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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Bion : La pensée au travail

Article de Ana de Staal, Marie José Durieux, Béatrice Ithier, et al.

Paru dans la revue Le Carnet Psy, n° 267, janvier-février 2024, pp. 23-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Psychanalyse, Enfant, Pensée, Concept, Lien social, Maternage, Fonction contenante, Rêve, ASE, Communication, Supervision, Bion (Wilfred Ruprecht)

Auteur réputé difficile d’accès, Bion nous a légué un ensemble de concepts opaques à première vue, mais fort utiles pour l’élaboration du travail clinique. En fait, la difficulté que l’on peut rencontrer à sa lecture est la même que celle que nous éprouvons face à tout penseur qui s’aventure au-delà des copier-coller de la doxa. Leur pensée est alors complexe, certes, mais surtout, elle ne cesse de varier, d’être retravaillée, de se questionner et de se réarticuler. En ce sens, la difficulté avec la pensée de Bion, c’est qu’elle nous oblige tout simplement à penser avec lui, et, plus encore, à penser (avec) nos propres pensées.

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Donald W. Winnicott : le développement psychique du bébé

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 362, octobre 2023, pp. 67-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Concept, Enfant, Psychanalyse, Psychologie, Affectivité, Psychologie du développement, Winnicott (Donald Woods)

Pédiatre et psychanalyste anglais du début du 20e siècle, penseur influent toujours très populaire aujourd’hui, Donald W. Winnicott est un des premiers à s’être intéressé au rôle central de l’environnement dans la construction psychique du bébé. On lui doit des concepts tels que « l’objet transitionnel », « la mère suffisamment bonne» ou encore le « faux self ».

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Le concept de l’hystérie revisité : à propos d’un cas clinique d’hystérie infantile

Article de Hélène Lazaratou, Flora Koliouli, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 111-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Hystérie, Concept, Psychopathologie, Récit de vie, Maladie psychosomatique, Trouble de la personnalité

Le concept de l’hystérie comme entité clinique a subi plusieurs transformations. Cet article a comme visée de souligner la nécessité de l’existence de la catégorie diagnostique de l’hystérie dans les systèmes classificatoires contemporains à l’aide d’un cas clinique d’hystérie infantile, en Grèce. Nous présentons le cas de Georgia, âgée de 11 ans, sa symptomatologie, son anamnèse, l’entretien clinique avec la fille et avec sa mère, ainsi que les suivis psychologiques. Dans ce cas clinique, la construction de plusieurs symptômes se conforment à la signification des mots et des prénoms de ses proches. Nous discutons la pertinence du concept d’hystérie chez l’enfant et l’adolescent, le diagnostic différentiel et les formulations psychodynamiques qui l’accompagnent.

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La vitalité découvreuse : un bain artistique, culturel et langagier

Article de Frédérique Dupin

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 314, février 2023, pp. 28-30.

Mots clés : Éveil, Enfant, Créativité, Art, Culture, Observation, Pédagogie, Langage, Concept, Jeu, Liberté, Posture professionnelle, Geste, Plaisir, Peinture

Le concept de vitalité découvreuse a été développé et analysé par l’association Petit Pois au cours de ces dix dernières années, lors desquelles des ateliers de peinture ont été proposés aux tout-petits. La superpatouille est conçue comme un espace de jeu libre où sont valorisées toutes les initiatives et la gratuité du geste. Il s’agit de tracer, d’écrire, au sens propre comme au figuré, une histoire commune accueillant toutes les cultures et tous les âges. Cet article revient sur le cadre de l’activité, les supports culturels utilisés, la posture professionnelle, l’analyse des réponses et du plaisir des enfants, etc. [

De l’enfance victime de la guerre à l’enfance inadaptée. Questions d’échelles et de classifications : le rôle expert des SEPEG dans la sortie de guerre des enfants européens (1944-1951)

Article de Samuel Boussion

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 28, automne 2022.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Concept, Enfance en danger, Approche historique, Guerre, Inadaptation sociale, Traumatisme, 1944-1951

Cet article propose de questionner par une approche diachronique la catégorie de « l’enfance victime de la guerre », réactivée dans l’après-Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de voir comment elle se construit et se décline à la fois sur les plans épistémologique, étiologique, scientifique mais aussi du côté des pratiques professionnelles à l’heure où se constitue, en France notamment, une catégorie issue des nosographies psychiatriques : l’enfance dite « inadaptée ». Sur ce terrain, les Semaines internationales d’étude pour l’enfance victime de la guerre (SEPEG), fondées en 1944 en Suisse, offrent un observatoire intéressant du rôle des experts de l’enfance en sortie de guerre, jusqu’à leur dissolution en 1951.
Il s’agit d’éclairer la construction par les acteurs des savoirs « experts » sur l’enfance, mais aussi leur réception, leur appropriation et traduction, en somme leur dissémination, par les professionnels du travail social, de la médecine ou encore de l’éducation. Cette mise en catégorie constitue alors une étape dans la montée d’une expertise et la fabrication, au fil de rencontres internationales, d’un consensus. Cela ne se fait ni sans heurt ni sans débat, par exemple à l’occasion de la définition du traumatisme de guerre des enfants et de la reconnaissance du corpus analytique. Enfin, cet article aborde la production de savoirs et pratiques professionnelles autour de la figure de l’enfant de la guerre, vue à travers le prisme d’hybridations multiples.

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Article de Laurence Serbouti

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 110-114.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Reconnaissance, Sociologie, Théorie, Concept, Bibliographie, Minorité culturelle, Travail, Précarité, Travail social, Enfant

Reconnaissance : concept et théories
Reconnaissance : champs d’application
Public précaire
Les minorités ethniques
L’enfant
Le travail
Le travail social
Conséquences du manque de reconnaissance

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Influences des apports de la psychanalyse anglaise, après Klein, Bion, Winnicott, Balint...

Article de Francis Drossart, Fleur Breil, Catherine Pagès, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 235, décembre 2018, pp. 17-163.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Théorie, Concept, Psychopathologie, Enfant, Nourrisson, Autisme, Contre-transfert, Transfert, Médecine, Approche clinique, Transmission, Klein (Mélanie), Bion (Wilfred Ruprecht), Steiner (John), Winnicott (Donald Woods), Balint (Michael), Metzer (Donald), Gammill (James), Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

L’objectif de ce numéro 235 est d’évoquer -sans prétention exhaustive-, les apports conséquents de plusieurs grands psychanalystes britanniques, pour l’ensemble du corpus clinique et théorique de la psychanalyse. Malgré une diffusion parfois sélective et plus tardive en France qu’en d’autres pays européens et d’Amérique du Sud-, ces apports nourrissent désormais la pratique, et témoignent de la richesse de leurs avancées et perspectives permettant une approche de plus en plus subtile de l’évolution intra et intersubjective de nos psychismes.

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La médiation : du concept aux applications

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 6-148.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Concept, Adolescent, Corps, Groupe, Psychanalyse, Outil, Thérapie, Cirque, Psychomotricité, Jeu, Écoute, Parole, Enfant, Migration, Jeu vidéo, Psychothérapie, Art

Depuis longtemps, dans les pratiques soignantes avec les enfants et les adolescents, des médias ont été utilisés pour faciliter la relation thérapeutique. L’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’information, établir les relations, est aussi nommée médiation. La définition de cette activité varie selon les contextes d’application. Elle est aujourd’hui très prisée en matière de résolution des conflits, en particulier au niveau judiciaire et dans les relations familiales.
Des concepts théoriques aux différentes applications, ce numéro propose de réactualiser ces notions au regard des connaissances et pratiques actuelles dans le domaine de l’enfance.

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Comment le corps vient à l'enfant ? Quelques enjeux autour des représentations corporelles au cours du développement

Article de Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 145-165.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Image du corps, Enfant, Image mentale, Pulsion, Concept, Corps, Jeune enfant

La rencontre clinique avec le jeune enfant, que son développement soit harmonieux ou marqué par des souffrances diverses, met en tout cas en avant la nécessité impérieuse à devoir habiter son corps, se l’approprier subjectivement et s’en construire des représentations.

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La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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