PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 163-175.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Handicap mental, Foyer de vie, Illettrisme, Compétence, Formation, Communication, Langage, Expression orale, Partenariat, AESH, Participation, Estime de soi, Représentation sociale
Dans cette contribution, les auteurs décrivent et analysent une action de formation dont ils ont été acteurs, destinée à des adultes travailleurs handicapés hébergés dans un foyer. Il s’agit d’accompagner ces travailleurs afin de les inscrire dans un processus de maintien et de développement de savoirs traditionnellement associés au scolaire dans le domaine du langage pour penser et communiquer. À partir d’une présentation du contexte de l’établissement, du partenariat engagé avec un enseignant et un Accompagnant éducatif et social (AES) est décrit comment l’entrée, voire l’irruption de ces savoirs dans le quotidien de l’établissement a modifié le regard des usagers, du personnel et des partenaires.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 75-84.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Relation soignant-soigné, Participation, Formation, Profession médicale, Projet, Recherche, Participation des usagers, Belgique
Aujourd’hui, les patients souhaitent que les soignants prennent en compte leurs objectifs de vie et de santé. Toutefois, les professionnels éprouvent parfois des difficultés à répondre à cette demande, car ils sont peu formés à cet aspect. En prenant appui sur le projet « Patients-Formateurs » que développe la LUSS depuis 2019, anisi que sur différents témoignages, cet article explore comment de nouveaux outils méthodologiques dans l’enseignement permettent de faire émerger d’autres types de savoirs chez les professionnels.
Le dispositif dénommé « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) figure parmi les leviers mobilisés par les pouvoirs publics pour l’intégration des familles migrantes, sous la forme notamment d’un apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Cette politique s’appuie en particulier sur les moyens de l’école afin que les participants endossent un rôle de « parent d’élève », conformément au modèle de la coopération ou coéducation. L’enjeu de la maîtrise de la langue répond effectivement à une préoccupation scolaire très présente chez les mères rencontrées dans le cadre des ateliers de formation, mobilisation qui n’est pas un gage de compétence pour résoudre les difficultés de l’enfant. Cependant, l’enquête réalisée au sein de plusieurs établissements scolaires de l’académie de Créteil montre que leur participation prend sens au-delà des objectifs affichés, car elle engage un processus d’autonomisation et d’émancipation des mères, accédant à une reconnaissance nouvelle au sein de la famille et dans l’espace public.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 20-35.
Mots clés : Travail-Emploi, Politique de l'emploi, Insertion par l'économique, Dispositif d'insertion, Évaluation, Participation, Institution, Entreprise d'insertion, Association, Emploi, Formation, Inclusion
À propos des politiques d’emploi à destination des publics dits « vulnérables » et en particulier celle de l’insertion par l’activité économique (IAE), l’article propose une lecture des logiques participative et évaluative dans le cadre d’une problématique de co-détermination. L’actualité de cette analyse montre l’importance des isomorphismes institutionnel et managérial dans la reconfiguration du couple participation/évaluation. Les enjeux résident moins dans la mesure des écarts entre prescription et application que dans un remodelage des normes, valeurs et dans la répartition des rôles entre institutions étatiques de l’emploi et la participation des professionnels de l’insertion/inclusion.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 51-72.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Aidant familial, Crise, Travailleur social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Référentiel, Formation, Pair aidant, Participation, Droits des usagers
Le travail social, qui ne se résume pas à la seule action des travailleurs sociaux, est un champ d’action dont l’utilité sociale semble acquise : des racines anciennes et solides, un espace professionnel structuré, des compétences renforcées par des formations professionnelles et universitaires, le développement d’activités de recherche, une reconnaissance politique par l’existence d’un Haut Conseil qui lui est dédié. Enfin, il procède de valeurs non seulement chargées d’humanisme, mais fondatrices d’une conception démocratique du lien social. Pourtant, cette représentation largement positive d’un secteur bien installé de l’aide à autrui contraste avec la permanence, depuis ses origines, d’interrogations sur sa finalité, sur sa structuration et sur sa place au sein d’un ensemble beaucoup plus large de formes d’intervention en lien avec des questions de santé, d’éducation, de justice, de logement, d’insertion dans la vie économique…
Cet article, co-écrit par deux auto-représentants en déficience intellectuelle et deux enseignants-chercheurs, revient sur une expérience de construction en duo d’un cours de sensibilisation au handicap mental. Optant pour une démarche auto-ethnographique, les auteurs questionnent, entre autres, les rapports interindividuels et les enjeux organisationnels présents lors de ce projet. Ils reviennent sur la manière dont cette démarche de construction collective a été mise en œuvre de la définition des objectifs pédagogiques à l’évaluation des étudiants. Ils pointent également la façon dont ce parcours a été vécu par les membres des duos et les limites éventuelles à cette co-construction.
Article de Karine Blaevoet, Stéphanie Delemarle, Pascaline Delhaye, Gilles Delobel
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. S75 à S84.
Mots clés : Travail social : Formation, Projet, Participation, Parents, Formation, Relation famille-institution, Relation équipe éducative-famille, Parentalité
Reliance est un Service d’accompagnement à la parentalité (SAP). Son projet est fondé sur la participation, principe qui se décline autant dans les projets individualisés que dans la vie du service. Mais comment s’incarne concrètement cette participation ? Un groupe composé de parents accompagnés ou ayant été accompagnés, de professionnels du service et animé par la responsable du Pôle recherche de l’IRTS Hauts de France s’est réuni afin de coécrire pour témoigner des effets de cette participation. Et si la participation était un moyen de créer du lien ?
Article de Thomas Poirier, Céline Truong, Sreng Truong, Marie Verkindt
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. 87-99.
Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Précarité, Dignité, Liberté, Echange de savoirs, Formation
À l’issue d’un projet pilote de dix ans à Lille, une équipe terrain d’ATD Quart monde met en mots des conditions de la participation vraie des personnes en situation de pauvreté : digne, constructive, au-delà de la « première parole » qui ne révèle pas toujours l’expertise des personnes sur leur propre vie, leurs valeurs, leurs forces, leurs besoins. Cette démarche, au-delà des illusions de facilité sur les conditions permettant à chacun de participer, est nécessaire pour agir sur la vie des familles, sur l’action des professionnels, au bénéfice de la société tout entière.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. 73-86.
Mots clés : Travail social : Formation, Participation, Formation, Professionnalisation, Usager, Travailleur social, Rencontre
Cet article a pour objectif de déployer une réflexion visant à dépasser l’injonction à la participation des personnes accompagnées dans la formation des travailleurs sociaux en se penchant sur le sens qu’elle prend dans le cadre de la professionnalisation de ceux-ci. Mêlant expérience de terrain et résultats d’une recherche, les auteures se penchent sur ce qui garantit la rencontre, au sein d’un établissement de formation en travail social.
Article de Rodolphe Perchot, Catherine Taglione, Sonja Kellenberger
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. 43-55.
Mots clés : Travail social : Formation, Participation, Travail social, Identité sociale, Représentation sociale, Formation, Recherche, Expérimentation
Cet article a pour objectif de questionner la participation au travers d’enjeux conceptuels, d'issues et réalisations. Relevant d’apports disciplinaires multidimensionnels et de réflexions émanant d'expérimentations, il s'agit de soutenir la diversité des formes de participation, tout comme rendre compte du levier que constitue le croisement de plusieurs approches méthodologiques. Des propositions, catalysées autour du concept d’identité sociale, feront l'objet d’ouvertures autour de l'opérationnalisation de la participation notamment en formation et recherche.