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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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“L’expérience de la xénophobie crée un besoin crucial de reconnaissance”

Article de Brigitte Bègue, Ya-Han Chuang

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3216, 2 juillet 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étude de milieu, Sociologie, Immigration, Stéréotype, Racisme, Victime, Violence, Génération, Jeune, Communauté, Besoin, Reconnaissance

Pendant près de dix ans, cette chercheuse a suivi des immigrés chinois de différentes générations. En leur donnant la parole dans un ouvrage, elle dévoile les préjugés racistes dont ils sont victimes et la mobilisation de la jeune génération qui ne veut pas rester silencieuse.

Traduire l'exil : l'enjeu central des langues

Article de Alexandra Galitzine Loumpet, Marie Caroline Saglio Yatzimirsky, Moayed Assaf, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 3-38.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Langue étrangère, Droit d'asile, Demande, Dossier administratif, Interprétariat, Besoin, Accès aux droits, Non-recours, Droit des étrangers, Violence institutionnelle, Médiation, Trafic d'être humain

En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction.

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