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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Transition écologique : l'urgence d'agir

Article de Armelle Gegaden, Dominique Grandgeorge

Paru dans la revue Direction(s), n° 223, octobre 2023, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Écologie, Environnement, Établissement social et médicosocial, Management, Norme, Énergie, Travail social, Atelier et chantier d'insertion, Financement, Transport

Il n'est pas facile de changer les habitudes dans un secteur marqué par des équipes débordées et les besoins spécifiques des publics qu'elles accompagnent. Le dernier rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat souligne pourtant le besoin impératif de passer à l'action pour une transition écologique et énergétique. Certains gestionnaires s'y mettent et partagent leurs leviers.

Dominique Grandgeorge est consultant-formateur en transition écologique. Pour l'auteur de l'ouvrage "L'écologisation du travail social", le secteur doit, sans délai, passer par un filtre vert.

Maraîchage biologique, éco-construction, ateliers de réparations... Des chantiers d'insertion s'investissent dans la transition écologique et lui donnent une dimension solidaire.

Certificats d'économies d'énergie, fonds chaleur de l'Ademe, réseaux de conseillers de l'Anap... De nombreuses aides financières ou techniques existent pour soutenir la démarche des organisations dans leur évolution. Un écheveau au sein duquel elles ont parfois du mal à se retrouver.

Promotion de l'usage du vélo, du télétravail, sectorisation des zones d'intervention des salariés... sont quelques-unes des pistes expérimentées par certains employeurs pour réduire l'impact des trajets de leurs salariés sur la route.

Au pays de l'atome

Article de Julien Vignet

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 218, janvier-juin 2023, pp. 133-162.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Environnement, Milieu naturel, Industrie, Énergie, Aménagement du territoire, Biodiversité, Mode de vie, Population, Milieu rural, Politique, Changement, Sociologie, Castoriadis (Cornelius), Normandie

L’installation progressive et massive des sites nucléaires dans le Cotentin peut permettre de cerner les méthodes et les idéologies de l’aménagement du territoire par un appareil technocratique. Un bout du monde rural et tourné vers la mer va en effet accueillir une industrie de pointe particulièrement stratégique : le Cotentin est nucléarisé à partir des années 1960. La manière dont cette industrie s’impose et bouscule les modes de vie révèle que les contextes sociaux favorables importent davantage que les contraintes techniques. Par ailleurs, les effets néfastes de l’atome sur l’environnement ne découlent pas seulement des risques inhérents à cette industrie, mais aussi des modes de vie et des dépendances qu’elle contribue à instituer.

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Nucléaire et santé

Article de Jean Marie Pontier

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 2, mars-avril 2023, pp. 242-257.

Mots clés : Santé-Santé publique, Énergie, Médecine, Santé, Environnement, Prévention sanitaire

Si le "nucléaire" est évocateur pour tous, peu en parlent avec pertinence, les fantasmes l'emportent sur les connaissances, les réactions émotionnelles sur la raison, le "nucléaire" devant être au surplus explicité avant toute appréciation. La réflexion est indispensable, car le nucléaire est présent, de manière irremplaçable, dans notre vie sous différents aspects, et dans de nombreux domaines. Le plus évident est celui de la médecine, où le nucléaire est utilisé aussi bien pour certains diagnostics que pour le traitement de certaines maladies, notamment les cancers. Un second champ de relations est relatif à des activités aussi diverses que la recherche ou l'industrie, et à la vie quotidienne même. Dans tous les cas, la spécificité marquée du nucléaire entraîne l'édiction de réglementations nombreuses et complexes.

Faites de la science !

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 237, mars 2023, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Science, Animation, Environnement, Écologie, Énergie, Développement durable, Économie, Jeune, Activité, Information, Accueil collectif de mineurs, Projet

La science tient un rôle essentiel tant dans la compréhension du monde que dans la réponse de nos sociétés aux défis environnementaux, énergétiques, économiques. Et des défis, il y en a encore une multitude, malgré les prouesses scientifiques accomplies ces derniers siècles. On aurait pu croire les jeunes curieux de science puisqu'au coeur d'une société structurée par elle. Les dernières études nous amènent plutôt à penser que beaucoup d'entre eux, au-delà de leur curiosité, portent aussi sur elle un regard plein de défiance. C'est là tout l'enjeu des activités et des projets scientifiques en accueils collectifs de mineurs : ils sensibilisent à la démarche scientifique et aiguisent l'esprit critique. Une nécessité face au flux d'informations dans lequel baignent les jeunes.

Écologie : l’impératif : réduire les inégalités sociales

Article de David Prochasson, Dominique Grandgeorge

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 6-14.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Précarité, Pauvreté, Adulte en difficulté, Inégalité, Vulnérabilité, Environnement, Handicap, Pratique professionnelle, Pédagogie, Établissement social et médicosocial, Énergie, Steiner (Rudolf)

Dossier composé de 4 articles :
Écologie : l’impératif : réduire les inégalités sociales
Au Champ de la croix, l’environnement au service de la pédagogie
Un secteur en « lente » transition
« S’engager dans la réduction de son empreinte »

Face au mur : entreprises et écologie

Article de Benoît Guillou, Pierre Yves Gomez, Marcel Rémon, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 389, août-septembre 2022, pp. 13-58.

Mots clés : Écologie, Environnement, Entreprise, Changement, Évolution, Politique, Développement durable, Énergie

Il y a cinquante ans, en 1972, quatre jeunes chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT) alertaient pour la première fois sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Intitulé Les limites à la croissance, leur texte, plus connu sous le nom de rapport Meadows, devient rapidement un ouvrage de référence traduit en trente langues.. Malheureusement, au temps des Trente Glorieuses, ces travaux sont inaudibles : la course après la croissance reste le Graal.
Un demi-siècle plus tard, la situation est paradoxale : notre connaissance de l’urgence écologique est bien établie et la conscience en est de plus en plus large. Toutefois, cela ne se traduit pas en actes à la hauteur des enjeux. La question n’est plus de savoir si nous allons droit dans le mur, mais à quelle vitesse se fera le choc. Après avoir travaillé sur nos responsabilités individuelles et sur les dimensions politiques de l’enjeu écologique, nous considérons les entreprises comme un acteur central. Guidées par des impératifs de profit et de rentabilité, elles produisent et créent de l’activité, mais leur responsabilité est prépondérante dans la crise actuelle.

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Les enjeux sociaux de la transition écologique

Article de Jean Haëntjens, Pierre Grelley, Philippe Quirion, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 206, 20220601, pp. 12-113.

Mots clés : Écologie, Environnement social, Inégalité, Environnement, Énergie, Pollution, Logement insalubre, Consommation, Précarité, Développement durable, Politique, Santé publique, Santé, Solidarité

Dans la mesure où elle cherche à modifier les comportements pour réduire l’impact environnemental des activités humaines, la transition écologique est l’un des défis contemporains les plus complexes. Pour appréhender l’enjeu climatique comme un nouveau risque à mutualiser, la protection sociale est appelée à améliorer ses outils, voire étendre ses domaines d’intervention et repenser ses principes fondateurs, en matière de compensation comme de prévention.
Les populations vulnérables économiquement sont les plus exposées à la dégradation de l’environnement, au changement climatique et donc aux risques de la transition écologique. Ainsi, par exemple, lorsque les habitants n’ont pas les moyens de réaliser la rénovation des « passoires thermiques », un engagement conséquent de la collectivité est nécessaire. L’enjeu n’est pas simplement financier : il est d’abord technique et humain, car la rénovation suppose un accompagnement des habitants tout au long du projet, qui relève de l’intervention sociale au-delà de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage.

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Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.

Les prophètes de l'écologie

Article de Hervé Nathan, Céline Mouzon, Jean Joseph Boilllot, Naïri Nahapétianet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 414, juillet-août 2021, pp. 22-44.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Écologie, Approche historique, Milieu naturel, Philosophie, Énergie, Économie, Science, Militantisme, Environnement, Milieu rural, Féminisme, Art

L'écologie vue par les philosophes, les économistes, les scientifiques, les artistes et les militants
Longtemps minoritaires, les penseurs et les scientifiques qui prenaient progressivement conscience des torts causé par l'homme à la nature ont eu du mal à secouer le joug du productivisme.
Pour certains penseurs, la nature est source de vérités. Les hommes doivent y puiser des enseignements, des vertus morales. Et nous avons des devoirs vis-à-vis d'elle
Les ressources que nous offre la nature sont-elles vraiment inépuisables ? Jusqu'où l'homme peut-il pousser les feux de la croissance sans se mettre lui-même en danger, sans détruire irrémédiablement le capital dont il a hérité ?
Depuis longtemps, ceux qui ont pour métier de scruter la nature, ses espèces et sa variété constatent les ravages qu'elle endure sous 'effet des actions humaines. Et alertent leurs concitoyens, dans l'indifférence souvent...
Pour beaucoup de gens de lettres, de notes ou de pinceaux, la nature est une source d'inspiration indispensable. Rien détonnant à ce qu'il aient brandi avec vigueur les armes pacifiques qui sont les leurs pour défendre son intégrité menacée
Donner sas vie pour assurer l'avenir des générations futures ? Des hommes et des femmes n'ont pas hésité dans ce combat à risquer leur peau en affrontant des pouvoirs politiques et économiques

L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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