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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'intolérance à la frustration...

Article de Pierre Oswald, Ariane Bilheran, Catherine Zittoun, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 281, octobre 2023, pp. 25-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Autorité, Émotion, Enfant, Frustration, Psychopathologie, Tolérance, Trouble du comportement, Violence

"L’être humain grandit en dépassant la frustration. En psychiatrie, la mention « intolérance à la frustration » est parfois brandie pour qualifier un comportement impulsif et violent. Trop souvent, cette « sentence » est assenée hors contexte, alors qu’elle masque de réelles privations et une utilisation rigide du cadre de soin. Cette lecture place alors l’usager et les soignants dans une impasse. La réflexion clinique permet de sortir des réponses en miroir (isolement, contention, pacification) et de se réancrer dans la psychopathologie."
Sommaire du dossier :
- OSWALD Pierre. L’intolérance à la frustration n’est pas un trouble
- BILHERAN Ariane. Canaliser la frustration : du rôle de l’autorité…
- ZITTOUN Catherine. Clinique de la frustration chez l’enfant
- MIGNOT Lisa. Évaluer l’intolérance à la frustration
- RAOULT Patrick Ange. Ados intolérants à la frustration ? Vraiment ?
- DOUVILLE Olivier. Frustration, manque et séparation
- FRIARD Dominique, TERRENOIR Vincent. Frustration et violences à l'hôpital
- ROHR Loïc, LANQUETIN Jean-Paul. "Ici, on travaille la frustration !"
- COMBRET Michel. Accompagner la tolérance à la frustration

Les aléas de la filiation et l’agir violent à l’adolescence

Article de Mona Hanifi, Pascal Roman

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 149-165.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Filiation, Lien social, Identification, Narcissisme, Trouble de la personnalité

La réussite du processus d’adolescence dépend d’une capacité à tisser les liens de filiation avec les liens d’affiliation. La rupture des fonctions narcissique et généalogique fragilise le processus de subjectivation et accentue l’effet traumatique de la puberté. Dans un tel contexte, le débordement de l’excitation suscitée par la puberté peut conduire à une porosité des limites entre intérieur et extérieur, amenant le sujet à l’agir violent afin de prendre le contrôle de la violence interne. Dans ce sens, l’agir violent à l’adolescence représente d’une manière condensée le ficelage entre la filiation et l’affiliation. Cet article propose trois configurations particulières des liens de filiation et d’affiliation chez les adolescents auteurs de violence. Ces configurations mettent en lumière les fissures entre les enveloppes narcissiques et généalogiques mettant en cause le processus de subjectivation.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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Violence, Youtube et thérapie

Article de Claire Lestie

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 54-58.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Violence, Adolescent, Technologie numérique, Vidéo, Enfant, SESSAD, Médiation, Psychothérapie

Les écrans, le numérique et sa pléthore d’applications ont fait irruption dans notre société et, de fait, dans la vie des patients et nos consultations. Le cas clinique de Sacha, qui retrace deux années de thérapie avec un préadolescent suivi en sessad, en proie à des comportements violents à l’école et à la maison, et fasciné par les vidéos sur Internet, en est une illustration. L’occasion pour l’auteure de proposer une réflexion sur la place que vient prendre le numérique dans les psychothérapies d’enfants, et plus précisément sur l’utilisation de YouTube en tant que médiation numérique au sein de l’espace thérapeutique.

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Traumatisme et adolescence

Article de Jean Yves Chagnon, Florian Houssier

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 8-40.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Adolescent, Violence, Contre-transfert, Résilience, Mémoire

Dossier composé de 4 articles :
- Du trauma au traumatisme organisateur : jeux de reflets transféro/contre-transférentiels
- Traumatisme et névrose de l'adolescence
- Le masochisme : un destin du traumatisme à l'adolescence ?
- (Re)naître à la vie après un viol

Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

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Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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Maillage transdisciplinaire et fonction contenante : clinique de la violence à l’adolescence

Article de Anne Claire Dobrzynski, Albert Ciccone

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 125-140.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Adolescent, Fonction contenante, Thérapie de groupe, Subjectivité, Pluridisciplinarité, Approche clinique, Contre-transfert

Cet article présente les effets d’un dispositif de rencontre transdisciplinaire dans l’accompagnement des adolescents commettant des agirs violents. Ces adolescents ont subi une double faillite de la fonction contenante dans les liens primaires et souffrent d’une faillite de la fonction de la groupalité psychique. À travers l’agir violent, produit et producteur de leur errance subjective, ces adolescents expulsent des fragments de subjectivité brute. La méthodologie transdisciplinaire, adossée à la pensée complexe du sociologue Edgar Morin, permet de constituer un maillage contenant pour et surtout avec ces adolescents. La situation de Dorothée illustre l’effet subjectivant des rencontres transdisciplinaires en tout petit groupe. L’article montre comment l’approche clinique reposant sur une telle posture instaure un portage psychique groupal pour ces sujets et relance le processus de subjectivation.

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