PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Ce numéro de la revue Rhizome explore différentes formes d’expressions artistiques. Certaines affichent des vertus thérapeutiques, d’autres ont des visées politiques ou sont reconnues dans le domaine de l’art.
La lecture de ce numéro nous encourage à ne pas chercher à circonscrire ces expressions a priori à tel ou tel champ, mais plutôt à les valoriser comme autant d’échappées créatives.
Ce numéro est constitué des articles suivants :
- L’hospitalité en chantier, art et design à l’hôpital public
- Ce que l’architecture fait au soin et inversement
- Les médiations thérapeutiques
- Proposer des ateliers de médiation musicale en psychiatrie
- Les « prescriptions culturelles® » : une thérapie par la beauté
- « L’effet Mozart » et le rétablissement
- Se raconter par l’écriture, un atelier à destination des personnes migrantes
- La plume thérapeutique
- Des paysages
- « L’art brut a changé ma vie »
- Des arts visibles pour s’émanciper
Article de Mélanie Georgelin, Perrine Ruby, Daniel Marcelli, Martine Menèset al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 7-148.
Mots clés : Enfance-Famille, Rêve, Enfant, Adolescent, Thérapie familiale, Création, Créativité, Littérature, Livre pour enfant, Thérapie
L’actualité nous convoque sans cesse autour de cette question : a-t-on encore la possibilité de rêver ? Rêve de la nuit, rêve éveillé, rêverie, espoir, cauchemar… Nos enfants et nos adolescents rêvent-ils ? Si oui, à quoi ? Si non, pourquoi ? Que nous apprennent les récentes avancées dans le champ des neurosciences, en psychologie et en psychanalyse ?
Les auteurs de ce numéro donnent place à ce matériau précieux en interrogeant son potentiel thérapeutique et ses impasses. En classe, en famille et en consultation, quel est le pouvoir des rêves intimes et collectifs ? Et que se passe-t-il lorsque le rêve tourne au cauchemar ou qu’il vient à manquer ? Les parcours difficiles, le handicap, le trauma, l’exil, l’urgence écologique entament-ils cette capacité ? Les groupes de pairs, les professionnels et la culture pourraient-ils relancer la machine à rêver ?
Article de Valentine Prouvez, Joseph Rouzel, Jérôme Lateurtre, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 153, 1er trimestre 2022, pp. 13-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Médiation éducative, Accompagnement, Rencontre, Jeune, Éducateur spécialisé, MECS, Technique éducative, Psychanalyse, Relation éducative, Pédagogie, Créativité, Travail éducatif, Travail social, Langage, Animation, Institution, Atelier, Création, Film, Musique, Milieu naturel, Formation, Précarité, Écriture, Culture, CEMEA
Théâtre des rencontres humaines, tissu de relations multiples, lieu de mise en scène des difficultés psychiques ou sociales... les médiations constituent le cœur du métier des fonctions éducatives, sociales, soignantes.
Pourtant, aujourd'hui, les fonctions des professionnels du social, du médico-social, de la psychiatrie tendent à se déplacer : le cumul des rôles (coordination, pilotage de projets, soins...) fait que les moments de rencontre avec les usagers se raréfient. L'"animation" et les activités sont souvent dévolues à certains professionnels. Parce qu'elles viennent combler le vide et masquer ainsi l'angoisse que peuvent ressentir au quotidien les publics comme les professionnels, parce qu'elles offrent aussi une visibilité au travail des établissements, certaines équipes vont les multiplier jusqu'à l'activisme. Mais comment garder alors le sens et la valeur du "faire ensemble" dans la relation d'accompagnement ?
Les ateliers d'écriture ont le vent en poupe mais empruntent souvent des sentes souvent convenues, convenant surtout à des personnes à l'aise avec les mots, ou alors à des publics en grande difficulté, ce qui en fait une activité discriminante. L'écrit est un enjeu universel qui concerne chaque personne, quel que soit son parcours, quelle que soit sa maîtrise de la langue. Il est nécessaire de choisir une démarche qui n'exclut pas et bien au contraire, qui offre un processus facilitant la découverte active d'un domaine dans lequel il n'est pas simple d'être invité.e.
Vivre ensemble, est-ce un vœu pieux, une injonction, une leçon d’éthique du quotidien, ou le constat d’une impuissance à être, à agir et à penser ? Vivre ensemble, cela se décrète ou cela s’apprend ?
Depuis tout petits, nous enregistrons des connaissances, nous apprenons à faire des choses « utiles ». Les lieux d’accueil de la petite enfance, les salles de classe de la maternelle, les bancs de la fac plus tard, sont faits de chaises individuelles placées toutes dans la même direction, celle de notre avenir personnel, pour permettre à chacun d’entre nous de se faire sa place dans la société, au mieux à côté des autres, au pire contre les autres.
Mais la vie de tous n’est-elle pas avant tout faite de relations humaines – disputes, rivalités, jalousies, mais aussi amour, amitié, complicités... – de liens, de la dynamique des rapports que nous construisons avec ceux qui partagent notre vie quotidienne, dans notre cité planétaire ?
Nous avons souhaité développer cet opus de la revue autour de quelques grandes questions
Le dossier publie des articles de spécialistes autour de questionnements communs : pourquoi le déplacement est-il le moteur de la création littéraire ? Quel imaginaire singulier, dans le vaste domaine littéraire, produit l’exil ? Quels sont les registres et les langues à mobiliser pour inventer des formes stylistiques radicales ? Enfin, si « gagner sa langue d’écrivain » dépend des scènes littéraires, à quel prix faut-il se soumettre aux codes esthétiques et aux procédures qui font la célébrité du moment ? Nécessité existentielle pour l’écrivain, l’acte d’écriture interroge nos certitudes et nos représentations ; c’est son regard subversif sur les réalités migratoires dont nous avons besoin en ce moment.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 280-281, avril-mai 2020, pp. 11-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Relation équipe éducative-famille, Crèche, Accompagnement, Vulnérabilité, Précarité, Développement sensoriel, Milieu naturel, Jardinage, Psychologie du développement, Créativité, Professionnel de l'enfance, Parents, Création, Jeu, Art, Expression plastique, Coéducation, Confiance, Halte-garderie, Coopération
Depuis une vingtaine d'années, la multiplication des structures petite enfance a permis l'émergence de lieux d'accueil innovants et atypiques. Ces lieux partent souvent d'une idée simple : celle de répondre, de la manière la plus adaptée, au besoin particulier d'un public ciblé, sur un territoire donné (...)
L’auteur a eu le plaisir de rencontrer et d’accompagner un certain nombre de participants dans le cadre du Collectif Les Arts à souhait de Bergerac, association qui s’est fixé comme projet de réunir deux mondes souvent séparés, étrangers l’un l’autre, et qui ont entretenu pendant longtemps des rapports marqués du sceau de la méfiance et du dénigrement : la culture et le social. Ainsi, ce collectif tente de remettre en question la notion même de chef d’œuvre pour laisser place à une dimension plus ouverte, démocratique et vivante de l’œuvre en train de se créer, à travers un travail centré sur l’humain, en s’attachant aux personnes, à leur itinéraire, leurs sensibilités, leurs goûts et leurs désirs.
L’auteur nous invite à une lecture croisée d’auteurs, convoquée de manière singulière dans un plaisir de lecture jamais déçu. Elle propose une réflexion sur le processus créateur à l’œuvre dans la création littéraire, s’appuyant sur les échanges de points de vue entre J.-B. Pontalis et M. de M’Uzan, puis sur le travail de D. Anzieu. Enfin, à travers la lecture de P. Modiano, entre réalité et fiction, entre espaces, lieux et temporalités, elle retrouve ces éprouvés d’inquiétante étrangeté en soi, en l’autre, qui décrivent une sensation proche du vacillement identitaire du créateur.