PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L'objet de notre travail est de proposer une approche spatiale du bien-être à l'école sur la base d'une enquête de victimation et de climat scolaire. Une focalisation sur les vestiaires d'EPS permet d'examiner un lieu singulier qui échappe la plupart du temps au regard et à la vigilance de l'adulte. Mille quarante-neuf élèves, issus de 13 collèges ont été interrogés. Les résultats montrent qu'il y a bien des lieux propices aux manifestations de violence au sein du collège selon le point de vue des élèves. Les victimations dans les vestiaires apparaissent singulièrement élevées dans cet espace et en particulier les moqueries, le voyeurisme, les bagarres collectives ou encore les dissimulations d'objets.
La note de vie scolaire instaurée en France à la rentrée 2006 dans les collèges est en lien avec la lutte contre la violence à l'école. Les débats à son propos sont révélateurs des tensions actuelles autour des principes de justice entre des professionnels (enseignants, conseiller principal d'éducation, chef d'établissement) qui doivent s'accorder sur la manière d'attribuer la note. Outre les difficultés classiques de l'évaluation, la note de vie scolaire rencontre des obstacles particuliers demandant des arbitrages au cas par cas qui, tout en étant symptomatiques de la tendance actuelle à trouver des réponses locales et personnelles aux problèmes scolaires, peuvent fragiliser le dispositif même.