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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La boussole éthique de l’accompagnement

Article de Bertrand Hagenmüller

Paru dans la revue Forum, n° 170, décembre 2023, pp. 10-25.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Éthique, Accompagnement, Vulnérabilité, Outil, Empowerment, Expérimentation, Travailleur social, Rencontre

Depuis plus de 15 ans je travaille, en tant que sociologue et réalisateur, sur la question de l’accompagnement des vulnérabilités. Je me suis particulièrement intéressé et investi dans le champ de la protection de l’enfance et ce de plusieurs manières : responsable de projet dans un service d’aide éducative à domicile, formateur auprès d’équipes éducatives, accompagnant pour la création de structures innovantes, réalisateur de films documentaires sur le sujet. Ces différentes expériences m’ont amené à développer, aux côtés des professionnels et des personnes concernées, une « boussole éthique de l’accompagnement ».

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La sexualité en unité cognitive et comportementale

Article de Isabelle Laffite, Dahlia Nabti, Nathalie Schwald

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 41-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Sexualité, Gériatrie, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Responsabilité, Hôpital, OMS, Trouble du comportement, Trouble du langage, Affectivité, Intimité, Vulnérabilité, Trouble de la sexualité, Représentation sociale, Formation, Accompagnement, Étude de cas

La sexualité en gériatrie pose des dilemmes éthiques, notamment pour les patients atteints de troubles cognitifs. Quelle est la place du consentement, de la présomption de compétence et de la responsabilité des soignants ? Un outil structurant ces questions a facilité les décisions collectives en unité cognitive et comportementale pour un accompagnement respectueux des relations intimes entre patients. Une réflexion continue reste essentielle pour une prise en charge optimale.

La réflexion éthique en établissement : retrouver du sens

Article de Alexandra Marquet, Karine Lefeuvre, Michel Billé, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 28, avril 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Établissement social et médicosocial, Débat, Équipe pluridisciplinaire, Travail social, Travailleur social, Équipe soignante, Usager, Accompagnement, Interprétation, Projet d'établissement, Conseil de la vie sociale, Personne âgée, Personne handicapée, Vulnérabilité, Liberté, Formation

Pendant de nombreuses années, les professionnels de terrain ont regardé (de loin) les sachants débattre de questionnements éthiques qu’ils considéraient davantage comme des discussions philosophiques. Désormais, il se sentent concernés. Eux, en première ligne, doivent arbitrer, décider. En équipe et parfois seul. Mais toujours avec la même appréhension : « Est-ce le bon choix ou le moins pire ? » Depuis près de trois ans, la crise sanitaire a accéléré les prises de conscience face à des injonctions paradoxales et des situations de plus en plus complexes. A l’heure où l’éthique a semble-t-il remplacé la morale, devenue désuète, la question de la quête du sens se pose plus que jamais. Telle une nécessité, l’éthique démocratique a pris le pouvoir sur l’éthique élitiste. Dans ce numéro spécial, des experts et des professionnels de terrain prennent la parole.

La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

L’Arseaa, une association face à la crise de la Covid

Article de Bernard Dupré, Stéphane Pareil, Clarisse Bour

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 98-105.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Association, Communication, Coopération, Accompagnement, Intervention sociale, Pratique professionnelle, Éthique, Vulnérabilité, Lien social, Covid-19

L'Arseaa, association d'action sociale, médico-sociale, de santé et de solidarité, contribue à l'engagement face à toute inégalité, difficultés de vie ou de santé que peuvent rencontrer des personnes en fragilité, en vulnérabilité, vers plus de cohésion sociale. La diversité des publics suivis et des champs d'activité participe à la complexité de l'intervention sociale mais constitue un terrain d'innovation et de progrès. La crise sanitaire de la Covid-19 est venue interroger et bousculer notre fonctionnement, nos pratiques professionnelles, nos certitudes, notre éthique.

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Autour de la promesse du lien

Article de Elodie Camier Lemoine, Edouard Leaune

Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 74-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Altérité, Éthique, Philosophie, Posture professionnelle, Récidive, Suicide, Récit de vie, Relation soignant-soigné, Vulnérabilité

Envisager le suicide et sa prévention sous l'angle philosophique permet d'ouvrir des voies de compréhension et de réflexion pertinentes pour mieux en saisir les enjeux propres, notamment dans le cadre de la relation de soin. Cet article met en perspective la vulnérabilité singulière de la personne tentant de mettre fin à ses jours, plus particulièrement, la temporalité succédant à un passage à l'acte et s'inscrivant dans une présence auprès de l'autre, notamment par le biais du soin. L'approche narrative de la clinique et de la relation de soin en prévention du suicide représente une piste intéressante dans la mesure où elle vient rappeler l'intérêt porté au patient dans sa dimension historique et sociale en approchant la personne dans son identité même. La notion de promesse, engagée par Paul Ricoeur, permet d'envisager la relation de soin sous l'angle d'un engagement partagé entre soignants et soignés, ouvrant la voie au maintien du lien au maintien de soi dans l'histoire d'une vie.

Quel accompagnement à domicile demain ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 60, novembre 2020-janvier 2021, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Aide à domicile, Besoin, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Maintien à domicile, Désinstitutionnalisation, Éthique, Conditions de vie, Habitat, Intégration, Lien social, Nuit, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Profession, Conditions de travail, Financement

La marche vers la désinstitutionnalisation ou encore les habitats inclusifs vont-ils changer l'accompagnement à domicile des personnes fragilisées par la maladie, le vieillissement ou encore le handicap ? Même si la majorité des Français souhaitent rester chez eux, des questions demeurent : oui, mais dans quelles conditions de vie, de dignité et de sécurité ? (...) Au-delà de l'accompagnement des gestes de la vie quotidienne, d'autres aspects se jouent autour de l'isolement et du maintien du lien social. Mais pas seulement. Quelles solutions apporter la nuit pour des personnes seules et souffrant de troubles cognitifs ou alors sujettes aux chutes ? Comment repousser la dépendance ou, en tout cas, faire participer les usagers pour qu'ils soient acteurs de leur vie et qu'ils continuent de participer ? Ce n'est pas une intervention minutée de 30 voire 45 minutes qui permet un accompagnement complet d'une personne dépendante. Les pouvoirs publics vont devoir apporter des réponses au financement. Les professionnels vont devoir également s'engager, réfléchir, innover pour que les pratiques riment avec éthiques, pour qu'elles continuent à se transformer, pour que le secteur poursuive sa professionnalisation et surtout pour qu'il soit davantage attractif. L'enjeu sera de proposer des conditions de travail permettant d'attirer et de recruter les professionnels qui ont choisi les métiers de l'accompagnement pour enfin venir à bout du turn-over qui fait tellement de mal au quotidien.

Précarité et accès aux soins

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas, Jean Bouisson, Gérard Chandèset al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 11-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Compétence professionnelle, Consentement, Dignité, Déficience cognitive, Droit, Éthique, Exclusion sociale, Inégalité, Maintien à domicile, Maladie d'Alzheimer, Migration, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Recherche, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Souffrance, Vieillissement, Vulnérabilité

Le mandataire judiciaire à la protection des majeurs : entre protection-autonomie et protection-contrainte

Article de Sandrine Schwob

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 50-56.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection juridique, Majeur protégé, Mandataire judiciaire, Autonomie, Contrainte, Accompagnement, Éthique, Information, Mandat judiciaire, Vulnérabilité, Consentement

La protection juridique des majeurs est un droit subtil qui s’éprouve sur le terrain et le mandataire judiciaire à la protection des majeurs est à la recherche constante d’un juste équilibre entre protection-autonomie et protection-contrainte. Ses fonctions, définies par la loi de 2007, sont en constante évolution, à la recherche des modalités les plus justes, respectueuses de la personne, de ses droits et de son autonomie. Cette protection est d’ordre juridique et ne doit pas définir des valeurs et des choix de vie à la place de la personne protégée.

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L'annonce d'une mauvaise nouvelle

Article de Tristan Cudennec, Dominique Pierre, Jean Paul Pestre, Florence Rollot Tradet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 11-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Cancer, Déficience cognitive, Démence sénile, Déontologie, Diagnostic, Éthique, Fin de vie, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Mort, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Traumatisme, Vieillissement, Vulnérabilité