PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 17-34.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Violence, Famille, Psychanalyse, Enfant, Symbolique
Le projet de cet article est de montrer, à partir d’une clinique issue de productions culturelles (littérature, cinéma), de quelle manière les menaces vécues dans l’enfance mobilisent des échos traumatiques à l’âge adulte qui se présentent essentiellement sur le mode de la reviviscence. Ces échos dans l’actuel ouvrent une possible expérience de reprise après coup de ces vécus traumatiques et autorisent une possible relance des processus de symbolisation qui se trouvent, selon des modalités et des registres divers en fonction du contexte, comme gelés. La mise en évidence des mouvements psychiques qui animent l’« écho traumatique des menaces » sera réalisée à partir d’une approche sensible des œuvres de création, éclairée par la compréhension de la complexité de la dynamique du traumatisme et de l’après-coup offerte par la psychanalyse.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3256, 22 avril 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Violence conjugale, Protection de l'enfance, Enfant, Violence, Victime, Autorité parentale, Père, Agresseur
Expert des questions liées à la protection de l’enfance et coprésident de la commission indépendante sur l’inceste (Civiise) Edouard Durand constate les ravages des violences conjugales sur les enfants. Il appelle les professionnels à ne faire preuve d’aucune complaisance face à la stratégie des agresseurs.
De nombreux enfants sont confrontés à des violences intrafamiliales de forme, nature et origine différentes. Elles peuvent susciter des vécus émotionnels susceptibles de constituer des expériences traumatiques et avoir des effets délétères à long terme sur leur développement et leur vie psychique, particulièrement lorsqu’elles sont répétées et subies à un âge précoce. Inscrit principalement dans le référentiel de la métapsychologie psychanalytique, cet article propose une présentation de la clinique des troubles relationnels qui peuvent mettre en danger ou en échec l’offre de soins psychiques. À partir de cas cliniques issus de la pratique en hôpital de jour puis en réseau libéral de l’auteure, psychologue clinicienne et psychothérapeute, cet article propose des pistes d’aménagement du dispositif et du projet thérapeutique afin de soutenir la relance des processus et des fonctions psychiques demeurés en latence et le traitement élaboratif des expériences traumatiques.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 37-49.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Maltraitance, Abus sexuel, Enfant, Enfance en danger, Famille, Etats Unis d'Amérique, Canada, Québec, France
Article de Emmanuel Gratton, Christian Chambert, Claire Vitet
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 49-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Groupe de parole, Enfant, Famille, Témoignage, Histoire familiale
Aborder la violence telle qu’elle résonne en chacun dans son actualité singulière et proposer d’en faire « l’écho » collectivement, telle est l’invitation du dispositif en groupe de parole évoqué dans cet article. L’approche des auteurs définit la violence comme polysémique, polymorphe, continuelle, originaire, centrale et problématique. Chacun peut en faire l’expérience au cours de son existence dans divers champs, familial, professionnel, social, voire dans plusieurs, successivement ou simultanément, et selon des positions subjectives variables – auteurs, victimes ou témoins – ou selon encore des configurations complexes. Deux cas cliniques éclairent en quoi le dispositif « groupe de parole » favorise le passage, « la passe », d’une violence engrammée par un sujet vers une métabolisation de ses effets.
Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 309-331.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Traumatisme, Enfant, Psychanalyse, Stress, Psychologie du développement, Violence, Famille, Symptôme, Relation enfant-parents
Après un rappel de l’approche psychanalytique de la notion de trauma et du concept de syndrome de stress post-traumatique (notamment chez l’enfant), les auteurs proposent le concept de trauma interpersonnel, en lien fréquent avec la question des violences intrafamiliales. Une recension des différents facteurs de risque est alors esquissée : l’âge de l’enfant, le tempérament de l’enfant, l’intensité de l’événement traumatique, le type d’interactions mère-enfant, le rôle et la place du père, et la violence intrafamiliale enfin. Une approche psychodynamique et neuroscientifique du trauma interpersonnel est présentée en guise de conclusion.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 76-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Couple, Famille, Violence, Violence conjugale, Parentalité, Enfant
Dans cet article, Karen Sadlier propose un résumé des effets de la violence dans le couple chez l’enfant. Elle explique également ce que représente comme défi cette violence dans le couple pour la parentalité, et ses implications pour l’accompagnement éducatif. L’auteur aborde ensuite la notion importante de parentalité parallèle, sans oublier de prendre en compte les besoins de l’enfant face à la violence dans le couple.