PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 71-82.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Crise, Institution, Accompagnement, Vie quotidienne, Posture professionnelle, Conditions de travail, Analyse de la pratique, Risques psychosociaux, Relation d'aide
Dans un contexte d’essoufflement des institutions du travail social, les groupes d’analyses de pratiques deviennent les témoins du malaise de ces institutions ayant subi l’impact d’un contexte sanitaire qui n’a fait que renforcer les fragilités des métiers du travail social. L’incertain constitutif de l’activité imprègne le cadre d’un travail en quête de sens. Ces espaces réflexifs sont aujourd’hui incontournables pour des équipes exténuées, et comme toute soupape, ils peuvent éviter une pression trop importante. Mais la surchauffe est réelle.
De nombreuses personnes sont financièrement impactées par les différentes crises, dont beaucoup d’indépendants. Certains ont été obligés de fermer pendant une longue période, ont vu le prix des matériaux flamber et/ou doivent payer des factures d’énergie exorbitantes… Autant d’obstacles qui ont engendré des difficultés financières, aux niveaux professionnel et souvent aussi privé. Des aides gouvernementales sont prévues pour les aider à faire face aux conséquences, parfois dramatiques, auxquelles ils sont confrontés. Encore faut-il en être informé et savoir à qui s’adresser pour en bénéficier…
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 25-26.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Crise, Surendettement, Belgique
Après la crise sanitaire, les inondations, la guerre en Ukraine, l’inflation en forte hausse et la crise énergétique impactent le budget des ménages. Certains ont vu leurs difficultés financières s’accentuer ; d’autres, dont le budget était jusque-là en équilibre, connaissent des situations d’endettement problématique, voire de surendettement.
Une frange conséquente de la population wallonne vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté et doit faire face à des privations multiples. Quelles catégories sont particulièrement concernées et avec quelle ampleur ? Cet article, à partir de diverses données statistiques, se propose d’en rendre compte. Tout en pointant certaines évolutions inquiétantes, il rappelle que, en matière de pauvreté et de précarité, les structures des inégalités sociales tendent davantage à perdurer, à se reproduire, qu’à être remodelées en profondeur sous l’effet des « crises » successives.
Depuis quelques années, le CPAS de Charleroi, comme d’autres CPAS de Wallonie, voit le nombre de demandeurs de l’aide sociale augmenter considérablement. En 2022, la crise énergétique vient enfoncer encore un peu plus le clou, faisant craindre une véritable explosion des demandes d’aides. Mais quel a été son impact réel ? Quelles solutions ont été mises en place pour faire face à l’explosion des factures énergétiques des ménages ?
Ce dossier est composé de 3 articles :
- Accueil / Les leçons de la crise ukrainienne
- L’hébergement citoyen, compatible avec l’urgence ?
- « On surestime toujours l’attractivité de la France »
Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 65-79.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Accompagnement social, Alimentation, Économie sociale et solidaire, Lien social, Bénéficiaire, Insertion sociale, Don, Autonomie, Crise, Fédération française des Banques Alimentaires, Loi 2016-138 du 11 février 2016, Loi 2020-105 du 10 février 2020
Depuis sa création en 1984, le réseau des Banques Alimentaires s’est développé, structuré, professionnalisé et constamment adapté. En 2020, les Banques Alimentaires ont accompagné plus de 2 millions de bénéficiaires. Ce travail est accompli au quotidien par les 79 Banques Alimentaires et leurs 31 antennes. Il s’appuie sur les quelque 7 000 bénévoles et plus de 500 salariés qui assurent un maillage au plus près des territoires en France métropolitaine, aux Antilles et à la Réunion. Les Banques Alimentaires distribuent leurs produits à plus de 6 000 associations et CCAS partenaires. Depuis mars 2020, la crise sanitaire et sociale a remis en avant l’importance de l’aide alimentaire. Elle a marqué la grande capacité d’adaptation et d’innovation de ce réseau, amplifiant souvent des transformations déjà engagées : distribution directe, achats de produits alimentaires locaux diversifiés et de qualité, distribution de produits d’hygiène, prévention santé, dispositifs pour les étudiants, etc. Ancrées sur un modèle non lucratif qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire, les Banques Alimentaires ont pour projet d’inscrire leur action dans les grands défis auxquels notre société est confrontée : la lutte contre le gaspillage, le lien entre nutrition et santé, le changement climatique, la construction de systèmes alimentaires locaux, la réduction des inégalités sociales.
Article de Armandine Penna, Myriam Léon, Frédérique Kaba
Paru dans la revue Lien social, n° 1304, 2 au 15 novembre 2021, pp. 18-24.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, SDF, Famille en difficulté, Étranger, Accompagnement social, Urgence sociale, Crise, Épidémie, Hôtel social, Logement d'abord, Loire Atlantique, Marseille
La crise sanitaire a entrainé le gonflement de l’hébergement d’urgence à un niveau historique et un étirement de la trêve hivernale. Va-t-elle sonner la fin d’une gestion au thermomètre, comme le promet le gouvernement et l’attendent les associations ? Observation en Loire-Atlantique.
Dossier : Hébergement d’urgence
-Casser le thermomètre
-Occupation temporaire - Remplir les vides
-Entretien avec Frédérique Kaba - Sortir d’une logique humanitaire