PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 119, avril-juin 2024, pp. 5-11.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Racisme, Discrimination, Politique, Représentation sociale, Intégration, Travail, Famille, Approche historique, Union européenne, Droit d'asile, Clandestinité, Titre de séjour, Belgique
L'immigration fait aujourd'hui l'objet de nombreuses représentations fantasmées : sentiment d'invasion et de devoir "accueillir toute la misère du monde", de menaces à la fois économique, sécuritaire et civilisationnelle... Les questions que pose aujourd'hui l'immigration ne peuvent faire l'impasse sur l'histoire pour comprendre les enjeux actuels et lever les malentendus véhiculés dans l'opinion et largement alimentés par l'extrême droite. Le directeur du CEDEM nous invite à changer de regard sur les personnes issues de l'immigration, reconnaître leurs multiples apports et concevoir l'intégration comme l'affaire de tous plutôt que comme leur responsabilité exclusive...
Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 13-157.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Politique, Enquête, Méthodologie, Clandestinité, Statistiques, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Association, Travail social, Hébergement, Intégration, Mère, Enfant de migrant, Origine, Ethnie, Maroc, Espagne, France, Finlande, Sénégal
Les contributions des sept auteures de ce dossier thématique — Pauline Adam, Cléo Marmié, Lucie Lepoutre, Chloé Ollitrault, Linda Haapajärvi, Christine Tichit et Rébecca Ndour — mettent en avant les apports méthodologiques et théoriques des analyses attentives aux interprétations et pratiques des catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants. Après avoir montré, dans une première partie, comment les catégories et les processus de catégorisation, qui sont au coeur des politiques publiques, font l’objet d’usages différenciés de la part des acteurs institutionnels et associatifs, nous nous intéresserons, dans une deuxième partie, à la façon dont les personnes « catégorisées » vivent et s’approprient ces catégorisations. La diversité de ces usages rend compte de la difficulté à concevoir à la fois le caractère rigide des catégories et le caractère évolutif des trajectoires migratoires des personnes. Cette
difficulté nous incite, dans une troisième partie, à tenir compte des rapports sociaux de genre, de classe et d’âge dans lesquels s’inscrivent
ces processus de catégorisation et, dans une dernière partie, à analyser les catégories dans leurs dimensions relationnelle, spatiale et temporelle.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque
Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 403, mars-avril 2018, pp. 83-95.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, Droit d'asile, Pays d'accueil, Réfugié, Pays d'origine, Intégration, Immigré, Union européenne, Travailleur immigré, Politique, Ministère, France, Europe
La politique migratoire fait débat dans la politique française depuis de nombreuses années. En septembre 2017, Emmanuel Macron manifestait sa volonté de refonder cette politique lors de son discours devant le corps préfectoral, et le ministère de l’Intérieur travaille sur un projet de loi qui devrait être débattu au Parlement ce printemps. Jean-Thomas Lesueur et François Héran nous livrent ici leur point de vue sur les axes que devrait suivre une telle réforme
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 67-77.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Droit d'asile, Immigration, Politique, Intégration, Roumanie
Le phénomène migratoire dans l’Europe centrale et de l’Est est peu connu et médiatisé au niveau international et même local. En mettant en évidence le cas de la Roumanie, cet article se focalise sur la problématique des demandeurs d’asile. La place et le rôle de ce pays dans le contexte actuel de la migration sont expliqués par sa position géographique, son historique et l’impact des réglementations communautaires. L’expérience récente de la mise en œuvre des programmes d’accueil et d’intégration pour les migrants illustre l’effort considérable que l’État roumain déploie en vue de la création et de la gestion des politiques efficaces et durables dans ce domaine. Cependant, de multiples réformes concernant les aides et les services sociaux, la formation des professionnels, l’implication des institutions locales, etc., restent encore à développer et à considérer.