PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 52-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Maintien à domicile, Aidant familial, Care, Rémunération, Vieillissement, Santé, Statistiques, APA, Prestation de compensation du handicap, Emploi
Une personne qui s’engage dans l’accompagnement d’un ou d’une proche en perte d’autonomie est amenée à réorganiser sa vie et à chercher un équilibre entre l’investissement dans l’aide et le parcours professionnel. Chez les personnes proches aidantes rémunérées en tant que telles, ces réaménagements du parcours de vie prennent trois formes majeures. Plus ou moins contraintes ou choisies, celles-ci articulent différemment aide au proche et activité professionnelle.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 24-32.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Maintien à domicile, Parenté, Aidant familial, Santé, Statistiques, Inégalité, Genre, Prise en charge, Cohabitation
Si maris et femmes se répartissent à peu près également l’aide apportée à une ou un conjoint dépendant, les secondes déclarent deux à trois fois plus d’effets négatifs dus à cette aide. Et parmi les enfants aidant un parent à domicile, l’aide est plutôt égalitaire, excepté dans les fratries mixtes, les filles aidant alors deux fois plus. Ces vécus genrés de l’aide semblent liés à la permanence de rôles sexuels traditionnels, entre époux comme entre frères et sœurs.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 14-23.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Dépendance, Maintien à domicile, Aidant familial, Santé, Statistiques
Plus de quatre millions de personnes aident un proche âgé dépendant, principalement des descendants directs (53 %) et des conjoints (27 %). Si leur rôle essentiel n’est plus à démontrer, le poids différencié sur leur vie, et notamment leur santé, reste peu pris en compte. Le soutien amorcé par les pouvoirs publics à cette population d’aidants devra être activement renforcé face aux évolutions démographiques et sociologiques annoncées.
Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social
Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3241, 7 janvier 2022, pp. 6-13.
Mots clés : Travail social : Établissements, Action sociale, Intervention sociale, Acteur social, Handicap, Dépendance, Relation interpersonnelle, Convivialité, Échange, Bientraitance, Care, Transport, Parcours institutionnel, Transmission, Santé, Soins à domicile, Qualification professionnelle, Diplôme
Dossier composé de huit articles :
Travail social : aux marges du secteur, des rouages essentiels
« Un flou des compétences dans un secteur très éclaté »
Des métiers différents pour un autre accompagnement
Philippe Roy, chauffeur d’enfants en situation de handicap « je ne suis pas formé »
Matthieu Desmarest, chef gérant de cuisine dans un Ehpad : « bien manger est aussi important que bien soigner »
Corinne Dufrenois, chargée de mission dans une bibliothèque : « la bibliothèque est un lieu social »
Claire Simon, cofondatrice du cirque Star : « nous apportons une bouffée d’oxygène »
Aïcha Kerdagh, animatrice à la Croix-Rouge : « un diplôme change peu de chose »
Article de Caroline Berbon, Maria Soto, Véronique Bezombes, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 20-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aide technique, Dépendance, Évolution, Gériatrie, Infirmier, Innovation, Médecin, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Santé, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Télé-alarme, Télémédecine, Vieillissement, Dispositif
Le programme de l’Organisation mondiale de la santé Integrated care for older people implique le suivi au long cours des nombreux seniors inscrits. Cela est rendu possible par le télésuivi infirmier, mais nécessite l’appropriation de nouvelles compétences par les infirmiers qui le mettent en œuvre.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 12-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide technique, Aptitude, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Évaluation, Expérimentation, Gériatrie, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Projet thérapeutique, Santé, Sens, Soin, Technologie numérique, Télémédecine, Test d'aptitude, Vieillissement, Dispositif
Le programme Icope proposé par l’Organisation mondiale de la santé pour diminuer le nombre de sujets dépendants se décline en cinq étapes réalisables dans la filière des soins primaires : dépistage, évaluation intégrée, plan de soins personnalisé, suivi du plan de soins, implication des collectivités et aide aux aidants. La population cible est celle des seniors autonomes de 60 ans et plus. Des outils numériques ont été développés pour faciliter l’évaluation et le suivi des sujets intégrés dans ce projet de soins.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 260, Octobre 2021, pp. 19-24.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Crise, Santé
Les Ehpad furent en première ligne face au Covid-19. Après presque deux années d'une crise sanitaire qui se révèle aussi être une crise sociétale et économique, les établissements pour personnes âgées dépendantes doivent plus que jamais faire face à trois situations compliquées. Leur image est plus écornée que jamais, ils souffrent d'une crise endémique de recrutement et, coincés dans leurs missions sanitaires, peinent à mettre en place des projets de vie.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 34/2580, Semaine du 6 au 12 septembre 2021, p. 11.
Mots clés : EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Aide à domicile, Vaccination, Droit du travail, Crise, Santé, Épidémie, Dépendance, Autonomie, Ressources humaines, Management
Alors que le secteur de l'autonomie manque déjà cruellement de personnels, certains pourraient être mis à pied le 15 septembre.