PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Monique Besse, Jean François Gomez, Eugénie Poret, Marie Claude Egryet al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 13-84.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Éducation spécialisée, Formation, Transmission, Éducation nouvelle, Jeune enfant, Psychanalyse, Éthique, Autisme, Psychose infantile, GEM, Empowerment, Autonomie, Don, Propriété, Complexe d'Œdipe
Que faut-il pour qu’une équipe, une structure, un établissement soient vivants ? Il faut qu’ils respirent, qu’ils bougent. Surtout pas qu’ils s’installent dans les habitudes, les routines, avec l’application attentive des recueils de bonnes pratiques comme seul guide. Ne pas se laisser instituer jusqu’à en étouffer, laisser vivre ce qui bouge, change, interpelle, pour s’en nourrir.
C’est une tâche complexe et permanente qui concerne les organismes gestionnaires, publics et associatifs, les directions, les équipes au travail, et les usagers, non pas dans l’application stricte et facile de la loi de 2002, mais comme centres des actions à conduire. Voici un inventaire d’actions existantes, donc possibles.
Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 18-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychose infantile, TED, Autisme, Hôpital de jour, Espace, Psychose
L’auteur aborde la dimension psychopathologique des psychoses infantiles (TED, F84) depuis le dispositif d’un hôpital de jour pour adultes à partir de 16 ans, accueillant principalement des schizophrènes. Après un détour historique et terminologique autour de l’autisme et de l’autoérotisme, l’auteur revient sur la clinique d’un envahissement massif de l’espace-temps institutionnel et de débordements physiques inépuisables ainsi que sur les modalités de leur traitement. Pour conclure sur les confins cliniques entre psychose infantile et psychose de l’adulte.
Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.
La distinction entre psychoses infantiles et autismes engage non seulement des questions scientifiques, cliniques et thérapeutiques. Elle porte un éclairage particulier sur l’histoire de la psychiatrie, notamment sur ses changements de paradigmes et de formalisation du diagnostic psychiatrique.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 65, janvier 2015, pp. 158-168.
Mots clés : Autisme, Psychose infantile, Psychodrame, Psychanalyse, Groupe
L'adaptation de la technique psychodramatique psychanalytique (ppdg) pour les états autistiques et psychotiques chez l'enfant, permet de développer l'intersubjectivité en différenciant les espaces primaire et secondaire et de créer l'espace transitionnel à l'origine du jeu, confrontant le patient à la séparation d'avec l'objet. L'ajout de deux règles et d'un médiateur, le déguisement, contient les processus archaïques et les transforme en processus primaires, voire secondaires.
Article de Fabien JOLY, Marc RODRIGUEZ, Eliane FERRAGUT, Maryse SIKSOUet al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 298, juin 2012, pp. 14-45.
Mots clés : Thérapie corporelle, Médiation, Théorisation, Souffrance psychique, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Psychose infantile, Autisme, Corps, Psychisme, Objet transitionnel, Psychomotricité, Psychothérapie, Cure analytique, Identification, Conte, Personnage, Thérapie de groupe
"...depuis longtemps, se sont dégagés des courants qui soit privilégient l'efficacité thérapeutique de l'acitivité créatrice et de l'expression des émotions, soit s'intéressent à la façon dont l'inconscient se manifeste en-dehors du langage implicite et permet, en retour, l'accès à la symbolisation.