Intégration, Emploi, Compétence, Accompagnement, Femme, Politique sociale

Dans un rapport publié le 11 janvier, l’OCDE appelle les Etats à renforcer leur coopération et l’échange d’informations pour faire face plus efficacement à l’afflux de réfugiés. Avec un objectif majeur : permettre une meilleure intégration de ces populations, dont les compétences restent souvent sous-exploitées.

CADA : mise à l'abri ou antichambre d'un processus d'intégration ?

Article de Charles Gourgeon

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 235-249.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Droit d'asile, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Accompagnement, Intégration, Politique sociale, Droit des étrangers

Tandis que le cahier des charges des CADA limite le champ de leurs missions auprès des usagers à un accompagnement administratif social et sanitaire, le rapport du député Aurélien Taché de février 2018 souligne que " l'intégration des étrangers en France constitue un enjeu de cohésion nationale ". Pourquoi les CADA ne seraient pas acteurs de cette démarche ?