Article de Dafna Mouchenik
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 29-42.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Vulnérabilité, Aide à domicile, Maintien à domicile, Prestation de compensation du handicap, CNSA, Politique sanitaire, SAAD, Épidémie, Crise, Lien social
D'innombrables services d'aide à domicile se sont créés depuis la loi Borloo de 2005. Et même si, depuis la loi ASV de 2015, l'ensemble de ce secteur a basculé dans le champ de l'autorisation, nous estampillant tous "services médico-sociaux", il reste compliqué pour la population de savoir lequel de nous choisir lorsque diminué par l'âge ou la maladie, l'intervention d'une aide à domicile s'avère indispensable.
Il convient de souligner que nous n'avons pas affaire à des "consommateurs avertis". La maladie, la perte d'autonomie, l'isolement qu'elles entraînent parfois, rendent les personnes accompagnées extrêmement fragiles, vulnérables. Aussi, les services à domicile ne se vivent pas (ou ne devraient pas se vivre) comme des prestataires délivrant des heures d'aide à domicile, mais de véritables petits (ou grands) centres de coordination pour personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap, organisant au mieux avec des moyens restreints le soutien indispensable de la population ainsi accompagnée. Pour faire clair, nous ne sommes pas des vendeurs d'heures. Nous sommes les professionnels cruciaux et essentiels à la cohésion sociale de notre nation. D'autant qu'un nombre croissant de Français souhaitent vivre, vieillir et mourir à domicile.
Article de Laura Taillandier
Paru dans la revue Direction(s), n° 188, juillet-août 2020, pp. 4-6.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Épidémie, Dépendance, Maintien à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Reconnaissance, Compétence, Territoire
Après avoir payé un lourd tribut durant la crise sanitaire, les acteurs de l'aide à domicile espèrent que l'après sera synonyme de changement. Objectif : rebattre entièrement les cartes du système pour emprunter une fois pour toutes le virage domicilaire.
Article de Sophie Le Gall
Paru dans la revue Direction(s), n° 178, septembre 2019, pp. 16-18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Santé mentale, Dépendance, Personne âgée, Aide à domicile, Autonomie, Vieillissement, Maintien à domicile, Beauvais
Après avoir développé le concept en Allemagne, les Petits Frères des pauvres expérimentent la colocation entre des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Une solution à la fois "comme à la maison" et communautaire qui repose sur une gouvernance partagée entre les familles, les bénévoles et les professionnels.
Article de Aurélia Descamps, Sylvie Catala
Paru dans la revue Direction(s), n° 178, septembre 2019, pp. 12-14.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Association, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Maintien à domicile, Formation, Poitiers
Depuis 2016, l'association Le Centre sélectionne des candidats à l'embauche dans le secteur de l'aide à la personne et leur propose un parcours d'intégration. Elle soutient ainsi les employeurs du département et concourt à revaloriser l'image de ce champ d'activité.
Article de Pauline Percy, Dominique Villa
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 21-22.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Dépendance, Maintien à domicile, Projet individualisé, Logement, Accompagnement, Aide à domicile, Usure professionnelle
Le domicile est un territoire de privilèges qui appartient au bénéficiaire (l'aidé) et sur lequel interviennent bien souvent des professionnels. Cet espace est également dans la plupart des cas celui d'un aidant familier, à temps plein (conjoint) ou à temps partiel (sœur, enfant...). La coexistence, la cohabitation créent des liens, parfois tendus, mais indispensables à l'accompagnement de l'aidé. Sans ces aidants familiers dits principaux (Charte européenne de l'aidant familial), le maintien à domicile du bénéficiaire aidé (et souvent fragilisé) serait compromis. Au minimum, il serait très complexe.