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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Trophée Direction[s] 2023 : treize projets distingués

Article de Noémie Gilliotte, Elise Brissaud, Jean Baptiste Chèvre

Paru dans la revue Direction(s), n° 225, décembre 2023, pp. 14-25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Établissement social et médicosocial, Innovation, Directeur d'établissement, Atelier et chantier d'insertion, MAS, Insertion par l'économique, Posture professionnelle, Vocation, Formation, Engagement

Et le Trophée Direction[s] est décerné... au projet Colibri ! Expérimenté par les ateliers et chantiers d'insertion (ACI) Métropole et la maison d'accueil spécialisé (MAS) du Nouveau Monde, cette action entend faire face à la crise des vocations dans le secteur. Un dispositif gagnant-gagnant, porté par l'association Afeji Hauts-de-France, qui a fait ses preuves : de quoi convaincre les membres du jury. Et c'est la première fois en dix-sept éditions qu'une structure de l'insertion par l'activité économique monte sur le podium ! Autre première ? L'Afeji rafle deux autres récompenses confirmant que 100% des gagnants...

Fonction de direction : des exigences accrues

Article de Jean-Marc Engelhard

Paru dans la revue Direction(s), n° 224, novembre 2023, pp. 22-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Management, Responsabilité, Innovation, Reconnaissance, Gestion financière, Ressources humaines, Formation, Budget, Motivation, Conditions de travail, Recrutement, Engagement

En vingt ans, comment la fonction de direction a-t-elle évolué ? Inflation réglementaire, rigueur budgétaire, multiplication des reportings, transformation de l'offre, pénurie de personnels... Les répondants au baromètre Direction[s] 2023 ont vu leurs responsabilités croître considérablement. Une fonction managériale plus complexe qui exige d'être mieux outillée à l'avenir.

Malgré les contraintes et difficultés de tous ordres, les directeurs et cadres du secteur sont, plus que jamais sur le pont, mobilisés confirme le Baromètre Direction[s] 2023. Combien de temps cet engagement pourra-t-il encore durer ?

Contrôle des ESSMS : un levier à saisir ?

Article de Elise Brissaud, Christophe Barlet

Paru dans la revue Direction(s), n° 220, juin 2023, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Contrôle, IGAS, Tarification, Financement, Gestion financière, Management, Formation, Directeur d'établissement

En perte de vitesse depuis plusieurs années, les contrôles et inspections des établissements et services sociaux et médico-sociaux ont été remis récemment sur le devant de la scène. Si les craintes des professionnels sont palpables et les critiques nombreuses, leurs rôles comme leur bonne appréhension par les gestionnaires restent indispensables.

Pour Christophe Barlet, enseignant-chercheur à l'Ecole des hautes études en Santé publique, la fonction d'inspection était, au moment de l'affaire Orpea, à un point de bascule. Si des difficultés persistent, plusieurs évolutions dans le champ de la formation sont attendues.

S'il n'existe pas de méthode, quelques règles essentielles doivent être observées par les équipes de directions pour faire face au mieux à un contrôle de l'administration.

Igas, IGF, Cour des comptes, DGCCRF, Inspection du travail... Outre les autorités de tarification, de nombreux autres acteurs peuvent contrôler les structures du secteur social et médico-social, sous différentes modalités. Tour d'horizon.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Management et projets innovants dans l'action sociale en Lorraine et au Luxembourg : valorisation des travaux d'étudiants en formation managériale

Article de Raymond Ceccotto, Tessy Oth, Didier Benoît, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, suppl. au n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 3-34.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social : Établissements, Formation, Formation professionnelle continue, Travailleur social, Cadre, Cadre de l'intervention sociale, Directeur d'établissement, CAFDES, CAFERUIS, Analyse comparative, Management, Innovation sociale, Établissement social et médicosocial, Organisme de formation, IRTS, Stagiaire, Mémoire de formation professionnelle, Projet, Qualité, Diagnostic, Étudiant, Lorraine, Luxembourg

Suite à un partenariat établi il y a plus de dix ans entre plusieurs organismes de formation transfrontaliers, a vu le jour la réflexion et la création d'une formation managériale située au Grand-Duché du Luxembourg à destination des cadres d'établissements sociaux. Fort de cette expertise, l'IRTS de Lorraine et l'UFEP ont décidé d'assurer la parution de travaux menés par les étudiants et stagiaires inscrits dans les formations de cadres dirigeants en France et Luxembourg (CAFDES et CAFERUIS, formation managériale du secteur social et d'aide et de soins).
Les centres de formation avec les stagiaires concernés ont accepté de relever ce challenge. Celui-ci est d'autant plus pertinent que les travaux réalisés par ces derniers, dans le cadre notamment de leur mémoire de fin de formation, sont trop souvent passés sous silence. (...) Basés sur des démarches projet et qualité, ces travaux sont construits à partir de diagnostics, d'analyses, de préconisations ; ils aident à trouver des solutions à des problématiques impactant les réalités quotidiennes des établissements et services du secteur social et médico-social. Ces réalités touchent le quotidien de la prise en charge de l'usager, la recherche d'amélioration des modes et de la qualité de l'accompagnement, l'exigence d'un management respectueux malgré les contraintes gestionnaires qui n'hésitent pas aujourd'hui à prendre le pas sur le projet politique.
Les articles présentés dans cette revue témoignent qu'à travers les processus d'innovation des solutions humaines et progressistes sont possibles. (...)

La bientraitance : comment prendre soin au quotidien ?

Article de Alexandra Marquet, Anne Rouzé, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Pratique professionnelle, Soin, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Bien-être, Éthique, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Droits des usagers, Directeur d'établissement, Projet de vie, Évaluation, Formation, ANESM, Bientraitance, Vulnérabilité

La bientraitance est en marche dans les établissements médico-sociaux depuis plusieurs années... même s'il est difficile de dire quel a été le déclic. La loi de 2002, les évaluations internes et externes, les recommandations (notamment de l'Anesm), le retentissement médiatique des affaires, les politiques européennes. Cependant, toutes ces raisons ont contribué à faire évoluer les cultures et les pratiques professionnelles. Si pendant longtemps, on a davantage parlé de maltraitance, désormais c'est la bientraitance qui est sur le devant de la scène, grâce à l'engagement des professionnels. Derrière ce terme de la bientraitance se cache une prise en soin individualisée et adaptée aux besoins des personnes vulnérables. En clair, chaque intervention doit être centrée sur la personne et ses particularités.
Pour y parvenir, la formation et la nécessaire organisation des analyses de la pratique professionnelle sont des conditions sine qua non à un accompagnement bientraitant qui reste incompatible avec la routine, le quotidien et surtout le manque de questionnements.
La bientraitance n'est pas une norme de plus, une contrainte... elle est avant tout un outil d'amélioration des pratiques. Dans cette quête du mieux accompagner, chaque professionnel joue un rôle individuel même si cette philosophie bienveillante s'appuie forcément sur le collectif, que ce soit les associations gestionnaires, les groupes, les directions, les cadres et les professionnels de terrain. Chacun a un rôle à jouer pour réagir en cas de manquement à la bientraitance. (...)

La formation des directeurs : passage à haut niveau

Article de Eléonore Varini

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2964, 10 juin 2016, pp. 30-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Formation, Établissement social et médicosocial, Directeur d'établissement, Formation

Que ce soit par respect des obligations légales, par envie de réinterroger leurs pratiques ou afin d’évoluer dans la hiérarchie, les directeurs sont de plus en plus nombreux à suivre une formation pour être en adéquation avec leur poste. Certains d’entre eux témoignent de la pertinence d’un parcours diplômant.

Ces directeurs venus d'ailleurs : carrière

Article de Justine Canonne

Paru dans la revue Direction(s), n° 137, décembre 2015, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Direction, Cadre, Reconversion professionnelle, Économie sociale et solidaire, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Motivation, Formation, CAFDES

Issus d'un autre domaine d'activité, ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre le champ social ou médico-social pour y prendre des fonctions de direction. Un changement professionnel qui découle souvent, pour ces cadres, d'une quête de sens et d'une volonté de se réaliser. L'enjeu pour les organisations : réussir le pari de leur intégration, dans un secteur en pleine mutation.