PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 44, avril 2024, pp. 137-146.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Nourrisson, Psychologie du développement, Carence familiale, Intervention sociale, Soin, Résilience, Répétition, Abandon, Stimulation, Psychisme, Souffrance, Freud (Sigmund)
Les mécanismes de la négligence sont complexes et invitent à considérer ce qu’on pourrait appeler « une part active de la négligence ». Celle-ci serait à cerner aussi bien du côté du parent négligent que du bébé négligé. C’est cette part active qui est à l’origine de la répétition de la négligence envers l’enfant et à laquelle sont confrontés les intervenants.
Cela invite à prêter attention aux soins primaires chez le tout-petit, notamment quand ils font défaut. Cela engage aussi à une lecture attentive, prenant appui sur ce que le bébé nous montre et peut nous enseigner.
À partir de séquences cliniques, cet article repère les effets de la négligence primaire sur la construction du psychisme naissant. Il tente ensuite d’extraire les facteurs qui participent à la répétition de la négligence et ceux qui auront effet de résilience.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 319, juillet 2023, pp. 9-19.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Éducation, Enfant, Parentalité, Soin, Interdit, Relation adulte-enfant, Crèche, Psychologue, Règle, Professionnel de l'enfance, Etablissement d'accueil du jeune enfant
Façonner un enfant roi ou accompagner un enfant prince ?
Les hyper-parents d'un enfant si précieux
Les risques de dérives de l'éducation dite positive
Les limites éducatives dans les modes d'accueil collectif
Soutenir les limites en EAJE : le rôle du psychologue
Vivre ensemble, est-ce un vœu pieux, une injonction, une leçon d’éthique du quotidien, ou le constat d’une impuissance à être, à agir et à penser ? Vivre ensemble, cela se décrète ou cela s’apprend ?
Depuis tout petits, nous enregistrons des connaissances, nous apprenons à faire des choses « utiles ». Les lieux d’accueil de la petite enfance, les salles de classe de la maternelle, les bancs de la fac plus tard, sont faits de chaises individuelles placées toutes dans la même direction, celle de notre avenir personnel, pour permettre à chacun d’entre nous de se faire sa place dans la société, au mieux à côté des autres, au pire contre les autres.
Mais la vie de tous n’est-elle pas avant tout faite de relations humaines – disputes, rivalités, jalousies, mais aussi amour, amitié, complicités... – de liens, de la dynamique des rapports que nous construisons avec ceux qui partagent notre vie quotidienne, dans notre cité planétaire ?
Nous avons souhaité développer cet opus de la revue autour de quelques grandes questions
Longtemps, les soins aux enfants et adolescents dans les institutions ont peu pris en compte l'interdépendance des positions dans la famille. Au contraire, aujourd'hui, l'ouverture du champ thérapeutique à la famille est constante, et ce dès les premières consultations et dans des pratiques innovantes comme les dispositifs de soutien à la parentalité, les groupes parents/enfants. Ainsi avons-nous voulu interroger ces dispositifs et, plus globalement, ces pratiques vers les familles dans un moment où se jouent de grandes mutations dans les collectifs institutionnels.
Comment le tout-petit, l'enfant ou l'adolescent, et son entourage, vivent-ils la maladie chronique ? Quels en sont les retentissements familiaux, scolaires, éducatifs, et psychiques ? Quelles traces, inscrites dans quelles mémoires, émailleront ce long parcours ? Comment l'entourage du jeune malade est-il accompagné ? Comment sont coordonnés, à l'heure d'une pluridisciplinarité et d'une spécialisation croissantes, les différents intervenants et praticiens ? Comment les décisions de soins sont-elles prises ? Ces questions sont posées de façon transversale par les différents professionnels appelés au chevet de l'enfant malade et engagés aux côtés de sa famille. L'impact de la maladie chronique sur l'enfant et l'adolescent est envisagée dans ses multiples dimensions, ses modalités de prise en charge, depuis l'annonce du diagnostic en passant par l'éducation thérapeutique, le suivi à l'adolescence jusqu'au passage vers les spécialistes pour adultes.