PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Katia Rouff Fiorenzi, Jean Charles Basson
Paru dans la revue Lien social, n° 1205, 13 au 26 avril 2017, pp. 22-29.
Mots clés : Culture-Loisirs, Sport, Intégration, Précarité, Santé publique, Relation travailleur social-usager, SDF, Inégalité, École, Collège, Action éducative, Évaluation, APSA (Activité physique et sportive adaptée), ACCEPTESS-T (Association d'auto-support des trans migrantes et précaires en France), Rebonds !, Midi Pyrénées
La pratique sportive présente pour les intervenants sociaux de multiples atouts favorisant l’inclusion sociale des publics vulnérables. Elle permet de se décentrer de sa vie quotidienne, de se dynamiser, de renouer avec le collectif… Tour d’horizon de projets qui luttent contre la stigmatisation.
En France, l’école fait partie de ces objets à propos desquels nul n’est indifférent, que ce soit pour en critiquer les défaillances ou pour l’ériger en creuset d’une cohésion sociale revivifiée. La diversité des travaux de sciences sociales sur l’éducation reflète le caractère profondément multidimensionnel de ce champ : diversité des approches, des objets, des étapes de la chaîne éducative... Ce caractère symbolique (voire totémique) de l’éducation, tout comme l’ancienneté des recherches de sciences sociales à son sujet, peuvent donner l’impression que tout a été écrit et compris de ce qui s’y joue. Les articles de ce dossier permettent au contraire de mesurer à quel point les questionnements se renouvellent et se déplacent à mesure que le système éducatif évolue. Incarnation, s’il en est, de la nécessité et de la vitalité des SES.
La note de vie scolaire instaurée en France à la rentrée 2006 dans les collèges est en lien avec la lutte contre la violence à l'école. Les débats à son propos sont révélateurs des tensions actuelles autour des principes de justice entre des professionnels (enseignants, conseiller principal d'éducation, chef d'établissement) qui doivent s'accorder sur la manière d'attribuer la note. Outre les difficultés classiques de l'évaluation, la note de vie scolaire rencontre des obstacles particuliers demandant des arbitrages au cas par cas qui, tout en étant symptomatiques de la tendance actuelle à trouver des réponses locales et personnelles aux problèmes scolaires, peuvent fragiliser le dispositif même.