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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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« Si un jour j’ai un enfant, j’aurais peur de l’oublier… ». Psychothérapie d’une jeune femme adoptée

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 94, novembre 2022, pp. 41-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Adoption, Adolescent, Filiation

La filiation adoptive sollicite à la fois la question de la séparation et la création de nouveaux liens. À travers des moments de la thérapie d’une jeune fille de 18 ans adoptée dans la petite enfance, nous interrogeons les possibles répercussions de cette rupture fondamentale sur la capacité de l’enfant à tisser de nouvelles relations tout au long de sa vie, et ses effets éventuels sur le sentiment de continuité d’existence.

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Les droits familiaux des couples homosexuels

Article de Isabelle Corpart

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3271, 26 août 2022, pp. 18-23.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Homoparentalité, Droit, Autorité parentale, Mariage, Concubinage, PACS, Reconnaissance, Famille, Adoption, Procréation médicalement assistée, Bioéthique, Filiation

Le 4 août dernier marquait le 40e anniversaire de la dépénalisation de l’homosexualité en France. Au fil des réformes, les couples homosexuels se sont vu reconnaître des droits accordés aux couples hétérosexuels. Les changements juridiques en la matière permettent d’organiser la vie à deux des couples d’hommes ou de femmes en leur donnant le droit de fonder une famille.

J’aurais rien compris, j’aurais beaucoup pleuré mais j’aurais tout su ! Révéler ou informer ?

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 47-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Adoption, Communication, Nourrisson, Filiation, Information

Après avoir rappelé les différents types de communication et la sensibilité du tout-petit à la musique du langage de l’adulte, l’auteur présente les différents axes de la filiation dont celui de la filiation narrative qui justifie pleinement la nécessité d’une information la plus précoce possible du tout-petit sur ses origines. Il s’agit alors d’une information et non pas d’une révélation plus ou moins tardive.

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Les savoirs en partage : place du psychologue dans les entretiens d’agrément en vue d’adoption

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 33-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Agrément, Psychologue, Accompagnement, Filiation

Dans le parcours d’adoption la demande d’agrément constitue une étape fondamentale et fondatrice. Au cœur des entretiens, la notion de savoir est le fil qui relie les futurs parents, le clinicien et l’enfant à venir. Comment le psychologue accompagne-t-il les couples qui souhaitent adopter, de quelles responsabilités est-il porteur pour faciliter les transmissions qui permettront le processus d’affiliation ?

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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Au travail avec les parents !

Article de Laurence Croix, Nicolas Rabain, Sandrine Clergeau, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 6-141.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Parents, Parentalité, Famille, Sexe, Genre, Mère, Père, Gestation pour autrui, Parenté, Filiation, Autorité parentale, Homoparentalité, Adoption, Enfant, Adolescent, Conflit, Partenariat, Droits de l'enfant, Santé mentale, Périnatalité, Relation travailleur social-usager, Juge des enfants, Écoute, ASE, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Groupe de parole, Autisme, Thérapie familiale

Quoi de neuf du côté des parents ? Les parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’hier ? Inversement, pourquoi seraient-ils les mêmes ? La parentalité est-elle un invariant anthropologique ou un état sans cesse remodelé et redéfini par les sociétés et les individus ? Dans un contexte de changement rapide de la société, impossible de penser que rien n’a changé de ce côté-là, et tellement vite d’ailleurs que tout le monde s’y perd. Nouvelles configurations familiales, nouveaux modèles théoriques, bienpensance, nous conduisent à des questionnements éthiques inouïs : Comment définir la famille ? Qui fait famille ? Comment travailler avec les parents des enfants et adolescents dont nous nous occupons ? Les nouvelles modalités du faire famille nous conduisent à des réaménagements notables. À qui s’adresser pour cet enfant qui a deux mamans et deux papas ? Ou pour cet adolescent accompagné par son beau-parent ?

Par ailleurs, après avoir traversé l’époque de la responsabilisation des parents, sommes-nous passés à l’ère de la déresponsabilisation ? Le modèle psychogénétique des troubles de l’enfant est-il toujours à l’oeuvre ? Autrement dit, considère-t-on toujours les parents coupables, ou au contraire préfère-t-on les penser acteurs des prises en charge de leurs enfants ? De tout cela vont dépendre nos manières de nous adresser à eux, de les considérer, de les associer, ou de les mettre à l’écart de nos institutions et de leurs enfants : à l’hôpital, dans les lieux de soins, à l’école, dans le milieu judiciaire (pénal ou civil), dans les lieux d’accueil petite enfance, dans le champ du handicap ou celui de la prévention et de la protection de l’enfance. Ce numéro mettra au travail ces questions, par un abord multidisciplinaire, en explorant également ce qui s’expérimente dans d’autres pays.

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