PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 27-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Soin, Accès aux soins, Refus, Maladie neurologique, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Relation soignant-soigné, Aidant, Prise en charge, Éthique, Étude de cas, Approche clinique, Infirmier, Pratique professionnelle, Adaptation, Loi, Évaluation, Risque, Traitement médical, Communication
Les refus de soins sont fréquents en gériatrie, surtout chez les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, en particulier aux stades avancés. Ces refus de soins sont éprouvants au quotidien, tant pour les personnes elles-mêmes que pour leurs soignants et leurs aidants. Bien qu’ils puissent être prévenus, l’absence de stratégie simple et unique pour les surmonter constitue un réel défi pour les professionnels et les aidants. Leur prise en charge justifie d’une approche pour l’essentiel non pharmacologique, toujours interdisciplinaire, humaniste et empreinte d’éthique.
Article de Jacky Ndjepel, Nicolas Vonarx, Sophie Ethier
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 165, janvier-février 2024, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Immigration, Accès aux soins, Recherche, Étude de cas, Institution, Qualité de la vie, Prise en charge, Expérience, Culture, Soin, Identité, Québec
Au Québec, la présence des aînés immigrants racialisés (issus de l’immigration) (AIR) est importante dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Grand Montréal. Afin d’identifier des interventions qui répondent mieux à leurs besoins, cette étude a interrogé 12 AIR incluant leurs proches sur leur expérience en CHSLD. Les résultats indiquent que les AIR font face à trois enjeux : alimentaire, vestimentaire et ludique. La prise en compte de ces enjeux pourrait améliorer leur expérience en CHSLD.
Article de Pauline Mary de Farcy, Samia Kebouchi, Clio Pardineille, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 31-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Accès aux soins, Care, EHPAD, Suivi médical, Soin, Prise en charge, Urgence médicale, Statistiques, Évaluation, Diagnostic, ARS, Outil, Matériel éducatif, Recherche, Étude de cas, Méthodologie, Admission, Hospitalisation
L’accès aux soins pour la population résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), soit 600 000 personnes en France en 2019, est un enjeu majeur de santé publique. Description des caractéristiques et des parcours des résidents d’Ehpad transférés au service d’accueil d’urgences (SAU) dans le secteur de Paris 16e.
Article de Christiane Boudier, Béatrice Leduc, Chang Li Peng, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 24-27.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Soin, Urgence médicale, Urgence, EHPAD, Prise en charge, Infirmier, Aide soignant, Compétence, Suivi médical, Étude de cas, Accès aux soins, ARS, Relation soignant-soigné, Territoire, Adaptation, Admission, Hospitalisation, Évaluation, Dispositif
La démarche Assure Île-de-France (amélioration des soins d’urgence) est un projet destiné à améliorer les soins d’urgence pour les 63 000 résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du territoire francilien. En renforçant les compétences des soignants en situation d’urgence et en facilitant les collaborations entre les acteurs du soin, la démarche Assure mobilise, aux côtés de l’ensemble des Ehpad de l’Île-de-France sur une période de 2 ans, les services d’aide médicale urgente, les urgentistes, les équipes mobiles de gériatrie et les instituts de formation infirmier et aide-soignant.
Article de Muriel Guignard, Kristina Lazic, Melody Monod, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 31-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Enfant de migrant, Migration, Soin, Droit d'asile, Accès aux soins, Prise en charge, Réfugié, Développement cognitif, Hygiène, Acculturation, Identité culturelle, Bilinguisme, Alimentation, Santé mentale, Culture, Religion, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire
Les impacts d’une migration forcée sur un enfant sont loin d’être anodins et nécessitent une prise en soins adaptée, systémique et collaborative, prenant en compte les obstacles pouvant entraver l’accès aux soins de ces jeunes migrants. Différentes pistes sont proposées à la pratique infirmière, afin d’optimiser la prise en charge de cette population spécifique.
Article de Virginie Halley des Fontaines, Dominique Kerouedan
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 111, juin 2020, pp. 14-62.
Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Santé, Santé mentale, Immigré, Droit d'asile, Statistiques, Statut juridique, Pathologie, Femme, Enfant, Mineur non accompagné, Politique sanitaire, Prise en charge, Grossesse, Union européenne, Accès aux soins, Assurance maladie, Aide médicale, Hôpital, Traumatisme, Psychopathologie, Soin, Équipe soignante, CIMADE
Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 8 % des personnes vivant en Europe sont des personnes migrantes. En 2012, la section Europe de l’OMS lance le projet Phame. Phame (Public Health Aspects of Migrations in Europe, Migration et santé publique en Europe) soutient les services de santé publique des pays soumis à d’importants flux migratoires. Ses objectifs sont au nombre de trois : compenser l’impact négatif du parcours migratoire, réduire les inégalités des états de santé en facilitant l’accès aux soins, et garantir les droits à la santé des personnes migrantes. En recensant les meilleures pratiques et les éventuelles lacunes des services de santé publique, le projet sollicite la coordination des interventions et l’établissement de plans d’urgence adaptés. Certes, les services de santé ne peuvent, à eux seuls, assurer une prise en charge globale de la santé des personnes migrantes et agir sur l’ensemble des déterminants sociaux tels que le logement, l’éducation, l’emploi et la protection sociale. L’OMS Europe insiste donc sur la nécessité de mettre en place des actions intersectorielles en réponse aux enjeux spécifiques à la santé de ces personnes, d’autant que l’ensemble des déterminants sociaux ont un impact sur l’état de santé des personnes. [...]
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 42-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Déficience cognitive, Dignité, Empathie, Identité, Liberté, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement
L’évolution inévitable des troubles cognitifs dans les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, interroge les modalités et les finalités des soins apportés aux personnes atteintes de ces pathologies. Elle justifie l’acquisition d’un regard holistique et humaniste pour préserver au centre des préoccupations la personne dans sa globalité. Les soins centrés sur la personne répondent à cette exigence, en s’enracinant dans une relation favorisante.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3114, 7 juin 2019, pp. 22-26.
Mots clés : Santé-Santé publique, Handicap-Situations de handicap, Accès aux soins, Personne handicapée, Prise en charge, Communication verbale, Aide technique, Qualité, Soin, Adaptation, Réfèrent, Handicap, Cancer, Dépistage
Dossier composé de trois articles:
- Accès aux soins / Personnes handicapées, des patients de seconde zone ?
- Parcours de soins / Le référent handicap
- Daniel Satgé, directeur d’Oncodéfi / « Les cancers sont souvent découverts tardivement »
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 228, octobre-décembre 2018, pp. 6-91.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, SDF, Psychopathologie, Précarité, Exclusion sociale, Logement, Hébergement, Prise en charge, Accès aux soins, Internement psychiatrique, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Non-recours, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Désinstitutionnalisation, Soin, Consentement, Coordination, Partenariat, Représentation sociale, Établissement social et médicosocial, Travail social, Accompagnement social, Logement d'abord, Un chez soi d'abord
Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.
Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique
En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].