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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Logement d'abord : de la parole aux actes ?

Article de Rouja Lazarova, Jérôme d' Harcourt, Jeanne Dietrich

Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Logement, SDF, Pauvreté, Précarité, Hébergement, Éthique, CHRS, SIAO, Rue, Formation, Accompagnement social

Outil mis au service de la politique du Logement d'abord, le service public de la rue au logement a été lancé en 2021 pour concourir à la réduction significative du nombre de personnes sans abri. Une ambition entravée par l'explosion des besoins et la saturation des dispositifs auxquelles les acteurs du champ Accueil, Hébergement, Insertion tentent de faire face.

Quelles sont les priorités assignées par l'Etat au service public de la rue au logement ? Les explications de Jérôme d'Harcourt, adjoint au délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement.

Le déploiement du service public de la rue au logement implique des réformes multiples et complexes. Jeanne Dietrich, conseillère technique Hébergement-Logement à l'union nationale Uniopss, en relève les enjeux. Et revient sur un secteur mis sous pression de toute part.

Le Grand Lyon figure parmi les premiers territoires candidats à une mise en oeuvre accélérée du Logement d'abord, que le service public de la rue au logement entend amplifier. Six ans plus tard, la métropole bute encore sur de nombreux écueils.

Pour soutenir les changements de pratiques, la formation des acteurs concourant au Logement d'abord figure parmi les priorités. Au menu ? Des actions mêlant thématiques généralistes et accompagnements spécifiques au bénéfice, notamment, des professionnels des structures.

Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure

Article de Pénélope Bacle, Leslie Fauvel, Jennifer Fournier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3257, 29 avril 2022, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Intimité, Sexualité, Institution, Éthique, Vie privée, Enfant placé, Jeune, Handicap, Formation, Travailleur social, Groupe de parole, Environnement social, Famille

Dossier composé de 4 articles :
Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure
Enfants de l’ASE : malaise dans les chambres
Des foyers où il est question d’amour
« Il faut entendre les voix des personnes concernées »

Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Comprendre et prévenir la radicalisation

Article de Philippe Godard, François Burgat, Daniel Verba, Daniel Marcelliet al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, vol. 86, juillet 2017, 86 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Prévention, Intégrisme, Terrorisme, Jeune en difficulté, Travail social, Religion, Intervention sociale, Prévention spécialisée, Formation, Valeur, Laïcité, Éthique, Violence, PJJ, Radicalisation

Face à la radicalisation, les professionnels du secteur social ou éducatif peuvent se sentir démunis quant aux réponses à apporter, et aux postures adéquates à adopter. Les contributeurs se retrouvent tous dans cette tentative de dégager des pistes possibles de prévention. Cependant, différentes opinions sont exprimées, qui sont parfois divergentes.

Personnes vulnérables : la protection des majeurs en quête d'éthique

Article de Caroline Helfter

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2962, 27 mai 2016, pp. 32-35.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mandat judiciaire, Majeur protégé, Éthique, Formation, Maladie d'Alzheimer

Promouvoir l’autonomie et les libertés individuelles des personnes vulnérables tout en leur assurant la protection requise par leur état ou leur situation, telle est l’équation complexe à laquelle les acteurs de l’accompagnement tutélaire sont confrontés. C’est dire l’importance, pour les organisations du secteur, de balises éthiques permettant d’interroger le sens de l’action, auxquelles plusieurs d’entre elles travaillent.