PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Spirale, n° 91, novembre 2019, pp. 15-119.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Éducation, Pratique éducative, Théorie, Bientraitance, Soutien à la parentalité, Responsabilité, Parents, Langage, Bien-être, Jeune enfant, Norme sociale
Livres, blogs, stages, conférences... L’éducation positive est partout, multipliant les incitations à une « parentalité bienveillante », non-violente. Les 10 commandements de la parentalité positive, les 14 outils de parentalité positive, les 5 clés pour tout comprendre de votre enfant...! Mais cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Contribue-t-elle à cultiver le bonheur en famille, à développer l’équilibre des enfants et à rendre leur vie future harmonieuse et sereine ? D’où s’origine cet engouement actuel pour éducation positive et parentalité bienveillante ? Comment se définissent leurs concepts ? Quelles sont leurs promesses ? Contribuent-elles à révéler les « compétences » parentales ou au contraire à culpabiliser davantage les parents, qui franchement ne sont pas en reste dans ce domaine !
Au total, la parentalité positive est-elle aussi positive qu’on le dit ? Peut-on aujourd’hui faire preuve de réticences voire de défiance, à l’égard de cette proposition ? Difficile d’être opposé à l’idée d’empathie, de bienveillance, de sérénité et de bonheur ? Qui oserait ?
Que peut bien nous apporter la philosophie pour la conduite de notre vie ?...Chacun emprunte sa voie mais gageons que les enseignements des philosophes peuvent aider à construire la sienne. Se décentrer, voir le monde et la place de l'homme sous un autre jour, pas simplement pour penser mais aussi pour vivre différemment. Avec un souci éthique : mettre en cohérence ses idées et son existence. Ce qui n'est pas en soi une mince affaire mais, sinon, à quoi bon penser ?
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 49, n° 3, pp. 613-637.
Mots clés : Relation professionnelle, Sociologie, Réseau, Relation, Relation interpersonnelle, Sélection, Cognition, Modèle, Théorie, Interaction, Travail, Bien-être, CAPITAL SOCIAL, CONFIANCE
Nous estimons que les explications sociologiques proposées dans le cadre du capital social pour expliquer le bien-être individuel sont incomplètes car elles ne font pas de distinction entre les mécanismes d'influence interpersonnelle et de sélection d'une part, et les processus cognitifs intrapersonnels d'autre part. Dans ce but, trois modèles théoriques de l'interaction dynamique entre la confiance interpersonnelle et la satisfaction au travail servent à élaborer et à tester empiriquement six hypothèses. (...) Les données du réseau social longitudinal intra-organisationnel d'une société d'hébergement néerlandaise (n = 57) sont utilisées pour tester simultanément ces six hypothèses. Nous constatons un effet de contamination significatif, mais rien ne vient appuyer l'effet de popularité ni aucun des effets de sélection. De plus, contrairement à nos attentes, les employés dont le degré de satisfaction au travail est faible sont nettement plus susceptibles de développer des relations de confiance envers les autres.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2007, pp. 13-34.
Mots clés : État-providence, Théorie, Risque, Assurance, Protection sociale, Droit du travail, Service public, Politique de l'emploi, Bien-être, Légitimation, EWALD (FRANCOIS)