PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 209-210, décembre 2023, pp. 72-79.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Décentralisation, Territoire, Action sociale, CAF, Banque de données, Précarité, Diagnostic, Quartier prioritaire
La profusion de données mobilisables pour effectuer des diagnostics territoriaux, notamment dans le domaine social, conduit à s’interroger sur l’apport spécifique des différentes sources utilisées. À travers plusieurs exemples, cet article présente l’utilité des données des caisses d’allocations familiales (Caf) pour analyser les territoires, ces dernières prenant toute leur valeur dans leur complémentarité avec d’autres sources. Les données Caf permettent d’affiner les diagnostics territoriaux en les liant directement à l’action publique, selon le triptyque « besoins, offre, usage ».
Paru dans la revue Vie sociale, n° 41-42, juin 2023, pp. 155-168.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Famille, Acteur social, Intervention sociale, Objectif, CAF, Service public, Territoire, Décentralisation, Politique familiale
La « politique familiale » est une politique complexe par nature car elle recouvre une multitude d’objectifs qui se sont stratifiés au fil du temps, impacte de nombreux domaines et repose sur de nombreux acteurs aux modalités d’intervention diverses. Le jeu d’acteurs qui en découle, au sein duquel l’État joue un rôle prépondérant, est malaisé, nuit à la cohérence et à la lisibilité du système et souvent à son efficacité. Les hésitations entre décentralisation et déconcentration, la libéralisation du secteur des services, les concurrences qui en procèdent amplifient ces errements et impactent les usagers.
Cette politique familiale de plus en plus compliquée à mettre en œuvre mêle désormais des intervenants de plus en plus nombreux sans que pour autant sa cohérence soit organisée autour d’un pilote ou d’un chef de file. Émergent dès lors, soit au sein des organisations et des caf en particulier (polyvalence, processus, mutualisation…), soit à l’extérieur (maisons de service public, néo-services publics…), des tentatives d’organisation coordonnées et finalisées. Pour l’essentiel segmentées sur des objectifs précis, ces organisations ne répondent pas aux besoins de proximité, de globalité et de transversalité auxquels devrait s’attacher un vrai service public des familles.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 245-246, mars-avril 2020, pp. 15-17.
Mots clés : Action sociale et médicosociale, Épidémie, Département, Collectivité territoriale, Décentralisation, CAF, ARS, Coopération, AAH, RSA, Prestation de compensation du handicap, Prestation sociale
Bien que les médias aient peu parlé de l'action des départements durant cette période de crise, ceux-ci ont joué un rôle important, auprès des établissements et services du champ social et médico-social, et auprès des communes. Ils ont d'ailleurs souvent été amenés à accroître le champ de leurs responsabilités compte tenu de l'indisponibilité de certains ARS. Nous avons demandé à Jean-Paul Raymond, président de l'Andass et directeur de l'action sociale de la ville de Paris de nous faire part de son analyse du rôle des départements.
Lorsque le RMI est instauré en 1989, c'est pour apporter une réponse adaptée à un phénomène nouveau :" l'enrracinement d'un chomage de masse qui déplace la responsabilité de l'individu vers la société". Quinze ans après, de nombreux rapports, analyses des résultats, recommandations.., le 1 décembre 2008, le Revenu de solidarité est créé. Retour et bilan sur le fonctionnement de ces 2 dispositifs.