Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : ref:79610..81303

Le corps du professionnel

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Équipe soignante, Psychomotricien, Vieillissement, Personne âgée, Pratique professionnelle, Soin, Compétence

Nous sommes professionnels, nous sommes là pour les soins, le patient/résident, la famille, des tâches administratives... mais que signifie "être là pour" ? Pour mieux comprendre les dimensions et les risques psycho-corporels, il faut évoquer le corps et la relation au corps que le professionnel entretient. En tant que psychomotricienne, les liens entre notre psychisme et notre corps, entre le travail et qui nous sommes sont essentiels et fragiles. Comment trouver cet équilibre quand on travaille quotidiennement en gériatrie ?

L’attachement blanc dans la relation d’aide

Article de Géraldine Pierron Robinet, Magalie Bonnet, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 117-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Trouble du comportement, Attachement, Deuil, Relation d'aide

L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pose avec insistance aux familles la question de l’élaboration des pertes successives de leur proche. Mais le pré-deuil et ses avatars semblent se décliner selon des modalités spécifiques chez l’aidant familial, nous invitant à clarifier ce concept dans la relation d’aide familiale. À partir des travaux de Green sur les vécus psychiques qualifiés de « blancs », tels que le deuil blanc, l’objet blanc et la psychose blanche, cet article analyse l’effet de résonance inconscient, dans la relation d’aide, d’une perte restée encryptée dans la psyché de l’aidant. Les auteurs s’appuient sur deux vignettes cliniques pour illustrer leur propos. Ainsi la ré-actualisation d’une perte non symbolisée peut avoir des incidences affectives et relationnelles, désorganisantes pour l’aidant familial, en entraînant la formation d’un attachement blanc dans la relation d’aide. Le retour de l’objet blanc incorporé redoublerait alors la douleur morale de l’aidant, paralysant son économie pulsionnelle et la mise en œuvre de son travail de pré-deuil.

Accès à la version en ligne