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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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" Passons à une vraie présomption de minorité "

Article de Christophe Boulze, Léa Jardin

Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 18-20.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Immigration, Protection de l'enfance, Droits de l'enfant, Droit des étrangers, Évaluation, Droit d'asile, Réfugié, Législation

Autrice d'une thèse sur la protection des mineurs non accompagnés, la chercheuse Léa Jardin pointe le paradoxe d'un cadre français protecteur "sur le papier" mais d'une réalité parfois "indécente". Alors que des départements suspendent leur prise en charge, elle revient sur le droit applicable à ce public loin de bénéficier de la protection de l'enfance à laquelle il peut prétendre.

Liens autour de pratiques sportives, facteurs de résilience pour mineurs étrangers non accompagnés

Article de Altay Manço, Danièle Crutzen

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 123-139.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Activité physique, Sport, Résilience, Crise, Santé, Bien-être, Évaluation, Souffrance psychique, Exil, Belgique

Le Centre d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (MENA) d’Assesse (Belgique) héberge de jeunes exilés entre 13 et 18 ans, pour la plupart affectés par des vulnérabilités physiques et psychiques générées par l’exil et les violences de guerre. Depuis 2015, les brutalités subies sur les routes migratoires s’aggravent et orientent l’accueil vers des profils de moins en moins réceptifs aux stratégies psychothérapeutiques (Le Cardinal, 2021). Dans ce contexte, la recherche interroge l’apport de pratiques sportives comme facteurs de résilience psychosociale et comme réponses alternatives aux besoins de réappropriation de soi : il s’agit d’étayer l’hypothèse préventive posée par le projet pédagogique du Centre, en observant les bénéfices de l’activité sportive et des liens qu’elle génère sur le développement psychosocial des jeunes. De juillet 2019 à avril 2021, un protocole mensuel d’observations individuelles a été mis en œuvre par 25 professionnels et bénévoles du Centre, ciblant 48 jeunes en matière de suivi médical, juridique, social et scolaire, de fréquentation de clubs sportifs, d’un hall omnisports, ainsi que d’autres activités sportives plus ou moins structurées. Traversée par la pandémie, la récolte de données a été complétée par des interviews (N=25) réalisées auprès de partenaires (coaches, tuteurs, enseignants, thérapeutes) et auprès de jeunes ayant récemment quitté le Centre. Chaque trimestre, l’analyse des données a été discutée en équipe.

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A Marseille, une maison pour assurer l’urgence

Article de Yasmine Sellami, Edouard Hannotteaux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3297, 3 mars 2022, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Migration, Vulnérabilité, Médecin, Accueil, Prise en charge, Hébergement, Âge, Travailleur social, Scolarisation, Évaluation, Santé, Suivi médical, Souffrance psychique

Fin 2021, Médecins sans frontières a ouvert dans la cité phocéenne une maison pour les mineurs non accompagnés en attente de reconnaissance de leur minorité par le juge des enfants. Repérés dans les squats ou à la rue, les plus vulnérables y sont hébergés et pris en charge.

Mineurs non accompagnés - Déboutés de l’enfance

Article de Myriam Léon, Armandine Penna, Michel Caron

Paru dans la revue Lien social, n° 1293, 13 au 26 avril 2021, pp. 16-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Protection de l'enfance, ASE, Évaluation, Rapport, Formation, Accueil, Association, Paris, Marseille, Nantes

En arrivant en France, les mineurs non accompagnés doivent prouver leur minorité devant des évaluateurs afin d’obtenir une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance.
Sans cette reconnaissance, ils se retrouvent dans un no man’s land, ni majeurs, ni mineurs. Associations et bénévoles plaident en faveur d’une présomption de minorité, plus protectrice.

Dossier : Mineurs non accompagnés
Déboutés de l’enfance
Reportage - De l’errance à l’espoir
Entretien avec Michel Caron - Une protection de l’enfance au rabais