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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Fonction de direction : des exigences accrues

Article de Jean-Marc Engelhard

Paru dans la revue Direction(s), n° 224, novembre 2023, pp. 22-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Management, Responsabilité, Innovation, Reconnaissance, Gestion financière, Ressources humaines, Formation, Budget, Motivation, Conditions de travail, Recrutement, Engagement

En vingt ans, comment la fonction de direction a-t-elle évolué ? Inflation réglementaire, rigueur budgétaire, multiplication des reportings, transformation de l'offre, pénurie de personnels... Les répondants au baromètre Direction[s] 2023 ont vu leurs responsabilités croître considérablement. Une fonction managériale plus complexe qui exige d'être mieux outillée à l'avenir.

Malgré les contraintes et difficultés de tous ordres, les directeurs et cadres du secteur sont, plus que jamais sur le pont, mobilisés confirme le Baromètre Direction[s] 2023. Combien de temps cet engagement pourra-t-il encore durer ?

Emploi : soigner aussi ses seniors

Article de Catherine Piraud Rouet, Bruno Palier, Anne Marie Guillemard

Paru dans la revue Direction(s), n° 222, septembre 2023, pp. 26-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travailleur âgé, Établissement social et médicosocial, Recrutement, Conditions de travail, Accident du travail, Usure professionnelle, Formation, Management, Cadre, Motivation

Taux important de personnels en fin de carrière, accidentologie record, nombreux départs précoces... Dans le secteur social et médico-social, la situation de l'emploi tient du cocktail explosif. Pour préserver leurs seniors, les employeurs, déjà confrontés à la pénurie de nouvelles recrues, n'ont pas d'autre choix que de bâtir une politique adaptée.
A moins d'un changement de pied, les employeurs du médico-social auront du mal à augmenter leur taux de seniors dans leurs effectifs, prévient Bruno Palier, directeur de recherche du CNRS à Sciences-Po.
Pour la sociologue Anne-Marie Guillemard, professeur émérite à l'université Paris Cité, la démarche française en matière de maintien dans l'emploi des seniors est inefficace. Elle appelle à modifier les pratiques managériales pour mieux prévenir l'usure professionnelle et valoriser les compétences.
Depuis 2010, l'Association des infirmes moteurs cérébraux et polyhandicapés de la Loire déploie une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences résolument tournée vers ses salariés les plus âgés. Une approche qui se veut généreuse et pragmatique.
Problématique récurrente vécue par les managers seniors : l'usure psychologique, entre épuisement et motivation en berne. Différents leviers sont à la main des organisations pour les soutenir et les fidéliser.

Y a de la joie en établissement : innover, valoriser et adopter une culture positive

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 31, juillet 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Bien-être, Bientraitance, Convivialité, Culture professionnelle, EHPAD, Travail d'équipe, Mobilité professionnelle, Formation, Salaire, Soin, Innovation

A l’heure où le pessimisme ambiant pèse plus que jamais, où les soignants sont épuisés, où les directions rencontrent des difficultés à recruter, certains ont décidé de résister et d’innover. C’est le parti pris par tous les professionnels de terrain, membres de direction, formateurs et autres experts qui ont accepté de témoigner dans ce numéro spécial assurément optimiste. Volontaires et imaginatifs, des femmes et des hommes ont décidé d’agir pour les plus fragiles et de créer les meilleures conditions autour d’un lieu de vie (et non un lieu de soin), pour des habitants (et non de résidents ou d’usagers), loin de se reconnaitre dans les divers cas de maltraitance que personne ne nie. Mais ils veulent aussi faire entendre leur voix, celle de la bienveillance et de la bientraitance. Ils ont tous un point commun : leur professionnalisme et aussi un certain grain de folie pour aller au-delà des exigences, normes et autres procédures, véritables carcans qui sclérosent les établissements.

Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

L'usure professionnelle : comment y faire face ?

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 33, juillet-août 2015, pp. 9-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usure professionnelle, Conditions de travail, Prévention, Formation, Aide médico-psychologique, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Souffrance

Sur son lieu de travail, l'AMP, comme les autres professionnels, ne doit pas rester seul avec sa souffrance quand il commence à ressentir de la tristesse, des angoisses ou une fatigue chronique. En cas de difficulté, c'est l'équipe qui doit apporter une solution et prendre le relais. Les dirigeants de structure doivent s'interroger pour prévenir les dangers de l'épuisement professionnel.