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Le harcèlement scolaire

Article de Richard Tremblay, Catherine Blaya, Violaine Kubiszewski, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 391-508.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Harcèlement moral, Violence, Agressivité, Élève, Émotion, Psychologie du développement, Enfant, Adolescent, Socialisation, Internet, Victime, Témoignage, Souffrance psychique, Prévention

Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.

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Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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Contenir les manifestations agressives et les crises de violence : quand la parole ne suffit plus

Article de Claire Boineau, Thierry Queau Sleiman, Gilles Mireault, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, 252 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Agressivité, Usager, Établissement social et médicosocial, PJJ, ITEP, Adolescent, Travail social, Travail éducatif, Émotion, Accompagnement, Affectivité, Communication, Prévention, Formation, Travailleur social

Comment faire face aux manifestations agressives et crises de violence... Ce numéro propose d'examiner à travers différentes grilles de lecture, la manière dont les professionnels appréhendent et mettent en oeuvre les pratiques et les gestes contenants, qu'ils s'inscrivent dans une démarche préventive ou en dernier recours dans le cadre du traitement de situations d'urgence. Il s'agira aussi d'interroger le sens, l'impact et les limites de ces modes d'intervention, eu égard aux recommandations de bonnes pratiques et à la nécessité qu'il y a aujourd'hui de promouvoir des alternatives visant à redonner place à la parole dans un cadre institutionnel suffisamment contenant.

De la violence à l'hyperactivité

Article de V. MONTREYNAUD, Willy FALLA, V. CAILLIER

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 52, n° 4, juin 2004, pp. 193-224.

Mots clés : Violence, Enfant, Trouble du comportement, Psychose, Institution, Thérapie, Agressivité, Psychiatrie infantile, Psychopathologie, État limite, Corps, Narcissisme, Suicide, Hyperactivité, Adolescent

Ces adolescents qui agressent leur mère ?

Article de D. HELIN, V. CHEVALIER, M. BORN

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 52, n° 1, pp. 24-29.

Mots clés : Violence, Mère, Relation enfant-mère, Agressivité, Adolescent

L'enfant violent (dossier)

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 2, novembre-décembre 1999, pp. 19-78.

Mots clés : Enfant, Violence, Agressivité, Crèche, Parole, École, Théâtre, Sport, Règle, Valeur, Sanction, Identité, Violence institutionnelle, Adolescent, INJURE