PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3086, 30 novembre 2018, pp. 26-27.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Alcoolisme, Addiction, Accompagnement, TIERCE PERSONNE, Groupe de parole, Thérapeute, Psychiatre
Dans son livre « Vivre après l’alcool », le psychiatre alcoologue Henri Gomez donne des pistes pour aider les personnes alcoolodépendantes à reprendre en main leur existence et à assumer leur singularité. Un travail qui s’appuie sur une approche spécifique et un accompagnement adapté.
Après plusieurs années, un infirmier retrouve une patiente bien connue des services de psychiatrie. Avec un regard neuf, créatif, il l'accompagne vers la construction d'un projet de vie adaptée à ses objectifs et ses ressources.
Au nom de tous ces jeunes sacrifiés, parce que placés dans des structures inadaptées pour les prendre en charge de façon efficiente, nous, professionnels de terrain ne pouvons plus continuer à nous taire et à laisser faire...
Les trente-sept mesures de la feuille de route sur la santé mentale visent à "changer le regard" sur ce sujet et sur les personnes atteintes de troubles psychiques. Ce plan parviendra-t-il à améliorer leur situation et à faire travailler ensemble les acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux de l'accompagnement ?
Le chantier de l’insertion socio-professionnelle des personnes en situation de handicap psychique commence à peine. Si l’emploi accompagné semble une solution pertinente pour celles visant le milieu ordinaire, le secteur protégé s’adapte aussi pour répondre aux plus fragiles. Avec la continuité pour objectif commun.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 20-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Politique sanitaire, Handicap psychique, Souffrance psychique, Coordination des services sociaux, Accompagnement, EHPAD, GEM, Professionnalisation, Psychose, Psychiatrie
Reconnu comme un acteur à part entière de la politique de santé mentale, le secteur social et médico-social accompagne de plus en plus de personnes souffrant de troubles psychiques. Malgré des difficultés prégnantes, il multiplie les initiatives afin de répondre à cet enjeu de société majeur. La solution ? Désenclaver les institutions et les pratiques. Au bénéfice de tous les publics, et de tous les parcours.
Paru dans la revue Lien social, n° 1228, 1er au 14 mai 2018, p. 22.
Mots clés : Travail social : Établissements, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Établissement de santé, Pratique professionnelle, Accompagnement, Étude de cas, Transfert d'établissement, Belgique, Seine Saint Denis
Un groupe de travail de l'établissement public de santé de Ville-Evrard publie une étude sur les pratiques d'accompagnement au départ des patients.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement
Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.
Article de Jacques Marescaux, Joëlle Vanel, Pascale Ribes
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2017, pp. 2-45.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Parentalité, Sexualité, Handicap, Couple, Vie quotidienne, Intimité, Handicap psychique
Les représentations du handicap ont beaucoup évolué ces dernières années, avec la prise de parole des personnes concernées qui ont récusé le modèle médical du handicap et affirmé leur pouvoir d’agir sur leur propre vie. Si cet « empowerment » est aujourd’hui reconnu par les professionnels, lorsqu’il est question de l’accès au logement, de l’insertion professionnelle ou d’autres aspects de la vie comme les loisirs, la vie sociale, les droits sociaux, on est frappé du silence qui persiste sur ce « pouvoir d’agir » sur leur vie affective et sexuelle qui constitue pourtant un des points d’appui fondamentaux d’accès à une pleine humanité. S’interroger sur ce constat nous place immédiatement en face de la question suivante : La vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap doit-elle être entendue essentiellement comme un problème qui continue d’induire un malaise chez les professionnels et de mettre en question leurs repères éthiques et réglementaires ? Nous tenterons dans ce numéro un bref survol de quelques questions ayant trait à cette thématique, en considérant les situations de handicap, quelque soit leur origine, de façon assez générale.