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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.

Lorsque l'aidant devient maltraitant

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 28, janvier-mars 2018, pp. 9-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Maltraitance, Accompagnement, Bientraitance, Vie quotidienne, Vulnérabilité, Estime de soi, Fatigue, Repos, Santé, Maintien à domicile

Selon l'OMS, environ un âgé sur six est victime de maltraitance sous une forme ou une autre. En France, 80 % des maltraitances ont lieu au domicile. Dans la relation aidant-aidé, il est nécessaire de prendre en considération son ambivalence, à la fois source d'épuisement, mais également d'estime de soi. L'équilibre n'est jamais acquis. Le mandat des professionnels désigne uniquement la personne vulnérable et non le proche aidant. Au quotidien il s'agit bien sûr de mettre en oeuvre un accompagnement global qui inclut la place de chacun.

Comment accompagner les aidants ?

Article de Franck Guichet, Penda Bourrié, Claudie Kulak, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 10-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aidant familial, Maintien à domicile, Relation familiale, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Responsabilité, Santé, Isolement, Repos, Formation, Maladie d'Alzheimer, Aide à domicile, SAAD, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Selon une étude réalisée en 2015, 11 millions de personnes sont considérées comme "aidantes" en France, soit environ 1 Français sur 6. Un aidant, c'est un mari, une mère, un fils, une cousine, un voisin... qui s'occupe d'un proche fragilisé par une perte d'autonomie. Il apporte une aide de façon bénévole, à raison d'une à plusieurs heures par semaine.
Les responsabilités incombant au rôle de proche aidant peuvent être très diverses. Généralement, ces responsabilités vont devenir de plus en plus importantes avec l'augmentation du niveau de dépendance de la personne aidée. Les aides apportées sont nombreuses : aller chercher les médicaments, remplir un document pour avoir une allocation, accompagner à des rendez-vous, l'organisation complète des soins au domicile, des repas, la prise en charge de la toilette, la surveillance de nuit, etc.
Etre proche aidant peut avoir d'importants impacts sur la santé des aidants. L'accumulation des responsabilités, le stress, la culpabilité, le manque de temps pour soi, le manque de sommeil : tous ces facteurs peuvent amener l'aidant à l'épuisement, voire au burn-out. Selon une étude de la DREES en 2012, 83 % des aidants déclarent ressentir une charge lourde et éprouvent un sentiment de solitude ; 75 % se sentent anxieux, stressés ou surmenés. (...)
A l'échelle nationale, plusieurs dispositifs se mettent en place pour pouvoir accompagner et soutenir les aidants : les plateformes de répit, des ateliers, des rencontres, des lignes d'écoute... Malheureusement, la majorité de ces ressources ont de la difficulté à rejoindre les aidants. Cette problématique peut s'expliquer par le fait que les aidants sont dans l'oubli de soi et se focalisent sur les besoins de leur proche. Ils n'ont également pas conscience de ce rôle d'aidant et des risques afférents et ont une méconnaissance des aides existantes. La difficulté de laisser son proche est aussi un facteur important dans la non-utilisation des ressources.

S'en mêler sans s'emmêler : trouver la force du choix

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 9-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Maintien à domicile, Décision, Consentement, Famille, Santé, Autonomie, Aide à domicile, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Les aidants ne comptent pas leurs heures auprès de leur proche quitte à y perdre leur santé ou leur vie sociale. Mais demain, un des enjeux de notre société sera de rechercher le "consentement éclairé" pour les proches aidants. Il devra se construire sur le droit de décider librement du nombre d'heures consacrées à l'"aidance", il s'appuiera sur l'acceptation des tâches effectuées et la participation au plan d'intervention. Et il intègrera le "choix" de vie vers des "formes" de domicile. Nous nous inscrirons alors dans des parcours résidentiels à la carte.

Les règles de l'hygiène dans l'accompagnement des personnes à domicile

Article de Franck Guichet

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Hygiène, Santé, Santé publique, Soin, Accompagnement, Personne âgée, Dépendance, Handicap, Maintien à domicile, Aide à domicile, Soins corporels, Règle, Logement, Linge

Pour les services d'aide et de soins à domicile, l'entretien et la préservation de l'hygiène des personnes accompagnées constituent une préoccupation constante. En effet, quand les personnes ne sont plus en capacité d'assurer elles-mêmes le nettoyage de leur corps, de leurs affaires ou de leur logement, les intervenants à domicile ont pour rôle de leur apporter les aides nécessaires à la conservation de leur propreté, et ainsi prévenir la dégradation de leur état de santé.

Habiter et vieillir

Article de Dominique ARGOUD, Muriel BOULMIER, Eric MALEVERGNE, Geneviève LAROQUEet al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, n° 136, mars 2011, 297 p..

Mots clés : Habitat, Logement, Vieillissement, Personne âgée, Politique, Espace, Maintien à domicile, Prise en charge, Rénovation de l'habitat, Aménagement de l'espace, Norme, Association, Pauvreté, Précarité, Évolution, Statistiques, Propriétaire, Culture, Valeur, Santé, Pollution, Autonomie, Vie quotidienne, Gérontologie, Technologie, Handicap, Personne handicapée, Cognition, Dépendance, Adaptation, Risque, Sécurité, Territoire, Criminalité, Milieu urbain, Transport, Quartier, Élu local, Milieu rural, DOMOTIQUE, PACT, PROPAGANDE ET ACTION CONTRE LES TAUDIS, FRANCE, QUEBEC, ALLEMAGNE

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La vie dans le grand âge

Article de Marc Olivier PADIS, Jean François TOUSSAINT, Bernard SWYNGHEDAUW, et al.

Paru dans la revue Esprit, n° 366, juillet 2010, pp. 51-193.

Mots clés : Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Prise en charge, Intergénérationnel, Autonomie, Maintien à domicile, Dépense, Santé, Soins à domicile, Milieu urbain, Médecine, Soin, Maltraitance, Maladie d'Alzheimer, Dignité, CARE, BIENTRAITANCE

Vieillir c'est vivre

Article de Monique BESSE, François CHOBEAUX, Rachid AIT SI SEILMI

Paru dans la revue Vie sociale et traitements (VST : revue du champ social et de la santé mentale), n° 99, septembre 2008, pp. 11-43.

Mots clés : Personne âgée, Vieillissement, Temps, Retraite, Dépendance, Santé, Animation, Maintien à domicile, Culture, Lien social, Rôle social

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Prévenir les maladies et promouvoir la santé

Article de Bernard CASSOU, Jacqueline TRINCAZ, Bernadette PUJALON, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, n° 125, juin 2008, 236 p..

Mots clés : Prévention sanitaire, Maladie, Personne âgée, Santé, Vieillissement, Accident domestique, Alimentation, Éducation à la santé, Retraite, Risque, Consultation médicale, Dépendance, Habitat, Maintien à domicile, Aménagement de l'espace

Captif d'un système qui l'ignore

Article de Robert MOULIAS

Paru dans la revue Gérontologie, n° 134, 2ème trimestre 2005, pp. 12-20.

Mots clés : Personne âgée, Dépendance, Démence sénile, Prise en charge, Maladie, Santé, Gériatrie, Hospitalisation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Mort