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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Les personnes en situation de handicap ont droit à une sexualité digne"

Article de Adèle Cailleteau, Sheila Warembourg

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3307, juillet-août 2023, pp. 65-67.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Sexualité, Assistance sexuelle, Information sexuelle, Intimité

Comment vivre pleinement une relation affective et sexuelle dans une institution en toute intimité ? Quel est le rôle des sextoys en établissement ? Où faire l’amour quand on vit encore chez ses parents ? Si les interdits s’estompent progressivement, l’épanouissement des personnes en situation de handicap est encore largement entravé, selon la sexologue Sheila Warembourg.

Sexualité des usagers : vers la fin du tabou ?

Article de Aurélie Vion, Joséphine Sauvaire

Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Usager, Établissement social et médicosocial, Intimité, Accompagnement, Prévention, Information sexuelle, Homosexualité, Réfèrent, Handicap, Représentation sociale, Tabou, Assistance sexuelle, Éthique

Autrefois occultée voire carrément interdite, la vie intime des personnes accompagnées par les structures sociales et médico-sociales constitue désormais une liberté fondamentale mieux reconnue. Au-delà du débat sur l'assistance sexuelle qui concentre l'attention médiatique, la mise en oeuvre de ce droit questionne toujours l'organisation institutionnelle, les pratiques et l'éthique professionnelles.

Chargée de mission Lutte contre les discriminations à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) d'Ile-de-France, Joséphine Sauvaire a réalisé une étude sur l'accompagnement des personnes LGBTIQ dans les structures d'hébergement de la région. Selon elle, l'orientation sexuelle et l'identité de genre mériteraient d'être mieux prises en compte pour améliorer le soutien des personnes accueillies.

Toutes les structures du champ du handicap de la Croix-Rouge française disposent d'un référent Vie intime, affective et sexuelle. Portée au niveau national, la démarche vise à faire évoluer les pratiques. Zoom sur la maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lillers dans le Pas-de-Calais.

La maison d'enfant à caractère social (Mecs) La Grande Chaume, à Avallon (Yonne), fait appel aux professionnels formés aux violences sexuelles du groupement associatif Cithéa. Ceux-ci organisent des activités collectives thérapeutiques auprès des jeunes.

Les violences sexuelles : savoir les détecter ; écouter et accompagner la parole des victimes

Article de Laurence Hardy, Sadek Deghima, Jean-Luc Letellier, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 1, janvier 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Établissement social et médicosocial, Intimité, Corps, Maltraitance, Genre, Vulnérabilité, Directeur d'établissement, Silence, Culpabilité, Consentement, Handicap, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Harcèlement sexuel, Management, Démence sénile, Posture professionnelle, Information sexuelle, Prévention, Violence institutionnelle, Assistance sexuelle, Pouvoir

Il y a trois ans, le mouvement "#Me Too" libérait la parole de femmes victimes de violences sexuelles. Certaines ont décidé de parler ou de porter plainte. Un élan qui n’a pas atteint les établissement sociaux et médico-sociaux. Selon la dernière enquête de la Drees de juillet 2020, entre 2011 et 2018, les personnes en situation de handicap déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles. Malgré cette réalité factuelle, le sujet n’intéresse pas les décideurs. (...) Pourquoi les personnes vulnérables sont-elles si peu audibles ? Les raisons sont nombreuses. En établissement, les usagers vivent dans un environnement fermé où les comportements sont normés et où les actes de la vie quotidienne (comme la toilette intime) peuvent être réalisés par des professionnels. Le rapport au corps est biaisé pour des personnes trop souvent considérées comme des objets de soins. Et que dire de la prise en compte du désir ou de la gestion de la frustration ? Si la question du droit à une vie affective et sexuelle des usagers est plutôt récente, celle des violences est souvent enfermée derrière un mot générique : la maltraitance. La loi punit avec des circonstances aggravantes les agresseurs quand les victimes sont vulnérables. Mais que se passe-t-il quand l’agresseur est un homme nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer ? Quand une équipe découvre une agression, quelle est la procédure à suivre ? Qu’en est-il concrètement sur le terrain ?
Des initiatives sont prises par des établissements pour former et sensibiliser les équipes mais aussi les usagers. L’enjeu est de ne pas faire peser ce sujet sur les seules épaules des professionnels mais d’inclure les personnes vulnérables en leur transmettant une meilleure éducation à la sexualité et au refus des violences. D’autres établissements misent sur des groupes de parole pour les personnes fragiles. Les professionnels de terrain ont également un rôle central… Professionnels, directions, familles, usagers ; tous doivent prendre conscience de la réalité des violences sexuelles pour ne plus les ignorer.

Handicap : pour une généralisation de l’accompagnement sexuel

Article de Marcel Nuss

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3147, 14 février 2020, pp. 28-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Personne handicapée, Assistance sexuelle, Tolérance, Refoulement, Souffrance psychique

Développer l’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap. C’est l’un des objectifs de la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel. Une annonce accueillie avec une bienveillante prudence par l’Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel. Marcel Nuss, son président, appelle le gouvernement à dépasser ses contradictions.

“Le principal obstacle à la sexualité des personnes handicapées n’est pas leur handicap”

Article de Brigitte Bègue, Lucie Nayak

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3107, 19 avril 2019, pp. 28-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Sexualité, Norme sociale, Société, Contrainte, Institution, Assistance sexuelle, Droit

Malgré certaines avancées, la sexualité des personnes désignées comme handicapées mentales se heurte à de nombreux obstacles. Pourtant, elle n’a rien de spécifique, montre la sociologue Lucie Nayak dans son livre Sexualité et handicap mental, tiré d’une enquête en France et en Suisse.

L’autre libération sexuelle

Article de Jean Luc Letellier, Hélène Benedetti, Laurent Zoungrana, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1241, 11 décembre 2018 au 7 janvier 2019, pp. 5-35.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Établissement social et médicosocial, Intimité, Vie privée, Handicap, Foyer de vie, Assistance sexuelle, Personne handicapée, Polyhandicap, Détenu, Prison, Homosexualité, SDF, Adolescent, Femme, Information sexuelle, Identité sexuelle, Tabou, Psychose, Hôpital psychiatrique

« Ils » ne pensent qu’à ça… Pas vous ? N’est-il pas grand temps d’en parler ? Allons, une fois n’est pas coutume, parlons CUL. D’autant que les travailleurs sociaux le font très bien ! Quand le cul exclut, ne faut-il pas faire en sorte que le corps exulte ? Que faire ? En causer ? Oui, bien-sûr. Pour ce sixième numéro « forum », Lien Social a proposé à ses lecteurs de prendre la plume sur ce sujet brûlant. Le cul en institution, en prison, en fauteuil… Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander ? Non, pas tout. Mais un peu quand même.
Bonne lecture !

Sexualité en Ehpad. Le désir ne s'efface pas avec l'âge

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 149, mars 2018, pp. 15-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, EHPAD, Personne âgée, Affectivité, Couple, Représentation sociale, Libido, Assistance sexuelle, Accompagnement

L'âge n'efface pas le besoin d'affectivité, loin de là. Et pour certaines personnes il se concrétise pour des envies sexuelles. Malheureusement, dans ce domaine la France accuse un sérieux retard, et les établissements et leurs personnels restent souvent figés dans des jugements moralisants ou religieux. Les familles sont réticentes à la vie sexuelle de leurs parents et demandent aux professionnels d'assurer un désert affectif à leurs proche. Les directeurs d'Ehpad naviguent pour trouver un cadre rassurant à leurs équipes alors que le consentement des personnes souffrant de troubles cognitifs est souvent questionné par les professionnels.