PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, EHPAD, Mineur non accompagné, Milieu rural, Formation, Insertion professionnelle, L’Arribet (association), Pyrénées Atlantiques, Arzacq Arraziguet
À Arzacq-Arraziguet, une commune rurale des Pyrénées-Atlantiques, l'association l'Arribet gère des établissements pour personnes âgées dépendantes. Elle a ouvert en 2019 un service d'accueil de mineurs non accompagnés (MNA), et guide et forme ces jeunes aux métiers en tension, notamment de l'aide à la personne.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 7/2653, Semaine du 20 au 26 février 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Droit d'asile, Accueil, Immigration, Exil, Guerre, Prise en charge, Lien social, Intégration, Insertion professionnelle, Hébergement, Accueil familial, Collectivité territoriale, État, Préfet, Ukraine, France
Un an après le début de l'invasion russe en Ukraine, l'accueil des quelque 100000 personnes fuyant la guerre semble s'être bien déroulé. Mais, ayant surtout reposé sur l'hébergement citoyen, il doit être repensé. D'autant que le conflit perdure.
Article de Danièle Lochak, Elsa Alasseur, Sabah Chaoui, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 3-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Technologie numérique, Exclusion numérique, Administration, Service public, Droit des étrangers, Accès aux droits, Accompagnement social, Insertion professionnelle
La transformation numérique des services publics doit théoriquement améliorer les relations entre le public et l’administration. La « dématérialisation » est toutefois loin d’être bénéfique pour les publics les plus précaires qui n’ont qu’un accès limité ou plus malaisé à l’outil informatique. Cette inégalité face au « tout numérique », qui entrave, voire interdit, la possibilité de faire valoir ses droits, le public étranger la subit plus durement encore. Et cela alors même que, dans son cas, accéder à l’administration revêt un caractère vital : en dépendent la reconnaissance de son droit au séjour et, au-delà, l’ensemble des droits qui en découlent.
Le « sans contact » s’impose comme la nouvelle norme du service public : fini l’agent de guichet, place à l’agent instructeur-valideur face à un public sommé de devenir l’entrepreneur de sa propre vie administrative. Une mutation qui permet de justifier la réduction drastique des effectifs des préfectures, avec pour conséquence un accueil de plus en plus dégradé du public.
La dématérialisation a ainsi remplacé les files d’attente devant les préfectures par des files d’attente virtuelles : formées, devant les plateformes numériques, de tous ceux et celles qui n’arrivent pas à obtenir sur internet un rendez-vous en préfecture, elles sont désormais invisibles. La Défenseure des droit et les associations n’ont de cesse de dénoncer le caractère aussi kafkaïen qu’ubuesque d’un dispositif à la fois sous-dimensionné et mal conçu, qui exclut toute possibilité de joindre un interlocuteur et écarte la spécificité de certaines situations. Avocat·es, associations, travailleurs sociaux, délégué·es du Défenseur des droits, de plus en plus sollicité·es, dénoncent cette forme d’externalisation sauvage qui les amène à remplir, à la place de l’administration, les tâches d’information et d’assistance qui lui incombent. À force de mobilisations associatives et d’actions contentieuses il a certes été acté que le tout numérique doit être aménagé pour laisser une place à d’autres modes d’entrée en contact avec l’administration. Mais les remèdes proposés ne sont à l’évidence pas à la hauteur des problèmes engendrés par une dématérialisation à marche forcée.
Depuis plus de deux mois, des dizaines de milliers d'Ukrainiens ont rejoint la France dans le plus grand dénuement. Mise à l'abri, ouverture de droits, logement, insertion... Têtes de pont de la mobilisation nationale, les acteurs du social sont sur tous les fronts pour garantir un accueil digne de ces populations. Et peut-être tirer de cette crise des enseignements pour demain ?
Article de Marie Jeanne Blain, Lourdes Rodriguez del Barrio, Roxane Caron, André Anne Parentet al.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 17, 2022/2, pp. 52-80.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne issue de l'immigration, Jeune majeur, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Partenariat, Pluridisciplinarité, Montréal, Québec, Canada
Cet article présente les analyses d’une recherche en partenariat avec un organisme de soutien à l’intégration socioprofessionnelle – un Carrefour Jeunesse-emploi de Montréal. L’objectif est de mieux comprendre les expériences et besoins de jeunes adultes d’immigration récente concernant l’utilisation des services et es enjeux intersectoriels de l’employabilité. Notre approche est qualitative (entrevues et groupes de discussions auprès de 30 personnes – jeunes ou intervenant.es des organisations communautaires et institutionnels du territoire). Les analyses sont présentées sous trois angles : la complexité des accompagnements, les dimensions territoriales des actions intersectorielles; et les conditions pour mettre en place ces actions.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3229, 15 octobre 2021, pp. 26-29.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Association, Réfugié, Insertion professionnelle, Milieu rural, Emploi, Développement, Contrat de travail, Accompagnement social, Urgence sociale, Rencontre, Lien social, Culture
Dans un petit village de montagne situé entre Grenoble et Valence, l’association Tero Loko embauche des personnes réfugiées aux côtés d’habitants éloignés de l’emploi. L’objectif se révèle double : redynamiser un territoire rural tout en favorisant l’insertion de personnes en situation de précarité.
Depuis juin 2018, L'Oustal accueille des personnes réfugiées. Ce centre provisoire d'hébergement ne leur offre pas seulement un toit, il leur donne aussi les clés pour réussir leur insertion sociale et professionnelle en France. Ce en s'appuyant sur un solide réseau de partenaires locaux.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3190, 25 décembre 2020, pp. 30-33.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Association, Insertion professionnelle, Réfugié, Restauration, Profession, Administration, Droit d'asile, Adulte en difficulté
Deux Rennaises ont lancé You.Me Délices du monde, un projet de restaurant où les personnes sous protection internationale peuvent bénéficier d’un emploi rémunéré, tout en étant formées et guidées individuellement dans leurs démarches d’intégration.