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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Parents et bébés vulnérables : parcours d'hospitalisation et étayages nécessaires

Article de Julie Vaginay

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 137, septembre-octobre-novembre 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Prématurité, Nourrisson, Accueil, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Hospitalisation, Vulnérabilité, Risque, Parents, Parentalité, Accompagnement, Attachement, Relation enfant-parents, Prévention, Traumatisme, Affectivité, Soutien psychologique, Soutien à la parentalité, Équipe pluridisciplinaire, Soin, Formation, Pratique professionnelle, Posture professionnelle, Compétence, Témoignage, Équipe, Anxiété, Adaptation, Petite enfance, Dispositif

Les enseignants personnes-ressources au Québec et en France : quels rôles dans une école inclusive ?

Article de Nancy Granger, Marie Toullec Thery, Patrice Bourdon

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 177-203.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Intégration scolaire, Inclusion, Acteur scolaire, Accessibilité, Enseignant, Élève, Personne handicapée, Accompagnement, Enseignement spécialisé, Rôle, Compétence, Posture professionnelle, Formation, France, Québec

Au Québec et en France, les orientations politiques et les références législatives qui encadrent l’école inclusive sont fondées sur des valeurs de justice sociale et d’équité, visant l’accès à l’éducation et à la réussite pour toutes et tous. Cette école inclusive suppose une organisation scolaire renouvelée. La mobilisation d’Enseignants dans un rôle de personne-ressource (EPR) tant au Québec qu’en France constitue une mesure ministérielle pour soutenir sa mise en œuvre. Cet article présente une recherche comparative dont l’enjeu consiste à identifier les rôles, selon les positions assumées et les postures adoptés par les EPR. Plus spécifiquement, il cherche à savoir si ces rôles, se construisent différemment dans ces deux contextes. Les personnes participantes, soit 172 au Québec, et 192 en France, ont répondu à un questionnaire en ligne. Si la comparaison s’est avérée complexe entre les deux milieux, elle laisse toutefois transparaître une distinction entre une visée pragmatique au Québec, centrée sur un soutien de proximité offert par les EPR aux élèves et aux enseignants versus un positionnement plus distal des EPR, en France, engendré par des prescriptions plus larges et sous-tendues par une idéologie inclusive parfois délicate à comprendre.

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La professionnalisation à domicile : utilité et reconnaissance encore insuffisantes

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Annie Dussuet, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 33, septembre 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Formation, Aide à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Vulnérabilité, Formation, Compétence, Professionnalisation, Apprentissage, VAE, SAAD, Conditions de travail, Confiance, Profession, Reconnaissance, Recrutement, Prévention, Maltraitance, Utilité sociale, Baluchonnage

Utilité et reconnaissance encore insuffisantes.
A l’heure où l’immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être "tentant" pour ne pas dire "normal" de recruter tous les candidats volontaires en renonçant à exiger expérience, formation et diplôme. Après tout, toutes les femmes ne savent-elles pas prendre soin des autres de "façon innée" ? Au-delà des idées reçues, grave erreur. Car la réalité est bien différente. Sur le terrain, les professionnelles du domicile enchainent les interventions auprès de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, d’enfants atteints de troubles du spectre autistique, d’adultes en fauteuil avec des maladies chroniques invalidantes. Elles sont confrontées à des troubles du comportement, à des refus de soin, de la souffrance ou des imprévus. Autant dire qu’il n’y a rien d’inné à gérer ce genre de situations au quotidien. Au contraire, c’est un travail et la formation devra être solide, tout autant que les connaissances sur les pathologies et sur les attitudes à adopter. L’eldorado pour femmes en reconversion et sans diplôme n’existe pas dans les services à domicile. Quant au virage domiciliaire tant promis, il ne se fera pas sans elles et sans la reconnaissance de leurs compétences.

Les CISP : leviers essentiels pour l’insertion sociale et professionnelle

Article de Dimitri Léonard, Louise Nikolic

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 5-9.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Formation, Accompagnement, Compétence, Belgique

Chaque année, les 152 Centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP) en Wallonie forment plus de 15 000 stagiaires dans près de 400 filières de formation. La mission des CISP est en effet de favoriser l’insertion socioprofessionnelle de ces personnes éloignées de l’emploi par l’acquisition de compétences, connaissances et comportements nécessaires à leur insertion directe ou indirecte sur le marché de l’emploi. Les années qui se profilent sont porteuses de nombreux défis à relever pour le secteur des CISP. L’enjeu pour celui-ci est de faire preuve d’une capacité d’adaptation à ces changements et transformations tout en ne renonçant pas à leurs valeurs et aux fondements qui font sa force.

La construction d’une relation professionnelle avec les parents d’élèves : leviers, obstacles et paradoxes

Article de Valérie Barry

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 65-83.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Parent d'élève, Enseignant, Relation famille-institution, Formation, Compétence, Coéducation, Accompagnement, Partenariat, Inclusion

Cet article est issu d’une recherche réalisée, au cours et à l’issue de leur formation, auprès d’un groupe de professeurs des écoles stagiaires ayant à mi-temps la responsabilité d’une classe d’école primaire. L’étude s’appuie à la fois sur des questionnaires écrits et sur la retranscription d’entretiens individuels portant sur la relation de ces jeunes enseignants avec les parents d’élèves. Il ressort de l’analyse du matériau de recherche que le ressenti d’une relation constructive évolue favorablement au cours de la formation en même temps que le sentiment de compétence professionnelle, mais que certains obstacles résistent à cette construction et génèrent une incertitude posturale chez des professionnels de l’éducation débutants, ces obstacles étant notamment en lien avec l’existence de divergences interculturelles et éducatives entre l’école et les familles.

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Illettrisme : les travailleurs sociaux en première ligne

Article de Malika Butzbach, Marie Nahmias, Eléonore de Vaumas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3242, 14 janvier 2022, pp. 6-11.

Mots clés : Culture-Loisirs, Ecole-Enseignement, Illettrisme, Handicap, Travail social, Terrain, Accompagnement, Alphabétisation, Lecture, Emploi, Administration, Culture, Livre, Association, Relation d'aide, Évaluation, Compétence, Formation

Dossier composé de trois articles :
Illettrisme : les travailleurs sociaux en première ligne
« J’ai laissé les autres agir à ma place »
Des initiatives encourageantes

La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation

La nécessaire montée en compétence

Article de Alexandra Marquet, Nathalie Auphant, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 15, mai-juin 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Formation professionnelle continue, Établissement social et médicosocial, Vieillissement, Travail social, Pratique professionnelle, Compétence, Compétence professionnelle, Accompagnement, Équipe soignante

La médicalisation est devenue une réalité dans les structures médico-sociales qui a entraîné mécaniquement une professionnalisation des salariés. Il a fallu adapter les pratiques, connaître les pathologies liées au vieillissement, gérer la fin de vie (...). L'accompagnement des troubles du comportement, de la démence, des troubles cognitifs ne s'improvise pas. Des formations sont devenues un outil incontournable, une part du quotidien professionnel. A l'heure où les pratiques professionnelles conscientisées font légion, où les évaluations, les démarches qualité et autres recommandations s'accumulent, les professionnels sont engagés sur le terrain de la montée en compétence depuis déjà de nombreuses années. Le mouvement devrait encore s'intensifier compte tenu de l'émergence des labels ou encore de la volonté de créer une véritable inclusion qui nécessitera une révolution de l'accompagnement dans les établissements médico-sociaux. Reste qu'acquérir, certifier, valider des compétences, demande de l'engagement, du temps et de la disponibilité. Le rôle des établissements et des directions est ainsi central à une période où les professionnels sont à bout de souffle, où ils doivent sans cesse courir et faire face à l'absentéisme des collègues... Mieux vaut donc être formés et aguerris dans ce contexte.

Les hommes sur le terrain

Article de René Raguénès

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 45, février-avril 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Homme, Travail ménager, Femme, Accompagnement, Profession, Soin, Professionnalisation, Compétence, Culture professionnelle, Soins à domicile, Formation, Confiance, Genre, SAAD (Service d'aide et d'accompagnement à domicile)

Etre tuteur de stage

Article de Anne Sangiani

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 33-34.

Mots clés : Travail social : Formation, Tuteur de stage, Stage, Stagiaire, Formation, Compétence, Adaptation, Réfèrent, Accompagnement, Référentiel, Livret d'accueil, Transmission, Évaluation, Diplôme

Accueillir dans son établissement une personne en formation est un défi. Est-ce que tout se déroulera bien ? La personne s'adaptera-t-elle ? Développera-t-elle des compétences ? Réussira-t-elle son diplôme ? Que ce soit un jeune en apprentissage, en emploi d'avenir ou en formation initiale, une personne en reconversion, les processus de formation demandent toujours que soit désigné un référent, un tuteur, pour accompagner cette personne en immersion professionnelle. Et être tuteur ne s'improvise pas.