PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Dieter Oelschlägel, Rudy Wagner, Maurice Blanc, Martin Becker
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 9, décembre 2016, pp. 89-115.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social de communauté, HISTOIRE, Politique, Développement local, Vie quotidienne, Société, Allemagne
Le texte nous présente pourquoi et comment le travail sur le commun s'est développé en Allemagne. Il nous expose les principes de cette démarche qui est à mettre en perspective avec l'évolution d'une société. A partir d'une approche historique, on comprend les réformes politiques et les innovations pratiques qui se mettent en place. Le texte pose aussi la question de la relation entre le travail social et le politique ?
L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.
Paru dans la revue Futuribles, n° 413, juillet-août 2016, pp. 29-52.
Mots clés : Lien social-Précarité, Prospective, Littérature, Utopie, HISTOIRE, Science, Société, Technologie de l'information et de la communication, 17ème siècle, 18ème siècle, 19ème siècle, 1950
...article visant à brosser un panorama général des apports de la science-fiction à la réflexion sur l'avenir depuis, grosso modo le XIXème siècle. Dans cette "invention de l'avenir", Gérard Klein montre bien la multiplicité des œuvres d'anticipation et de sciences-fiction, la richesse des thèmes traités et l'apport des œuvres aux travaux visant à se projeter un avenir, plus ou moins proche, que l'on parle d'utopie, de dystopie, d'uchronie, de prospective stricto sensu...
Les mutations profondes que connaissent les sociétés occidentales affectent à tel point les façons de vivre en famille et les formes que celle-ci peut prendre que toute l’organisation antérieure se trouve remise en question. Apparaît de plus en plus clairement qu’être parent est une construction socio-psychique et non un donné biologique, et que les normes sociales et juridiques qui soutiennent la parentalité demandent à évoluer, d’une façon qui peut se révéler fondamentale. L’article essaie de décrire les conditions de cette évolution et les perspectives qu’elle dégage, tant au niveau des rapports parents-enfants que de la façon dont la société doit les réguler. Société confrontée à une complexification telle des situations parentales que la nécessité d’une refondation normative s’avère de plus en plus évidente, quelles que soient les résistances constatées.
La France est-elle engagée dans un processus de repli sur elle-même ? L’historien Pascal Blanchard, qui publie « Le grand repli » avec Nicolas Bancel et Ahmed Boubeker, en est convaincu. Angoisses identitaires, néoracisme, stigmatisation des populations immigrées constituent pour lui autant de signes de cette logique mortifère, sur fond d’histoire coloniale mal digérée.
Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 21-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Handicap mental, Handicap psychique, Représentation sociale, Société, HISTOIRE, Stigmatisation
Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre du diable, de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. Au gré des mœurs, des préjugés, des découvertes scientifiques et des enjeux de société, notre perception des troubles mentaux et du handicap se transforme. Toute maladie est donc une construction sociale que l'on peut dater, tout comme le handicap. Certaines maladies font plus peur que d'autres, au point qu'aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer devient un marqueur de craintes collectives, au même titre que le cancer.