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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quelle(s) psychiatrie(s) aujourd’hui ?

Article de Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 11-80.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Folie, Anthropologie, Schizophrénie, Santé mentale, Sécurité, Danger, Rencontre, Transfert, Accueil, CMPP, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Pluridisciplinarité, Vulnérabilité, Enfant, Parents, Langage, Communication non-verbale, Enfant maltraité, Psychiatrie infantile, Protection de l'enfance, Pharmacie, Psychologue, Acculturation, Hospitalisation d'office, Éthique, Travail d'équipe, Établissement social et médicosocial, MAS, Inconscient, Antipsychiatrie

La psychiatrie, aujourd’hui, ne s’attache plus à l’accueil de la souffrance du sujet, mais à la gestion de ses symptômes. Il ne s’agit plus de soigner la folie de l’autre par la pluralité des soins, mais de diagnostiquer, trier, adapter, éduquer, remettre au travail ou reléguer. Ainsi les institutions sont mises en question dans leurs organisations – qui seraient inadaptées – et non pour le manque de moyens humains et l’inadéquation des formations. Les professionnels sont interpellés sur leurs capacités à faire évoluer leurs pratiques vers des recherches plus « scientifiques ». Le temps long et la continuité des soins ne sont plus les points de référence.
Évacués le travail collectif, le travail d’équipe, la pluridisciplinarité ? Abandonnée la créativité indispensable des professionnels dans l’inattendu de la rencontre singulière ? Rendu invisible le travail de soutien des équipes d’éducateurs et travailleurs sociaux pour adultes en ambulatoire ou en hébergement, qui se débrouillent au jour le jour ? Quelle est la situation aujourd’hui ?

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Hypnose et communication thérapeutique

Article de Philippe Aïm, Caroline Pham Dinh, Charles Jousselin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 29-85.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hypnose, Communication, Psychothérapie, Psychiatrie, Souffrance, Attention, Éthique, Posture professionnelle, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Formation, Détenu, Inceste

La communication hypnotique peut être définie comme l'art d'utiliser différents procédés de langage issus de l'hypnose formelle (hors transe), au cours d'un dialogue soignant-soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.

Approche systémique et défense des droits de l’Homme

Article de Gilbert Pregno

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 271-283.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Droits de l'homme, Éthique, Psychothérapeute, Posture professionnelle, Approche systémique

L’approche systémique nous introduit à la pensée complexe, à la prise en compte de la globalité, elle nous invite avec la deuxième cybernétique à définir notre responsabilité et notre engagement non pas seulement dans la solution des difficultés, mais aussi dans son maintien. Après plus d’un demi-siècle, l’approche systémique revêt encore son caractère innovateur, ce dont témoigne l’abondance de pratiques et d’outils. Quelle attitude prendre par rapport à la question des droits de l’homme dont le non-respect peut envahir la vie des personnes que nous prenons en charge et impacte les institutions dont nous faisons partie ? Il s’avère qu’un engagement pour les droits humains, leur défense, se marie fort bien avec la démarche du systémicien. Si le systémicien interpelle la place du symptôme, le défenseur des droits humains prolonge la pensée et l’intervention du premier pour positionner nos institutions et notre société face aux injustices qu’elles produisent et qui ne trouvent pas leur origine dans le système familial. Cette interface est riche et remet l’intervenant face à ses responsabilités qui l’obligent à se questionner sur sa place à lui dans le contexte plus large qui est celui de sa pratique et de la place qu’il occupe dans les institutions, de la société dans laquelle il vit et de la planète qu’il habite.

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Le rétablissement en psychiatrie : le définir et le soutenir

Article de Brice Martin, Nicolas Franck, Elodie Gilliot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 201-234.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Expérience, Volonté, Autonomie, Stimulation, Liberté, Éthique, Psychothérapie, Yoga, Empowerment, CRR (Centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive)

L’évocation de différentes dimensions du rétablissement (clinique, social, fonctionnel) permet de mieux saisir ses définitions et ainsi de dégager un certain nombre d’entraves ou, à l’inverse, de déterminants du processus de rétablissement. L’étude des facteurs de rétablissement conduit à envisager plusieurs principes pouvant orienter les pratiques des professionnels de santé, dont l’autodétermination constitue le fil conducteur. Les pratiques dites de « réhabilitation psychosociale » semblent aptes à soutenir le processus de rétablissement, notamment par leur volonté et capacité à restaurer, au moins en partie, le pouvoir d’agir et de choisir de l’usager souffrant de troubles psychiques sévères. La remédiation cognitive, en tant qu’outil issue du champ de la réhabilitation psychosociale, apparaît alors comme indispensable pour la visée du rétablissement des personnes ayant à composer avec des déficits cognitifs aux impacts fonctionnels importants. Mais au-delà de la création de pratiques innovantes, c’est d’une organisation territoriale de ces pratiques de soin dont nous avons besoin si l’on vise effectivement le développement du rétablissement. C’est notamment la mission du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale (CRR) que de diffuser, former, et structurer les pratiques et connaissances orientées vers le rétablissement de la personne.