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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 96

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Numérique, éthique et GAFAM sont-ils compatibles dans les pratiques professionnelles en travail social ?

Article de Morgane Quilliou Rioual

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 89-102.

Mots clés : Travail social : Formation, Technologie numérique, Éthique, Pratique professionnelle, Travail social, Réseau social, Accompagnement, Vie privée, Loi, Déontologie, Logiciel, Institution

Nous entendons chaque jour parler de cyberattaques, d'économie de l'attention, de GAFAM, n'est-il pas le temps pour nos secteurs de s'interroger sur ces sujets ? Le numérique et ses outils font partis de nos environnements de travail.

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Significations plurielles de la norme de " bonne distance " dans le travail d’accompagnement

Article de Lise Demailly

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 19-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation travailleur social-usager, Distance, Éthique, Accompagnement, Émotion, Autonomie, Institution, Respect

Le terme de « bonne distance » mobilise, pour parler de la relation et du travail relationnel, une métaphore spatiale, qui évoque un tir bien réglé ou un curseur qui serait à la bonne place entre éloignement et proximité. Cette « bonne distance » a des justifications professionnelles et éthiques. Bien que la formule soit commode, elle est très floue. L’article montre, à partir d’exemples empiriques, comment elle recouvre un certain nombre de conflits : autour du contenu de la professionnalité, des modalités du respect de l’usager, des méthodes de formation à la bonne distance, plus expérientielles ou plus technicistes. Par ailleurs, le contenu de la « bonne distance » est un construit social, soumis à variations historiques, et également sensible aux situations concrètes d’interaction, comme le media de l’interaction, l’âge des usagers, le cadre institutionnel du travail de care. Enfin, l’article montre que si la thématique commode de la « bonne distance » est interprétée de manière psychologisante, elle masque une autre problématique, importante et délicate, celle de la gestion de l’autonomie de l’usager, qui renvoie à des enjeux non seulement psychologiques et émotionnels, mais aussi politiques. L’éthique des professionnels se joue également par rapport aux institutions.

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La notion de juste et de bon dans l’institution sociale. De droit ou d’éthique ?

Article de Didier Benoit, Marc Jean

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 99-110.

Mots clés : Travail social : Métiers, Institution, Solidarité, Valeur, Action sociale, Politique, Éthique, Projet

Avec une approche de l’institution ricœurienne qui recouvre des espaces où se jouent les rapports humains participant à son fonctionnement, il s’agit de montrer une façon dont l’action sociale épouse une fonction réparatrice de ce que la vie fait peser comme inéquitable. Dans ce contexte, l’institution s’érige selon un système d’acteurs, fédéré par la symbolique de la solidarité. Cette visée ne prend sens que dans l’affirmation d’un projet politique qui transcende l’approche réductrice de l’institution comme simple espace de gestion du quotidien.

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Où est passé le collectif ?

Article de Jean Luc Marchal, Valentine Prouvez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 155, 3e trimestre 2022, pp. 13-86.

Mots clés : Politique, Philosophie, Accompagnement, Équipe, Institution, GEM, Pair aidant, Lien social, Transversalité, Coopération, Santé, Précarité, Intégration, Travail, Éthique, Formation, Travail social, IRTS, Étudiant, Quartier, Association, Inclusion

Depuis quelques années, que ce soit dans l'accompagnement des publics ou des professionnels, une tendance à l'individualisation, si ce n'est à l'individualisme, est à l'œuvre. Les projets sont individuels, les modalités éducatives, sociales, de soin le sont également de plus en plus. Pourtant, le collectif existe et présente un intérêt essentiel - c'est le cas dans le travail ou en formation, comme dans les collectifs d'usagers : associations, GEM, clubs, approches communautaires…
Entraide, solidarité, partage d'expérience, coopération, mise en commun des solutions, mais aussi force de création ou contre-pouvoir si besoin, le collectif semble disparaître au profit d'autres modèles : repli, individualisme, concurrence... Confinement, travail à distance imposé, isolement parfois, recours quasi systématique au numérique… ont-ils contribué à défaire le collectif ou ce dernier s'est-il reconstruit autrement ? Que reste-t-il du collectif aujourd'hui ? Ce numéro s'interroge sur ses nouvelles formes et la façon dont il se concrétise sur les terrains professionnels.

Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure

Article de Pénélope Bacle, Leslie Fauvel, Jennifer Fournier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3257, 29 avril 2022, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Intimité, Sexualité, Institution, Éthique, Vie privée, Enfant placé, Jeune, Handicap, Formation, Travailleur social, Groupe de parole, Environnement social, Famille

Dossier composé de 4 articles :
Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure
Enfants de l’ASE : malaise dans les chambres
Des foyers où il est question d’amour
« Il faut entendre les voix des personnes concernées »

Comment la crise liée au Covid‑19 a bouleversé les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux et posé la question de leur devenir

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 37-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Institution, Crise, Épidémie, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Care, Abandon, Personne handicapée, Personne âgée, SDF, Vulnérabilité, Éthique, Déontologie, Technologie numérique, Télétravail, Confinement, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à identifier les tensions vécues par les travailleurs sociaux confrontés à des mesures sanitaires imposées, à des institutions dans un premier temps démunies, et à des personnes en grande souffrance « oubliées » par les autorités. Une fois ces tensions identifiées, il sera utile de tenter de comprendre comment les professionnels de l’aide et du soin ont pu s’organiser et s’adapter face à cette nouvelle réalité.
De multiples exemples montrent que des pratiques de travail social ont ainsi pu être « réinventées » : aujourd’hui, l’importance de « l’aller vers », la nécessité de prendre en compte la situation de la personne ou du groupe dans sa globalité, de recentrer l’action des professionnels vers leur cœur de métier et de leur laisser prendre des initiatives apparaissent comme des évidences aux auteurs du rapport du Haut Conseil du travail social qui traite de l’impact de la crise sanitaire sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Si ces points sont partagés, il est loin d’être certain qu’ils soient tous mis en œuvre à l’avenir. En effet, si après le premier confinement de mars et avril 2020 nombreux étaient ceux qui parlaient du monde d’après forcément différent, beaucoup aujourd’hui souhaitent plutôt revenir au monde d’avant. Cela pose la question de savoir ce que sera demain le travail social.

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La curiosité mal placée : un piège pour nos professions

Article de Sébastien Dupont

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 125-129.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Déontologie, Secret, Éthique, Récit de vie, Pratique professionnelle, Prévention, Formation initiale, Institution, Vie privée, Intimité, Relation soignant-soigné, Partage d'informations, Responsabilité

Cet article propose une réflexion sur le thème de la curiosité mal placée, qui mériterait, selon l'auteur, une plus grande vigilance déontologique dans nos pratiques quotidiennes et une meilleure prévention au sein des formations initiales. Il en décrit les principaux effets délétères, les conséquences possibles au niveau institutionnel et quelques pistes pour la contenir.

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Le social pour panser les maux, des mots pour penser le social. Entre glissements sémantiques et glissements idéologiques

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. I-XII.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social, Projet, Éthique, Contrôle, Reconnaissance, Langue, Évolution, Sémantique, Institution

Les glissements sémantiques qui traversent le secteur social sont nombreux. Ils sont à la fois reflets et vecteurs de bouleversements idéologiques profonds, et viennent remettre en cause l'essence profondément humaniste des professions. Ainsi en est-il de la montée en puissance des logiques de « projet », de « contrôle », et de « contrat », à laquelle viennent s'ajouter les injonctions à la « distance à l'usager ». Toutefois, loin de s'y résigner, nombre de travailleurs sociaux répondent au dévoiement des mots par l'utilisation d'un vocabulaire « de résistance ». « Éthique », « autonomie professionnelle », « reconnaissance » et « relation » apparaissent comme de possibles réponses ; sans doute les plus belles armes pour préserver le sens des pratiques des travailleurs sociaux...

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L’urgence existe-t-elle dans le travail social ?

Article de Vincent Pallard, Maxime Dauphin

Paru dans la revue Lien social, n° 1295, 11 au 24 mai 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Urgence, Travailleur social, Éthique, Valeur sociale, Institution

S’il est bien une maxime récurrente dans notre secteur c’est : «  il est urgent d’attendre  ». Certes, la réponse en miroir face à un passage à l’acte n’est pas forcément la plus adaptée. Mais, se contenter de temporiser face à la détresse, au danger immédiat ou au dysfonctionnement ne l’est guère plus.

Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.