PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Saura-t-on créer avec des jeunes inscrits dans un parcours délinquant la relation humaine nécessaire ? Saura-t-on se doter des moyens de les accompagner dans et pour leur devenir, considérant qu’ils sont nombreux à ne pas avoir rencontré dans leur parcours des adultes suffisamment étayants et fiables ? C’est à l’aune d’une expertise d’un Juge pour enfants, et de son combat pour la cause des adolescents que cet article se construit. Ce témoignage, au sens épistémologique du terme, vient saisir les notions de limites et d’intérêt d’une démarche de contrainte éducative référée à des structures d’alternative à l’incarcération, tout en s’érigeant contre cette fausse opposition entre pédagogie et contrainte.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 4, juin 2015, pp. 225-230.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, CEF, Délinquance juvénile, Justice des mineurs, Mineur, Psychiatre
Durant plusieurs années, un travail de collaboration s’est construit et peu à peu structuré entre le secteur de pédopsychiatrie 67I02 et le centre éducatif fermé de Saverne, au point de devenir « Centre éducatif fermé santé mentale ». Après avoir rappelé ce qu’est un centre éducatif fermé, les auteurs décrivent succinctement le cadre éducatif, pédagogique et judiciaire sur lequel repose la prise en charge de ces adolescents difficiles. Sur cette base, ils détaillent le dispositif des soins pédopsychiatriques au sein de cette structure aussi bien avec les adolescents, qu’avec l’équipe éducative. Ils soutiennent que la plurifocalité des approches et la transdisciplinarité s’avèrent opérantes pour éduquer et soigner ces jeunes
Paru dans la revue Lien social (le forum social du jeudi), other 13 juin 2013, n° 1109, pp. 10-16.
Mots clés : CER, CEF, Séjour de rupture, Délinquance juvénile, Mineur, PJJ, Politique, Sécurité, HISTOIRE, Éducateur spécialisé, Diplôme
Les centres éducatifs renforcés (CER) ont vu le jour en 1998 au temps de la gauche au pouvoir, les centres éducatifs fermés (CEF), quant à eux, ont été créés en 2002 après la réélection de Jacques Chirac. Véritables vitrines de la politique sécuritaire des différents gouvernements, ces structures n'accueillent qu'une très faible partie des jeunes pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), environ 2 000 sur 43 000. Néanmoins, ils font l'objet d'un débat qui divise les partisans d'une sécurité renforcée et les tenants d'une démarche plus éducative.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques (revue professionnelle de la protection judiciaire de la jeunesse ministère de la justice), n° 52, septembre 2011, pp. 2-130.