PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes
Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 15-17.
Mots clés : Enfance-Famille, Animal, Famille, Enfant, Éducation, Attachement, Communication non-verbale, Confiance, Émotion, Besoin, Affectivité
Parmi les animaux domestiques en France, les chiens et les chats sont les plus fréquents, mais de nouveaux animaux de compagnie, comme les reptiles, s’ajoutent à la liste des poissons, des rongeurs et des autres animaux de ferme. L’être humain vit avec des animaux, petits ou grands, depuis longtemps. Mais se comprennent-ils vraiment ? Mesurent-ils réellement l’impact de leur rencontre ?
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 119, juillet-août 2019, pp. 54-55.
Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Animal, Attachement, Communication, Communication non-verbale, Développement, Développement sensoriel, Émotion, Enfant, Enfant malade, Éveil, Jeune enfant, Maladie, Médiation, Relation, Sens
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 18, novembre-décembre 2018, pp. 35-36.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Usager, Communication, Isolement, Communication non-verbale, Médiation, Animal
Le psychologue clinicien se trouve bien souvent démuni face à une personne n'ayant plus accès à l'échange verbal. Comment alors entrer en relation pour ne pas la laisser dans un isolement subi et que l'on peut supposer douloureux ? La question est de savoir comment accéder aux ressentis, au vécu intérieur, à la vie psychique du résident sans le support des mots, du langage. Plusieurs approches permettent d'établir ce pont entre soi et l'autre. La médiation animale est une possibilité. Sans être magique, ni miraculeuse, elle permet parfois l'instauration d'un véritable échange.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3020-3021, 21 juillet 2017, pp. 30-31.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Animal, Enfance en danger, Communication non-verbale, Médiation, Enfant handicapé
Compagnons privilégiés de l’homme, les animaux peuvent aussi être des partenaires de soins chez des enfants souffrant de troubles psychiques ou physiques. Quels bienfaits procurent ces thérapies alternatives en plein développement ? Réponses du pédopsychiatre Daniel Marcelli, qui vient de coordonner un livre sur le sujet.
Article de Marie Bourjade, Catherine Hobaiter, David A. Leavens, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2016, pp. 349-464.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Communication non-verbale, Geste, Animal, Acquisition du langage, Enfant, Autisme, HANDICAP AUDITIF
Comparer les compétences de différentes espèces animales a toujours été une source de connaissance, non seulement sur l'évolution des espèces, mais aussi sur les comportements humains. [...] Voici des spécialistes des primates non humains qui discutent de la signification du pointage en se référant à ses fonctions chez les primates que nous sommes, et voici des spécialistes du développement humain qui regardent l'évolution de la fonctionnalité du pointage en référence à son usage chez différents singes.