PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Christiane Boudier, Béatrice Leduc, Chang Li Peng, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 24-27.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Soin, Urgence médicale, Urgence, EHPAD, Prise en charge, Infirmier, Aide soignant, Compétence, Suivi médical, Étude de cas, Accès aux soins, ARS, Relation soignant-soigné, Territoire, Adaptation, Admission, Hospitalisation, Évaluation, Dispositif
La démarche Assure Île-de-France (amélioration des soins d’urgence) est un projet destiné à améliorer les soins d’urgence pour les 63 000 résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du territoire francilien. En renforçant les compétences des soignants en situation d’urgence et en facilitant les collaborations entre les acteurs du soin, la démarche Assure mobilise, aux côtés de l’ensemble des Ehpad de l’Île-de-France sur une période de 2 ans, les services d’aide médicale urgente, les urgentistes, les équipes mobiles de gériatrie et les instituts de formation infirmier et aide-soignant.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 156, juillet-août 2022, pp. 27-32.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accueil, Besoin, Confiance, Dignité, Écoute, EHPAD, Équipe soignante, Famille, Management, Personne âgée, Projet de vie, Qualité de la vie, Participation, Prise en charge, Relation, Relation famille-institution, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement, Vie institutionnelle
Prendre en compte les besoins et les attentes des familles en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) conduit à leur satisfaction concernant les soins donnés à leur parent institutionnalisé.
Une charte relationnelle participe à prévenir conflits et malentendus entre les différents acteurs du soin formels (soignants) et informels (familles) au chevet des résidents. Les familles doivent se sentir invitées dans l’Ehpad et reconnues comme étant à leur place dans leur rôle de soin, au moins relationnel. Certaines restent cependant ancrées dans une hostilité irréfragable. La solidarité dans les équipes et la robustesse du projet de soins sont ici essentielles.
Article de Patricia Delcol, Gwenaelle Barbier, Anne Estève
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 43-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aménagement de l'espace, Bien-être, Développement sensoriel, EHPAD, Étude de cas, Éveil, Fin de vie, Perception, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Sens, Soin, Stimulation, Vieillissement, Snoezelen (Méthode)
L’approche Snoezelen, dans le contexte de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, est bénéfique aussi bien au résident et à son entourage qu’aux équipes soignantes. Elle procure apaisement et bien-être au premier et réconforte les familles, qui perçoivent la détente de leur proche. Du lien se crée autour de la personne en fin de vie, opportunité de vivre des moments privilégiés.
Article de Tristan Cudennec, Marion Pépin, Bérengère Maeker Poquet, Sandrine Vasquez Riartet al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 9-27.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, Déficience cognitive, EHPAD, Épidémie, Famille, Gériatrie, Hospitalisation, Prévention, Personne âgée, Prévention sanitaire, Recherche, Relation soignant-soigné, Souffrance psychique, Technologie de l'information et de la communication, Urgence médicale, Vieillissement
Article de Alexandra Marquet, Kevin Charras, Laurence Hardy, Hervé Platelet al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 5, mai 2021, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Médecine alternative, Lien social, Animation socioculturelle, Traitement médical, Qualité de la vie, Vie quotidienne, Soin, Bien-être, Aménagement de l'espace, Adaptation, Trouble du comportement, EHPAD, Repas, Plaisir, Musicothérapie, Mémoire, Émotion, Psychosociologie, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Psychothérapie, Souffrance psychique, Snoezelen (Méthode)
MEDECINES ALTERNATIVES, interventions non médicamenteuses ou interventions psychosociales ? Le débat lexical perdure, signe du chemin à parcourir pour que médecins, psychologues, soignants, thérapeutes, intervenants, financeurs parlent le même langage ; celui de l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et privées de traitements curatifs. Alors que leur dénomination suscite parfois le débat en France, les interventions psychosociales et environnementales (IPSE) sont reconnues au niveau international, et se sont progressivement développées. Derrière ces mots se cachent, selon l’association américaine de psychiatrie, des objectifs précis autour de l’amélioration de la qualité de vie, du fonctionnement psychologique et social des personnes aidées, le tout en s’appuyant sur leurs capacités restantes et leur pouvoir d’agir. En d'autres termes, un avenir possible et de l'espoir malgré la progression des lésions cérébrales. Pas à pas, les soignants ont changé leurs pratiques. Pendant longtemps, face aux symptômes liés à la démence, la seule réponse de soin passait systématiquement par les médicaments. C’est parfois encore le cas. Or, une autre philosophie se dessine avec une volonté d’accompagner et non de guérir. Cette approche aborde les maladies neurodégénératives sous un autre angle. Décider, choisir, s’exprimer sont encore possibles, même à un stade sévère, à condition que l’entourage, familial et professionnel, soit à l’écoute des besoins et que l’environnement architectural soit un support incontournable de l’accompagnement.
UNE OFFRE DIVERSIFIEE… En 2008, la Haute Autorité de santé consacrait une première série de recommandations pour l’utilisation des interventions psychosociales. Treize ans après, les expérimentations et évaluations en France et à l’étranger n’ont eu de cesse de se développer : art-thérapie, repas thérapeutiques, réminiscence, Snoezelen… Sur le terrain, rien ne doit être laissé au hasard : soignants et intervenants formés, indications de traitement, profils des bénéficiaires, constitution des groupes, observation, adaptation et évaluation. L’accompagnement personnalisé reste une condition sine qua non de leur réussite, que ce soit en institution ou à domicile.
UN FINANCEMENT A INVENTER. Comment les interventions psychosociales peuvent-elles se généraliser et s’affranchir des disparités territoriales pour se démocratiser ? Un nouveau modèle économique devra s’imposer pour favoriser leur déploiement, que ce soit en milieu urbain ou rural. Des réponses réglementaires doivent être apportées pour une prescription facilitée et un remboursement assuré. En 2018, suite à sa décision de dérembourser les médicaments "anti-Alzheimer", Agnès Buzyn avait promis qu’aucune économie ne serait réalisée "sur le dos des malades". Qu’en est-il ? Quel fléchage pour ces millions ? A travers ces interventions, un nouveau modèle doit se généraliser pour que les personnes malades et leurs aidants retrouvent leur statut dans la société. Et que les soignants soient réhabilités dans leur rôle d’accompagnants.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 30-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Affectivité, Anxiété, Conditions de travail, Crise, EHPAD, Épidémie, Gériatrie, Isolement, Lien social, Personne âgée, Psychologie, Reconnaissance, Relation, Relation familiale, Relation soignant-soigné, Vieillissement
Le développement de l’épidémie de coronavirus a bouleversé l’organisation des services et augmenté la charge de travail du personnel soignant. Les services ou les établissements accueillant les personnes âgées ont été particulièrement exposés à la contagion. Le personnel a exprimé des craintes légitimes et les résidents, âgés, ont développé des formes graves de la maladie. À l’anxiété générée par le risque d’être contaminé s’est ajoutée celle provoquée par la distanciation physique des visiteurs, nécessaire pour les protéger.
Article de Véronique Suissa, Philippe Denormandie, Stéphane Guérin, Stéphane Sanchez
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 34-39.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Changement social, EHPAD, Gérontologie, Organisation du travail, Personne âgée, Pratique professionnelle, Psychopathologie, Réforme, Relation soignant-soigné, Société, Souffrance, Usure professionnelle, Vieillissement
Il est possible de rendre compte du malaise dans le secteur de la gérontologie et de proposer de nouvelles pistes explicatives du burn out des soignants . Autour d’une revue de la littérature, on peut réaliser un état des lieux de la question et ouvrir une réflexion théorico-clinique. Après avoir contextualisé l’ampleur du phénomène, nous présenterons les conceptions plurielles du burn out et de son origine. Un regard nouveau sera porté sur ce syndrome en soulevant un ensemble de facteurs potentiellement impliqué dans l’épuisement des soignants.
L’urgence sanitaire liée à la Coronavirus Disease 2019 a été stressante pour le personnel travaillant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, et doublement douloureuse pour les résidents devant le risque infectieux et la réalité de l’éloignement familial. Des conséquences psychologiques résultant de leur vécu dans la crise sanitaire qui s’éloigne ont été étudiées, en espérant que l’expérience acquise permettra une plus grande efficacité en cas de reprise de la pandémie.