PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité
Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.
Article de Sébastien Ponnou, Maryan Lemoine, Nadège Bartkowiak, et al.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 64, décembre 2018, pp. I-XII.
Mots clés : Partenariat, Université, Formation, Recherche, Évaluation, Participation, Établissement social et médicosocial
L'objectif de cet article est de rendre compte d'une dynamique originale de partenariat entre une institution médicosociale et l'université. Déployée sur une période de 5 ans cette démarche s'articule à compter de trois dispositifs principaux : la participation des résidents à la rénovation du projet institutionnel, deux interventions-recherches associées à des processus d'évaluation interne, la mise en œuvre d'initiatives de démocratie sanitaire soutenues et financées par l'ARS.
Chacun des dispositifs est présenté pour en discuter les enjeux du point de vue des dynamiques professionnelles et institutionnelles, de la formation et de la recherche.
Muriel Meynckens-Fourez est pédopsychiatre et thérapeute familiale systémique au Service de Santé Mentale de Louvain-la-Neuve. Elle est responsable du Centre de Formation et de Recherche en Systémique et thérapie familiale (CEFORES) et du groupe « Institutions » (supervisions d’équipes), au Centre Chapelle-aux-Champs (Bruxelles) de l’Université Catholique de Louvain. Elle est l’auteur de nombreux articles et a coécrit et codirigé plusieurs ouvrages, parmi lesquels : Les Ressources de la fratrie (Érès, 1999), Dans le dédale des thérapies familiales (Érès, 2005), Éduquer et soigner en équipe (De Boeck, 2011)...
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 41-53.
Mots clés : Travail social : Formation, Coopération internationale, Université, Formation, Recherche, Coopération
Cette contribution met en exergue une analyse relative à l’évolution des relations de coopération entre membres d’un réseau international pris dans des espaces transactionnels et transitionnels. La contextualisation des situations de travail permet d’interroger ces espaces pour observer des logiques qui ont conduit les membres à marquer leur opposition ou, au contraire, à conforter leur coopération à travers leur pratique de formation, de recherche et de développement. Ainsi s’interroge-t-on, d’une part, sur l’origine des conflits cristallisés par des postures répondant à de nouvelles exigences inhérentes aux mutations de l’enseignement supérieur, et d’autre part, sur les conditions de réalisation de compromis formels et informels. Au bout du compte, dans un environnement interculturel qu’impose le développement de l’internationalisation de l’offre de formation et des pratiques de recherche, le projet coopératif entre les membres de ce réseau international interuniversitaire s’en trouve-t-il affaibli ou à l’inverse, renforcé ?
"Au dernier recensement fait par la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) en 2014, la France compte 389 équipes mobiles de soins palliatifs, 132 unités d'hospitalisation de soins palliatifs, 112 réseaux, un certain nombre de lits identifiés dans les établissements et des équipes d'hospitalisation à domicile formées pour proposer des soins palliatifs. Ces équipes comportent pour la plupart un psychologue, ce qui représente un nombre important de professionnels avec une pratique clinique particulière auprès des personnes en fin de vie. Il est fondamental, aujourd'hui, d'expliquer et d'élaborer les spécificités de cette pratique."