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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Mutisme sélectif et déficience intellectuelle : entre le miracle de Pâques et la mise à profit de la situation

Article de Michel Hanot

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 267-286.

Mots clés : Enfance-Famille, Mutisme, Handicap mental, Jeune en difficulté, Accompagnement, Activité, Groupe, Projet individualisé, Thérapie, Entretien, Famille, Fratrie, Réseau, Approche systémique

Accompagner une jeune qui présente un mutisme sélectif demande beaucoup de temps, de patience et d’engagement de la part des intervenants et nécessite la mise en place d’un projet d’accompagnement autour de quatre axes principaux : une participation de la jeune à des activités de groupe, un accompagnement thérapeutique individuel, des entretiens de famille et/ou de fratrie et une concertation avec le réseau. Ce processus offre des perspectives intéressantes.

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Handicap, troubles psy… La parentalité entravée

Article de Isabelle Gravillon, Bertrand Coppin, Bertrand Morin, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 630, janvier-mars 2019, pp. 31-60.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Handicap sensoriel, Handicap moteur, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité, Handicap mental, Accompagnement, Parentalité, Maintien du lien, État dépressif, Groupe de parole, Traumatisme crânien, Schizophrénie, Placement, Protection de l'enfance, Immigré, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Certaines personnes font le choix d’avoir des enfants non pas « malgré » mais « avec » leur déficience. Pour beaucoup d’entre elles, c’est s’engager dans un parcours semé d’embûches faute d’un entourage et de professionnels bienveillants pour les accompagner.

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Accompagner les parentalités fragilisées

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte, Saül Karz

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 97, octobre-décembre 2018, 84.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Sociologie, Politique sociale, Famille monoparentale, Vulnérabilité, Grossesse, Violence conjugale, Centre maternel, Accompagnement, Parentalité précoce, Adolescent, Souffrance psychique, Parents, Toxicomanie, Abus sexuel, Handicap mental, Famille d'accueil, Placement, Enfance en danger, AESH

Être parent n’est pas facile, a fortiori dans un contexte marqué par les mutations familiales (séparations, familles monoparentales ou recomposées, etc.), mais aussi l’émergence de nouvelles normes parentales (le dialogue plutôt que la posture autoritaire, ...) et l’attention accrue portée au bien-être de l’enfant, amenant les parents à davantage douter, se questionner ou se voir remis en cause dans leurs capacités à être de "bons parents".

Certaines parentalités, cependant, sont plus fragilisées que d’autres, au point d’hypothéquer le développement physique, psychique et affectif de l’enfant et d’exiger l’intervention de professionnels. Les difficultés qui en sont à l’origine sont diverses, souvent cumulées et entremêlées : pauvreté, isolement social, troubles psychiques, toxicomanie ou autres assuétudes, parentalité précoce, violences conjugales, séparation conflictuelle, handicap, ...

Ces parents affaiblis, par-delà la diversité de leurs profils et de leurs problématiques, ont souvent en commun d’être psychologiquement abîmés, dans un état mental qui peut affecter leur disponibilité émotionnelle et affective vis-à-vis de l’enfant, leurs conduites de soin, ...

Le travail des intervenants ne se résume dès lors pas à les responsabiliser et les conscientiser, à les soutenir dans la (re)acquisition de certaines attitudes ou compétences parentales, ou encore à accompagner le lien affaibli avec l’enfant. Soutenir leur parentalité, c’est aussi écouter, prendre en considération leurs souffrances, leurs blessures, prendre soin d’eux pour qu’ils puissent mieux prendre soin de leurs enfants. Plus généralement, dans une approche globale qui nécessite souvent une articulation avec d’autres services et secteurs, cela suppose de prendre en compte l’ensemble des difficultés sociales, matérielles, familiales ou autres qui les touchent.

Mais, nous le verrons, le soutien à la parentalité n’est pas non plus l’apanage des professionnels. L’entraide, l’appui sur les pairs ou d’autres citoyens, à contre-pied de l’individualisme ambiant, joue parfois aussi un rôle précieux.

Les IME : qui sont-ils ? Où vont-ils ?

Article de Bénédicte Marabet

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 53-61.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, IME, Handicap mental, Autisme, Accueil, Accompagnement, Individualisation

Plus de 1 200 IME fonctionnent en France avec près de 70 000 places. La moyenne d’âge des jeunes accueillis est en augmentation constante, 7 % sont sous amendement Creton.
Pour 60 %, au moins deux déficiences sont identifiées, ce qui témoigne de la diversité et de la complexité des situations. Près de la moitié ont des troubles du psychisme. Pour 16 %, autisme/TED sont diagnostiqués – ces troubles sont de plus en plus fréquents.
Les IME sont confrontés à plusieurs défis : l’adaptation de leur offre à des publics en évolution, le maintien de la qualité de l’accueil dans un contexte budgétaire contraint, l’accompagnement du passage vers la vie adulte.

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