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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Racismes

Article de Emmanuel Blanchard, Alain Morice, Stéphanie Calvo, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 139, décembre 2023, pp. 3-46.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Ethnie, Opinion publique, Nationalité, Vie politique, Génocide, Action collective, Violence, Immigration, Répression

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Violences policières, de quoi parle-t-on ?

Article de Ludwig Maquet

Paru dans la revue Lien social, n° 1348, 31 octobre au 13 novembre 2023, pp. 24-27.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Police, Racisme, Contrôle d'identité, Discrimination, Droits de l'homme

1983-2023. Quarante ans après la Marche pour l’égalité et contre le racisme, notre société reste frappée et endeuillée par des violences policières. Il est important de comprendre les ressorts, afin d’y mettre un terme.

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Marche pour l’égalité : 40 ans après, quel bilan ?

Article de Katia Rouff Fiorenzi, Thomas Sévignon, Véronique Le Goaziou

Paru dans la revue Lien social, n° 1348, 31 octobre au 13 novembre 2023, pp. 16-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Inégalité, Quartier, Mouvement social, Police, Politique de la ville, Prévention spécialisée, Histoire sociale, Violence, Vénissieux, Rhône

La Marche pour l’égalité et contre le racisme, première manifestation de retentissement national menée par des jeunes issus de l’immigration en 1983, a marqué la France. Cependant, quarante ans après, les inégalités se sont aggravées dans les quartiers populaires, tandis qu’y perdurent discriminations et harcèlement policier.

- Marche pour l’égalité : 40 ans après, quel bilan ?
- Prévention spécialisée : aux Minguettes, la mémoire de 1983 en héritage
- Entretien avec Véronique Le Goaziou : une mémoire de la haine et de la vengeance

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Retour à Calais

Article de Jean Pierre Alaux, Maël Galisson, Frances Timberlake, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 129, juin 2021, pp. 3-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Répression, Contrôle, Violence, Droit des étrangers, Discrimination, Mineur non accompagné, Santé mentale, Prise en charge, Angleterre, France, Pas de Calais, Calais

C’est à la fin des années 1980 que les premier⋅es exilé⋅es sont repéré⋅es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « Jungles ».
Au fil des années, la région est restée le lieu symbole de l’acharnement des pouvoirs publics contre les exilé·es. Destruction des abris, dispersions répétées, violences policières, déni des droits, empêchements divers d’accès à l’eau, aux soins, à une information fiable : un mélange d’abandon et de harcèlement destiné à dissuader, faire disparaître, faire mourir parfois. Car à Calais, comme en Méditerranée et ailleurs, les morts servent d’arguments pour durcir toujours plus la surveillance et la militarisation de la frontière, au prix d’une augmentation constante des fonds déployés pour le « contrôle » de cette zone, pourtant toujours aussi vain, dans l’avant comme dans l’après Brexit.
Car les personnes exilées du nord-ouest de la France, maillons d’une chaîne qui traverse l’Europe et naît bien en amont, ne cessent de reconstituer des jungles : autant de lieux qui incarnent le spectacle de la frontière comme fermeture et non lieu de passage. Des lieux où celles et ceux qui s’obstinent à se montrer solidaires cherchent comment venir au mieux en aide à des personnes « qui demain ne seront plus là » : des mineur⋅es, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale… Tandis que d’autres exilé⋅es tentent, avec un incroyable courage, de s’auto-organiser. Et de passer, quand même.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Religion et discrimination

Article de Patrick Simon, Liza Rives, Nasar Meer, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1324, janvier-mars 2019, pp. 6-139.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Religion, Discrimination, Islam, Judaïsme, Ethnie, Voile religieux, Femme, Victime, Violence, Représentation sociale, Laïcité, Radicalisation, Image, France, Etat unis

Dans ses déclinaisons institutionnelles, spirituelles ou sociales, la religion – et singulièrement l’islam – est au coeur des débats de société dans de nombreux pays européens et outre-Atlantique. La crispation à l’égard de l’islam en France se lit dans de nombreux faits divers, dans les déclarations de certains commentateurs politiques et essayistes, et dans les sondages d’opinion. Le dernier sondage sur « les fractures françaises» réalisé en juillet 2018 par Ipsos pour la Fondation Jean Jaurès, Sciences Po et le journal Le Monde montre que, si 92 % des personnes interrogées pensent que la religion catholique est compatible avec les valeurs de la société française et 81 % pensent de même pour la religion juive, elles ne sont plus que 42 % à le penser pour l’islam. Les enquêtés sont également 73 % à trouver que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres alors qu’ils ne sont respectivement que 22 % et 21 % à le penser pour le catholicisme et le judaïsme. Ces perceptions relativement négatives de l’islam sont bien entendu influencées par le débat sur la laïcité, et la vague récente d’attentats qui a renforcé l’amalgame entre musulmans et terroristes, et plus généralement la conviction que l’intégrisme et la radicalisation à fondement religieux est propre à l’islam (47 % des personnes interrogées considèrent que l’islam «porte malgré tout en lui des germes de violence»).

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L'islam en Europe : représentations, débats publics et actions pédagogiques et culturelles

Article de Christophe Bertossi, Catherine Wihtol de Wenden, Jan Willem Duyvendak, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1316, octobre-décembre 2016, pp. 6-131.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Islam, Représentation sociale, Culture, Acculturation, Discrimination, Vie politique, Idéologie, Élu local, Altérité, Stigmatisation, Violence, Terrorisme, Intégrisme, Pédagogie, Association, Interculturel, Intégration, Média, Débat, Front national, Europe, Pays Bas, Italie, France, Belgique, Allemagne, Suisse

Ce dossier compare, sur plusieurs pays européens, les représentations de l’islam dans l’espace public et la manière dont les débats politiques ou médiatiques abordent la question de la présence des musulmans sur leur territoire. Cette comparaison est complétée par quelques études sur la manière dont la société civile et les institutions mènent des actions pédagogiques ou culturelles pour modifier le regard porté sur cette religion et favoriser le « vivre ensemble ».

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Eduquer contre le racisme et les discriminations

Article de Pablo Seban, Elisabeth Caillet, Annie Ghiloni, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 345, mars-avril 2016, pp. 3-22.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Lien social-Précarité, Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Éducation populaire, Éducation, Classe, Exposition, Violence, Différence, Trisomie, Handicap, IME, Intégration scolaire, Partenariat, Fondation Lilian Thuram

L’échelle de l’histoire montre avec quelle fraîcheur les acquis de la lutte contre le racisme et les discriminations s’inscrivent dans les livres. Dans la patrie où « les hommes naissent libres et égaux en droits », il est à déplorer que ces droits s’appliquent encore dans un régime à deux vitesses et que persiste le « deux poids, deux mesures ». S’il n’y a pas de vaccin, puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie, il existe, pour un moment encore, des espaces consacrés à des initiatives éducatives qui facilitent la déconstruction de la pensée raciste et discriminante à l’école ou ailleurs, dès le plus jeune âge et dès maintenant. L’objectif est d’armer et d’entraîner les citoyens à ce combat particulier. En effet, les armes remises s’appellent savoir, connaissance, capacité d’analyse et esprit critique ; l’entraînement consiste à se faire respecter et à respecter, à écouter et dialoguer, à se rencontrer, à construire et créer ensemble cette société égalitaire « rêvée » par tant d’autres. Dernière précision (pour ne pas se tromper d’ennemi et ainsi éviter l’écueil de devenir ce que l’on rejette) : ce combat ne se mène non pas contre des personnes, qui réduites à leur comportement incarneraient le « mal ». Il se mène contre des pratiques et discours que nous pouvons faire ou tenir à notre insu.

• Éduquer contre le racisme et les discriminations, Édito
• Conférence gesticulée « Mes identités nationales », Entretien avec Pablo SEBAN, professeur de mathématiques et éducateur populaire.
• Ressource pédagogique, « Contre le racisme, il faut éduquer », par Elisabeth CAILLET, philosophe et muséologue.
• Pour la classe : une exposition, par Annie GHILONI, retraitée professeure des écoles, animatrice intervenant dans des classes et auprès de groupes.
• Diversité : le problème, c’est la violence, par Charles ROJZMAN, psychosociologue, philosophe, praticien et écrivain français.
• Accepter la différence et s’accepter soi-même : des chemins convergents, par Régis HALGAND, formateur agréé Personnalité et relations humaines.
• Expérimentation : un partenariat IME-Collège, par Béatrice MUSIELAK, ancienne enseignante, animatrice pédagogique.
• Témoignage : (Sur)vivre aux différences, par Susan CLOT,