PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Olivier Van Caemerbèke, Jean Louis Sanchez
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 279-280, Septembre-octobre 2023, pp. 18-25.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Pauvreté, Crise économique, Inflation, Conjoncture économique, Association, Bénévolat, Restos du coeur
Début septembre, Patrice Douret, président des Restos du Cœur, appelait à l'aide : l'association fondée par Coluche risquait de mettre la clef sous la porte. Que ce pilier de la distribution alimentaire vacille en dit long sur la crise que traverse le pays. Mais des trésors d'engagement demeurent, comme dans la commune de Mouy, près de Creil, et des pistes se dessinent pour mieux sauvegarder ce qui est essentiel : mettre fin à la faim.
Près de quarante ans après la loi "Coluche", huit millions de Français ont encore besoin de l'aide alimentaire pour vivre, selon le rapport annuel du Secours catholique sur l'état de la pauvreté en France. Pensée comme un dispositif d'urgence, l'aide alimentaire s'est pérennisée. Le paradoxe est que, dans le même temps, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées chaque année en France, d'après l'Adema. L'anthropologue Bénédicte Bonzi a donc voulu se plonger durant cinq ans au sein des Restos du cœur pour mieux comprendre les défaillances du système. Il en ressort un ouvrage dense, "La France qui a faim" (éd. du Seuil, 2023), qui fait le constat de bénévoles en souffrance, de bénéficiaires qui n'arrivent pas à sortir de la pauvreté et d'une faillite de notre système agricole.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3299, 17 mars 2023, pp. 30-31.
Mots clés : Lien social-Précarité, Enquête, Alimentation, Aide alimentaire, Inégalité, Pauvreté, Adulte en difficulté, Malnutrition, Agriculture, Bénévolat
Pour les besoins de son enquête, Bénédicte Bonzi a travaillé aux Restos du cœur pendant cinq ans. Elle décortique les mécanismes qui amènent l’aide alimentaire à perpétuer les inégalités sociales au détriment des bénéficiaires. Pour garantir le droit à se nourrir correctement, elle propose la création d’une sécurité sociale de l’alimentation.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 46/2642, semaine du 28 novembre au 4 décembre 2022, p. 36.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Pauvreté, Milieu rural, CCAS, Département, Collectivité territoriale, État, Association, Politique sociale, Partenariat, Mutualisation, DORDOGNE
L'Union des CCAS de Dordogne, en lien avec l’État, le département, les acteurs agricoles et les associations de solidarité, crée des synergies et des filières solidaires pour lutter contre la précarité alimentaire.
Article de Jean Christophe Combe, Mariette Kammerer
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 46/2642, semaine du 28 novembre au 4 décembre 2022, p. 35.
Mots clés : Lien social-Précarité, Inflation, Conjoncture économique, Précarité, Urgence sociale, Pauvreté, Politique sociale, Action sociale, Aide sociale, Aide financière, Aide alimentaire, État, Collectivité territoriale, Politique contractuelle
Le ministre chargé des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, détaille les mesures prises pour aider les ménages modestes et accompagner les collectivités dans le contexte d'inflation.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 99-110.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Aide alimentaire, Pauvreté, Solidarité, Alimentation, Relation interpersonnelle, Épidémie, Jeune, Innovation, Secours populaire français
Plus de 10 millions de personnes dans notre pays ne peuvent subvenir, par leurs propres moyens, à leurs besoins essentiels. Le Secours populaire français, depuis des décennies, mobilise toutes les énergies possibles, de toutes origines et tous milieux pour que la dénutrition, l’insuffisance alimentaire, l’angoisse de la faim ne soient plus la hantise des familles pauvres. Des dizaines de milliers de personnes inventent toutes les formes imaginables de collectes pour acquérir le nécessaire et le mettre à disposition de celles et ceux qui en ont impérieusement besoin. La puissance publique en France, comme en Europe, y contribue sous les formes qui lui sont propres. Mais rien ne remplace la relation chaleureuse d’humain à humain, que la solidarité inconditionnelle cimente et qui rend fier de faire reculer l’angoisse et le malheur. Cette démarche d’égal à égal est depuis toujours celle du Secours populaire français. L’article présenté ici en calibre la mise en œuvre.
Alors que la crise sanitaire n'est pas terminée, les collectivités doivent commencer à gérer la crise sociale. Avec l'augmentation du nombre de chômeurs, ce sont de plus en plus de personnes qui toquent à la porte des CCAS et viennent demander le RSA.
À Paris, la crise sanitaire et le confinement ont modifié la carte des distributions alimentaires et aggravé la situation des ménages vivant d’emplois précaires et durement touchés par l’inactivité contrainte. Mais les guichets de l’aide alimentaire ont également accueilli des personnes que les intervenants sociaux n’avaient pas repérées auparavant. S’agit-il pour autant de « nouveaux publics » ? Et parmi ces pauvres, la part des populations immigrées, que l’on sait importante en temps normal, a-telle évolué ? L’Observatoire du Samusocial a mené l’enquête.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3181, 23 octobre 2020, pp. 8-9.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Aide alimentaire, Adulte en difficulté, Besoin, Logement, Travail, Revenu minimum, Politique des revenus
Revalorisation des minima sociaux, ouverture du revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de 18 à 25 ans, réelle politique du « Logement d’abord »… Inlassablement, les associations poussent des solutions auprès de pouvoirs publics qui optent pour des choix idéologiques radicalement différents. De quoi nourrir la crainte, chez ceux qui accompagnent les plus démunis.