PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 12-14.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Zoothérapie, Médiation, Animal, Attachement, Objet transitionnel, Jouet, Développement sensoriel, Jeu, Rire, Affectivité, Empathie, Stimulation
La zoothérapie est un soin alternatif non médicamenteux qui se pratique avec un animal soigneusement sélectionné et éduqué pour qu’il soit le médiateur du thérapeute formé à cette discipline. Parmi les animaux le plus adaptés aux enfants, le chien, les équidés, comme le poney et l’âne, et le cochon d’Inde occupent une place importante.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 334, février 2020, pp. 15-17.
Mots clés : Enfance-Famille, Animal, Famille, Enfant, Éducation, Attachement, Communication non-verbale, Confiance, Émotion, Besoin, Affectivité
Parmi les animaux domestiques en France, les chiens et les chats sont les plus fréquents, mais de nouveaux animaux de compagnie, comme les reptiles, s’ajoutent à la liste des poissons, des rongeurs et des autres animaux de ferme. L’être humain vit avec des animaux, petits ou grands, depuis longtemps. Mais se comprennent-ils vraiment ? Mesurent-ils réellement l’impact de leur rencontre ?
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 123, mars-avril-mai 2020, pp. 28-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Animal, Attachement, Développement cognitif, Enfant, Estime de soi, Éveil, Interaction, Jeune enfant, Médiation, Résilience, Thérapie
Le journal des professionnels de l'enfance - Recherches
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 119, juillet-août 2019, pp. 54-55.
Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Animal, Attachement, Communication, Communication non-verbale, Développement, Développement sensoriel, Émotion, Enfant, Enfant malade, Éveil, Jeune enfant, Maladie, Médiation, Relation, Sens
Aimer et être aimé, un besoin fondamental ? C’est ce que prône la théorie de l’attachement, qui hisse les relations humaines au sommet des besoins de l’enfant. Dans son développement, le petit enfant a besoin de se référer à une figure parentale qui représente un havre de paix. En fonction des relations établies avec cette figure de référence, il va construire un modèle d’attachement qui guidera ses interactions avec les autres tout au long de sa vie.
Après avoir longtemps été controversée en France, la théorie de l’attachement témoigne aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans nombre de secteurs : neurosciences, protection de l’enfance, soins aux personnes âgées, psychologie de la personnalité, psychologie sociale… Elle semble fédérer un large éventail de théoriciens d’horizons parfois très divers....
Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 210, 2019, pp. 27-164.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Anthropologie, Écologie, Rite, Mort, Attachement, Souffrance, Bioéthique, Groupe de pression, Comportement alimentaire
Dans un contexte de déclin de la biodiversité et d’extinction de différentes espèces animales, qu’accompagne une multiplication des animaux de compagnie depuis soixante ans (la moitié des habitants en possèdent au moins un, de nos jours, en France), se réanime un débat très ancien sur les relations entre humanité et animalité. Beaucoup de personnes donnent des noms humains à leurs animaux de compagnie, transgressant ainsi un vieil interdit tacite qui tend à disparaître. La prise en compte de la souffrance animale est considérée de nos jours comme de plus en plus légitime ; elle met en cause l’élevage et favorise différentes formes de végétarisme. On nomme « animalisme » ce vaste mouvement d’attention aux animaux et de volonté d’égalité entre eux et les humains.
Cependant, l’animalisme consacre une égalité paradoxale en cela qu’elle nie aux humains – nonobstant qualités d’animaux – le droit d’être carnivores, droit qu’elle reconnaît pourtant à d’autres animaux. Cet animalisme ordinaire a un versant plus scientifique. De nombreux auteurs, se revendiquant de l’interspécisme et de l’éthique de l’environnement ou encore de l’éthologie, quelquefois de la psychologie évolutionniste ou de la paléontologie, mettent en cause aujourd’hui le clivage fondateur de l’humanisme et de la hiérarchie des espèces, renouant ainsi avec la sociobiologie des années 1970. Ils alimentent la réflexion de certaines fractions du mouvement de défense des animaux, ainsi que du mouvement écologiste (notamment « l’écologie profonde »). Le grand retour du naturalisme dans les sciences humaines met aujourd’hui en question les fondements de la socio-anthropologie en niant toute spécificité ou toute essence particulière à l’humain. Mais, en prétendant que les animaux ont une culture, créent des institutions équivalant aux nôtres, ne favorise-t-on pas l’anthropomorphisme et ne commet-on pas de grossières erreurs anthropologiques ?