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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Identités professionnelles : aujourd'hui

Article de Jean Luc Boero, Xavier Bouchereau, Yves Faucoup, Vinceet al.

Paru dans la revue Lien social, hors-série n° Numéro de soutien, avril 2023, pp. 15-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Identité professionnelle, Vulnérabilité, Relation professionnelle, Éducateur spécialisé, Professionnalisation, Solidarité, Stage, AEMO, Assistant de service social, Changement, Emploi précaire, Modèle familial, Équipe, Conflit, Reconnaissance, Formation professionnelle, Accueil

- Garants des idéaux de fraternité et d'égalité
- Des lieux pour s'écrire
- Le social, toujours
- Arranger et déranger
- Respectons nos identités professionnelles, soutenons Lien Social !
- Est-ce que le monde est sérieux ?
- Quelle identité professionnelle ?
- Qui suis-je, d'où je viens
- Éducateurs spécialisés, vos papiers !
- Choisir ses mots
- Mon identité : brise les cloisons
- Le travail social est tisseur de lien

Ne le prends pas pour toi ! (2e partie)

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 230, juin-juillet 2022, pp. 34-39.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Communication, Culture professionnelle, Relation professionnelle, Reconnaissance, Conflit

Le mois dernier, nous avons essayé de comprendre ce qui se passe quand, alors qu'un collègue tente de partager une question ou un désaccord, l'autre "le prend pour lui ou elle", mettant ainsi un frein à la réflexion partagée dans le but d'une résolution de problème. Ce mois-ci, nous explorons la réponse : est-il possible de se faire comprendre, et si oui... comment ?

Ne le prends pas pour toi ! (1ère partie)

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 229, mai 2022, pp. 36-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Communication, Culture professionnelle, Relation professionnelle, Reconnaissance, Conflit

Aujourd'hui, nous explorons un élément important et plutôt universel de la relation professionnelle : il s'agit de savoir se dire quand quelque chose ne va pas, avec pour finalité de traiter le problème. Pour cela, je dois pouvoir m'adresser à mon collègue sans qu'il prenne "tout pour lui". Ce mois-ci, nous allons explorer la première partie de cette réflexion : comprendre ce qui se passe. Le mois prochain, nous explorerons les réponses à apporter (est-il possible de se faire comprendre, et si oui... comment ?).

Comment faire face à la tyrannie d’un membre de l’équipe ?

Article de Christine Maurey, Ludwig Maquet

Paru dans la revue Lien social, n° 1297, 8 au 28 juin 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Harcèlement moral, Pouvoir, Conflit, Supervision, Direction

Depuis l’invention du concept de «  pervers narcissique  » en 1986 par Paul-Claude Racamier, on en voit partout. Bien sûr, ce profil existait déjà avant. Et depuis, il n’a pas disparu, son degré de nuisance étant proportionnel à son niveau de pouvoir.

Le fossé qui sépare les cadres de leurs équipes

Article de Laurent Sautereau

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3189, 18 décembre 2020, pp. 34-35.

Mots clés : Travail social : Métiers, Management, Organisation du travail, Cadre, Absence, Travailleur social, Crise, Épidémie, Relation interpersonnelle, Conflit, Participation, Accompagnement, Équipe

Le confinement du printemps dernier a révélé des tensions au sein des équipes. Individualisme et décrédibilisation des institutions comptent parmi les explications de cette perte de confiance en l’autre. Pourtant, des changements dans le management, inspirés des méthodes d’accompagnement des usagers, pourraient apporter des solutions, selon Laurent Sauterau, docteur en sciences de l’éducation.

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Être une équipe, faire équipe

Article de François Chobeaux, Saül Karsz, Hamdou Sy, Monique Besseet al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 144, 4e trimestre 2019, pp. 13-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Travail d'équipe, Conflit, Projet, Éthique, Motivation, Décision, Établissement social et médicosocial, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Intervention sociale, Pluridisciplinarité, Compétence, Accompagnement, Supervision, Transfert, Coordination, Solidarité, Confiance, Psychosociologie, Psychiatrie, Infirmier

Être une équipe n’est jamais acquis, sauf dans les déclarations formelles. Car une équipe ce n’est pas qu’un groupe, un amalgame, c’est un partage voulu, des interactions assumées, des connivences analysées, des cohérences recherchées, des solidarités en actes, des frottements humains aussi.
Mais l’équipe, c’est qui ? À voir les « réunions d’équipes », ce serait de plus en plus seulement ceux et celles qui sont en contact direct et permanent avec les usagers, les destinataires. Qu’en est-il alors des cadres, des psys et des paramédicaux ? Et de cette nouvelle espèce : les coordonnateurs ? Quel périmètre pour l’équipe ? Une équipe unique ou bien des équipes multiples ? Et cette multiplicité est-elle complémentaire (interdisciplinarité) ou intégrative (transdisciplinarité) ?
Faire équipe est un processus exigeant, complexe, et en remaniement permanent, comme en témoignent les solides réflexions et propositions portées par ce dossier.

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