PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Direction(s), n° 217, mars 2023, pp. 16-18.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail-Emploi, Autisme, Atelier et chantier d'insertion, Insertion professionnelle, Inclusion, TSA, Agriculture, Financement, Bénévolat, Emploi, Travailleur handicapé, Haute Garonne
Pour accompagner vers l'insertion professionnelle des jeunes adultes porteurs de troubles autistiques, l'association Autism'Pro a lancé, en 2020, un chantier d'insertion avec une activité de maraîchage biologique. Un dispositif innovant pour ce public, porté par une équipe resserée d'encadrants et de bénévoles issus du secteur médico-social.
Paru dans la revue Le Media social, 04 janvier 2023.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Autisme, Exclusion sociale, Handicap psychique, Insertion professionnelle, Jeune, Profession médicale, Socialisation, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Thérapie, Travailleur social, Bordeaux
À Bordeaux, l’association Le Nom Lieu utilise le numérique comme levier thérapeutique et d’insertion sociale et professionnelle auprès de jeunes en situation de souffrance psychique ou d’exclusion sociale. Elle intervient aussi auprès des professionnels du soin et du médico-social en les formant à l’usage des outils numériques pour les publics qu'ils accompagnent.
Cette contribution à deux voix s’est construite comme un dialogue qui enchâsse des perspectives, macro, méso et micro concernant l’éducation et les apprentissages à travers la diversité des apprenants. La diversité culturelle au sein du système français est un élément important dans l’appréhension de la situation de handicap, car elle donne à lire des phénomènes de société, des incompréhensions, des non-dits, qui ne facilitent pas le quotidien des personnes. Sur le plan épistémologique, l’objet de cet article est de situer les travaux scientifiques dans une entrée contextuelle au sein de laquelle les dimensions culturelles anthropologiques seront des sources explicatives (Sabatier, 2014). La situation territoriale envisagée est celle de Mayotte, en tant qu’illustration exemplaire et critique des liens entre classification du handicap et processus de désignation d’une situation de handicap. Ce dialogue imaginé entre des cultures et des contextes permet d’intégrer des paradoxes et des différences, en vue de les articuler en un tout ; c’est ce qu’on pourrait appeler la psychologie des contacts de cultures (Denoux, 2004). Nous tentons en même temps de contextualiser les questions posées par la classification du handicap, de les décontextualiser et de les recontextualiser, tels que le font S. Genevois et N. Wallian en 2020 dans le champ didactique, à partir de Mayotte ou du champ du handicap. L’intérêt de notre article ne réside donc pas dans une perspective centrée sur Mayotte, mais plutôt dans l’art de croiser autisme, handicap et contexte mahorais.
Paru dans la revue Direction(s), n° 193, janvier 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, GEM, Association, Pair aidant, Socialisation, Autonomie, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Inclusion, Mulhouse
Née à l'initiative de personnes avec trouble du spectre autistique, la Maison de l'autisme s'est constituée en groupe d'entraide mutuelle (GEM) en 2018. Première du genre dans ce domaine, l'association d'usagers mise sur la pair-aidance et l'autodétermination pour encourager la socialisation, l'autonomie et l'insertion professionnelle de ses adhérents.
Pour faire suite à la journée d'étude de novembre 2019 "Ce que l'autisme peut apporter à la société et inversement : pour une inclusion des personnes autistes", Les Cahiers du travail social souhaitent interroger les différents acteurs de l'autisme. Ils tentent notamment de comprendre comment ceux qui le côtoient au quotidien (éducateurs, psychologues, parents et autistes eux-mêmes !) ont saisi les différentes opportunités développées ces dernières années, qu'il s'agisse de nouveaux dispositifs ou de pistes en matière d'éducation et de socialisation.
Article de Fabien Trecourt, Jacques Hochmann, Cécile Klinger, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 325, mai 2020, pp. 28-57.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Handicap psychique, Prise en charge, Parents, École, Insertion professionnelle, Vieillissement
Tout le monde a une idée de ce qu’est l’autisme, mais personne ne pense à la même chose. Les uns imaginent des enfants prostrés, incapables de communiquer et risquant de se taper la tête contre les murs. D’autres songent à des génies hors normes, un peu geeks et parfois artistes, maladroits en société mais d’autant plus subversifs. Entre ces deux extrêmes – largement fantasmés –, chacun pioche des traits supposés typiques dans une palette presque infinie de comportements, symptômes et dispositions cognitives. Mais en réalité, en dépit de tendances communes, la diversité des formes d’autisme n’est pas loin d’épouser celle des individus, des personnalités ou encore des profils sociaux… Comment, dès lors, retracer l’histoire de l’autisme ? Peut-on identifier ses causes ou encore faire un état des lieux des prises en charge les plus prometteuses ? De l’« idiotie » aux « troubles du spectre de l’autisme », en passant par « l’autisme de Kanner » et « le syndrome d’Asperger », cette notion s’est beaucoup affinée depuis le 19e siècle. Elle semble désormais ne pouvoir être comprise qu’à travers une approche elle-même diversifiée et multidisciplinaire, puisant tant dans les sciences humaines et sociales que dans la médecine et les sciences naturelles, et prenant en compte une multiplicité de facteurs possibles. En toile de fond, à l’heure où de nombreux chercheurs dénoncent une tendance au surdiagnostic depuis les années 1980, la question demeure de savoir si ce que l’on désigne comme « autisme » relève toujours d’un même trouble, et si cette notion ne recouvre pas des réalités qui seront amenées à être encore mieux discernées à l’avenir.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3152, 20 mars 2020, pp. 30-34.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail-Emploi, Autisme, Association, Travail, Personne handicapée, Adaptation, Organisation du travail, Autonomie, Insertion professionnelle, Toulouse
À Toulouse, la boutique de jeux et de livres Witoa propose des stages à des personnes autistes afin qu’elles puissent développer leurs capacités sociales et professionnelles dans un environnement de travail sécurisant. Une alternative au milieu ordinaire, dans lequel il leur demeure très difficile de s’insérer.