PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 285, juin 2022, pp. 83-93.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Contrôle social, Assistant de service social, Changement social, Évolution, Service public
Pour développer les questions posées par la revue, je propose dans cet article une réflexion en trois parties distinctes. Après avoir introduit notre sujet dans l’actualité sociale de ce début d’année 2022, j’exposerai les concepts de contrôle social et de changement social au cœur des analyses du travail social. Enfin, j’aborderai les conséquences de la loi de transformation de la fonction publique et les évolutions de notre profession en lien avec la situation économique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3229, 15 octobre 2021, pp. 6-12.
Mots clés : Autorité, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Adaptation, Évolution, Modèle, Éducation, Valeur, Jeune en difficulté, Changement social
Dossier composé de 4 articles :
- Autorité : un cadre sécurisant
- L’autorité, une exigence délicate à appréhender
- « Nous vivons une mutation sociétale qui modifie le rapport à l’autorité »
- « Ne jamais être dans la toute-puissance »
Article de Vincent Bompard, Georges Gaillard, Khedidja Benarab
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 209-221.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement, Changement social, Conditions de travail, Conflit, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement social et médicosocial, Étude de cas, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Responsabilité, Valeur, Vie institutionnelle, Violence institutionnelle
Les profondes transformations contemporaines des organisations institutionnelles nous conduisent à nous rendre attentifs à la manière dont les fonctions instituantes peuvent être garanties dans ce contexte de mutations et permettre la continuité de l’investissement de la « tâche primaire ». L’extension du libéralisme dans le champ des pratiques du soin met en péril les agencements groupaux d’équipes potentialisant leurs fragilités narcissiques et leurs paradoxes mortifères. Les auteurs se proposent d’interroger ces mouvements à partir d’une intervention d’« analyse institutionnelle » dans une institution de soin. Cette intervention conduite à plusieurs vise dès lors à maintenir vivant entre professionnels d’une institution ce que produit la vie psychique groupale, de travailler à faire (ré)émerger un ou des collectifs institutionnels par le passage par la conflictualisation et la métaphorisation afin de réouvrir du futur.
Article de Patricia Bessaoud Alonso, Juliette Clément
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 83-96.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Autorité parentale, Changement social, Évolution, Famille, Famille monoparentale, Histoire familiale, Homoparentalité, Individualisme, Institution, Intérêt de l'enfant, Mariage, Parentalité, Paternité, Patriarcat, Père, Pouvoir, Recherche, Relation enfant-père, Représentation sociale, Sociologie, Témoignage, Vie institutionnelle
L’institution familiale s’est transformée ces dernières décennies à la faveur d’un processus assujetti à un arsenal législatif, aux mutations sociétales et aux politiques publiques mises en œuvre. L’individualisme prend corps au sein de la famille avec une expression du désir exacerbé autour de la parentalité et plus singulièrement de la paternité. L’institution est revisitée à travers la place du père, biologique ou non, quelles que soient la configuration familiale et l’orientation sexuelle. Les pères sont-ils des analyseurs des familles contemporaines ?
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 179-191.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Association, Accompagnement, Citoyenneté, Changement social, Éducation populaire, Évolution, Expérience, Militantisme, Participation, Pratique professionnelle, Projet, Solidarité, Vie associative
Partant du constat que l’initiative autonome de citoyens porteurs de projets solidaires ou écologiques constitue un nouveau mode d’engagement et de participation politique, cet article procède à une comparaison des pratiques d’accompagnement de ces dynamiques mises en œuvre par deux associations. À partir d’une analyse qualitative de leur posture, des objectifs poursuivis et des ressources mises à disposition, il fait apparaître deux approches de l’initiative citoyenne : l’une imprégnée par les logiques marchandes et managériales, qui met l’accent sur la croissance et la performance des projets, l’autre marquée par l’éducation populaire et le solidarisme, soucieuse de libérer le potentiel créatif des individus. Les rationalités qui les sous-tendent déterminent alors le modèle de société que ces associations contribuent à construire, nourrissant la réflexion quant à l’évolution des stratégies de transformation sociale.
À l’initiative de certains segments professionnels, généralement militants, le champ du travail social est aujourd’hui en pleine réinvention. C’est sur la base de ce premier constat que la formation-action « Réinventer l’éducation populaire et le travail social dans les quartiers » est née en 2015. En son sein, des professionnels, des militants et des sociologues ont cherché à faire évoluer l’intervention sociale dans le sens d’une plus grande prise en compte des rapports sociaux inégalitaires qui structurent la société, dans l’idée de faire que l’empowerment devienne autre chose qu’un mot d’ordre néolibéral. Pour cela, ils ont puisé dans les traditions militantes de l’éducation populaire et de l’organizing, mais aussi dans les savoirs issus de la sociologie matérialiste. Cet article a pour objectif de revenir sur cette expérimentation, c’est à dire sur les considérations théoriques qui ont présidé à sa conception, sur sa mise en pratique ou encore sur ses débouchés.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3088, 14 décembre 2018, p. 21.
Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur isolé étranger, Travail social, Formation professionnelle continue, Éducateur spécialisé, Évolution, Changement social
Quel positionnement adopter face au fichier national biométrique ? Faut-il respecter le choix d’orientation d’un jeune mineur isolé quand le secteur choisi est bouché ? Les interrogations sont nombreuses pour les travailleurs sociaux qui interviennent auprès des mineurs non accompagnés et qui étaient réunis à l’occasion de la journée de rencontres organisée par l’Association nationale des cadres du social (Andesi), vendredi 7 décembre.
Article de Jonathan Sklar, Sophia Mappa, Pierre de Senarclens, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 233, juin 2018, pp. 9-133.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Politique, Traumatisme, Nationalisme, Individu, Changement social, Peur, Agressivité, Identité collective, Aliénation, Genre, Solidarité, Militantisme, Guerre, Évolution, Société
« Notre humanité, dont les faiblesses sont sources de dangers, est par ailleurs particulièrement douée pour la production scientifique et technique. Elle est capable d’inventer des instruments remarquablement efficaces mais elle n’a pas la maturité morale suffisante pour s’en servir correctement, ni pour le bien de tous, ni pour la préservation de la nature. » - Judith Dupont. Le numéro Psychanalyse, politique et société souhaite examiner dans quelle mesure la pensée psychanalytique peut apporter quelques lumières sur le fonctionnement politique et social des humains et le développement de celui-ci.
Article de Bernard Fusulier, Chantal Nicole Drancourt
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 76-93.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail-Emploi, Organisation sociale, Changement social, Travail, Genre, Évolution, Rôle social, Action collective
La notion de société multiactive renvoie à un régime d'activité de type nouveau. L'ancien est celui dans lequel nous vivons encore aujourd'hui : c'est un régime qui se caractérise par l'adossement de la définition de l'activité sur un et un seul signifiant : l'emploi. Ce référentiel d'organisation du régime d'activité a permis de construire la société salariale, mais il montre aujourd’hui ses limites dans un contexte structurel et culturel en changement profond. Face à la nécessité d'une réelle disruption, les auteurs proposent, à partir d’une approche genre, un scénario alternatif de l'organisation
sociétale : la société multiactive, qui s'enracine dans des pratiques individuelles et institutionnelles innovantes déjà à l'œuvre. Il s'agit alors de repenser le logiciel social en vue de reconnaître la contribution de chacun.e aux activités productrices à la fois de biens communs et de bien-être, sans qu'aucune ne soit distribuée en fonction du genre.