Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 5 sur un total de 5

Votre recherche : ref:79610..81303

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine

Traces cérébrales des traumatismes infantiles et devenir psychopathologique

Article de Audrey Moureau, Véronique Delvenne

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 333-355.

Mots clés : Santé-Santé publique, Cerveau, Stress, Périnatalité, Enfant, Traumatisme, Attachement, Âge, Génétique, Enfant maltraité, Développement cognitif

Le développement affectif, relationnel mais aussi cognitif de l’enfant est lié de manière très précoce à la qualité des relations d’investissement et de sécurité de ses donneurs de soins. La période périnatale apparaît comme un moment de grande sensibilité du développement cérébral au stress, surtout s’il est chronique et associé à une sécrétion prolongée de cortisol, il est susceptible de laisser une trace neurobiologique pouvant influer sur la vie entière de l’individu. Des modifications de l’architecture du cerveau peuvent entraîner une altération du développement des fonctions intellectuelles et du développement physique (nanisme psychogène), des troubles du système de l’affectivité, des émotions et de la mémoire. Le stress toxique précoce peut provoquer une hyperréactivité ultérieure pour des stress mineurs avec des conséquences mentales et physiques qui persistent jusqu’à l’âge adulte. Le risque psychopathologique de dépression, d’anxiété, d’état de stress post-traumatique mais aussi de syndrome métabolique et de maladies cardio-vasculaires sera accru.

Accès à la version en ligne

Dix ans de lutte contre le cancer

Article de Caroline Weill Giès

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 94, mars 2016, pp. 9-58.

Mots clés : Santé-Santé publique, Cancer, Épidémiologie, Adulte, Enfant, Politique sanitaire, Soin, Pratique professionnelle, Dépistage, Infirmier, Coordination, Réseau, Santé, ARS, Communication, Pollution, Inégalité, Parents, Annonce de la maladie