Article de A.M. Bartolini Girardot, C Chatel, C Bessis, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 8, décembre 2017, pp. 461-468.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Jeune enfant, Enfant, Expérimentation, Prise en charge, Langage, Cognition, Early start denver model EDSM (Méthode)
Le modèle d’intervention précoce selon le modèle Denver est, à ce jour, recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS) dans le cadre de la prise en charge de très jeunes enfants avec des troubles du spectre de l’autisme (TSA). La mise en œuvre de ce modèle est intensive, elle préconise au moins 20 heures d’intervention individuelle par semaine. Ce modèle de prise en charge est encore peu utilisé en France du fait des moyens d’encadrement dont disposent les structures et d’un coût trop important. Dans le cadre de notre recherche, nous avons voulu étudier si une prise en charge selon ce modèle, moins intensive, pouvait néanmoins être bénéfique au développement des enfants TSA.
Article de Dominique Robin Leopold
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 347, mai 2017, pp. 61-65.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Autisme, Enfant, Développement, Cognition, CMP, Thérapie, Soin, Échange, Pratique professionnelle
Article de Martina Franchini, Edouard Gentaz, Marie Schaer
Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 3, 2016, pp. 177-190.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Diagnostic, Développement, Précocité, Autisme, Hypothèse
Le diagnostic des troubles du spectre autistique (TSA) est basé sur des observations comportementales et il est difficile à établir avant l’âge de trois ans. Pourtant, les premières années sont une période de grande plasticité cérébrale pendant laquelle les interventions thérapeutiques s’avèrent particulièrement bénéfiques. Le manque d’orientation sociale (par exemple, une réduction d’intérêt pour les yeux), se manifeste très tôt dans le développement des enfants avec un TSA. Plusieurs études ont démontré un lien entre le manque d’orientation sociale et le développement de l’attention conjointe (i.e. l’intérêt commun d’autres personnes pour un même objet). De plus, des déficits en orientation sociale et en attention conjointe ont des conséquences dans le développement sociocognitif des jeunes enfants. Ces résultats sont discutés dans une perspective neurocognitive et en lien avec les implications pour le diagnostic précoce et les interventions thérapeutiques précoces adaptées aux jeunes enfants avec un TSA.
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