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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 51

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Approche post-Covid-19 de la solitude et de l'isolement au grand âge

Article de Magali Assor, Laura Lantermino

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 29-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Épidémie, Crise, Isolement, Santé mentale, Souffrance psychique, Diagnostic, Statistiques, Lien social, Santé, Technologie de l'information et de la communication, Recherche, État dépressif, Mortalité, Émotion, Trouble du comportement, Engagement

La pandémie de Covid-19 a accentué la solitude et l’isolement chez les personnes âgées, affectant leur santé physique et mentale. L’approche après Covid-19 se doit de renforcer la détection précoce de la solitude et de l’isolement tout en promouvant l’engagement social.

Pour une clinique du management ou comment replacer la complexité humaine au coeur du travail social

Article de Aude Montlahuc Vannod, Philippe Jourdy, Robert Michit, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 558-559, novembre-décembre 2022, pp. 9-157.

Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Management, Changement, Identité professionnelle, Objectif, Subjectivité, Épidémie, Formation, Travailleur social, Pratique professionnelle, Autorité, Pouvoir, Contrainte, Communication, Éthique, Direction, Action sociale et médicosociale, Empathie, Relation professionnelle, Qualité, Organisation, Lien social, Affectivité, Coopération, Approche systémique, Établissement social et médicosocial

La notion de management semble s'être définitivement invitée dans le secteur social et médico-social (après avoir envahi les secteurs commercial, productif, puis sanitaire), remplaçant gestion, administration, direction, voire commandement. Dans son sillage, on trouve le manageur dont les contours ne semblent pas bien définis. On remarque en effet que si les postes de directeur ou d'administrateur existent, ce n'est pas le cas du manageur (sauf dans le langage du sport, peut-être), ce qui semble dès l'abord indiquer une différence de nature entre ces fonctions.
Mais, sitôt adoptée, cette notion peut poser problème et, paradoxalement, on parle de plus en plus d'humanisation du management au moment où il semble s'exercer de manière moins humaine que jamais. Ce qui engendre des remises en question...

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Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

Une forme de vie à l'épreuve de la pandémie : care et vulnérabilité dans les EMS

Article de Fabienne Malbois

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 79-94.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Politique sanitaire, Care, Lien social, Groupe, Pratique professionnelle, Entretien, Confinement, Suisse, France

Sur la base d’une étude exploratoire par entretiens menée en janvier 2021 dans deux établissements médico-sociaux (EMS) ou EHPAD de Suisse romande, cet article cherche à saisir la façon dont la pandémie de Covid-19 a bouleversé les pratiques de care et plus largement la vie collective dans ces institutions. Il articule, dans une perspective sociologique attentive à la dynamique des interactions, la notion de forme de vie à celle d’épreuve, et aborde les mesures de protection ordonnées par l’État puis reprises par les EMS en fonction de la manière dont celles-ci déploient un certain partage entre le social et le vital. Ce faisant, l’article met en évidence les résistances éthiques qui ont émergé dans ces lieux de vie collective où résident des personnes âgées parmi les plus vulnérables, mais aussi les atteintes que la pandémie a portées à ce qui constitue l’épaisseur ordinaire d’une forme de vie. Sont ainsi décrites, l’une après l’autre, les cinq expériences qui constituent cette épreuve : prendre soin dans une vie collective avec le virus ; s’éprouver vivant et s’émouvoir ; pourvoir à la survie, protéger les vulnérables ; soutenir une « vie vivable » ; étiolement de la forme

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Sociabilités en EHPAD avant la pandémie de Covid-19 en France : des résidents plus entourés qu'avant la canicule de 2003 ?

Article de Sylvie Renaud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 63-78.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Mortalité, Famille, Isolement, Lien social, Relation familiale, Politique sanitaire, Enquête, Confinement

Lors de la canicule de 2003, les familles avaient été mises en cause pour expliquer la surmortalité des personnes âgées. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les relations sociales et familiales sont brutalement interdites pour protéger les résidents. Comment envisager les conséquences d’une crise sanitaire sans connaître le contexte préalable ? Des enquêtes réalisées en 1998 avant la canicule et en 2016 avant la pandémie, en France, montrent l’importance des relations familiales pour les résidents de 60 ans et plus en établissements. Avant la canicule ou la pandémie, plus de huit résidents sur dix étaient en relation avec leur famille. La participation des proches est essentielle : quatre résidents sur cinq sont soutenus par leur entourage ; près d’un résident sur trois bénéficie d’une aide plusieurs fois par semaine. À cause du confinement et de la fermeture des établissements, 460 000 résidents et 840 000 proches aidants dans la vie quotidienne, dont 610 000 enfants, ont été privés de relations (selon les données de 2016)

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L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

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Comment une convention citoyenne a aidé à gérer la crise sanitaire

Article de Séverine Cattiaux

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 32-33/2628-2629, Semaine du 29 août au 4 septembre 2022, pp. 38-39.

Mots clés : Santé-Santé publique, Démocratie participative, Démocratie, Citoyenneté, Empowerment, Lien social, Santé, Santé publique, Épidémie, Politique sanitaire, Grenoble

Pendant la crise sanitaire, les décisions ont été très verticales, semblant parfois déconnectées des gens, et ne tenant pas toujours compte des difficultés du terrain. Pour ajuster ses actions, la cellule de coordination "Covid 19" de Grenoble, composée d'élus et d'agents, a mis sur pied une convention citoyenne. De novembre 2020 à avril 2021, une vingtaine d'habitants, différents d'une séance à l'autre, à partir d'un panel de 260 personnes, se sont réunis un matin par mois.

Pandémie : attachement et liens sociaux. Un regard espagnol

Article de Maria Gracia Cornella Font

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 132, juin-juillet-août 2022, pp. 34-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Approche clinique, Attachement, Émotion, Enfant, Épidémie, Étude de cas, Jeune enfant, Intergénérationnel, Lien social, Rencontre, Sécurité, Sociabilité, Socialisation, Petite enfance, Espagne

L’attachement au temps de la COVID-19

Article de Blaise Pierrehumbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 255-279.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Attachement, Relation enfant-parents, Santé mentale, Stress, Émotion, Vulnérabilité, Lien social, Éthique, Confinement

La littérature scientifique a montré le rôle clé joué par les comportements d’attachement dans l’enfance et des représentations d’attachement à l’âge adulte pour reconnaître, traiter et réguler les émotions dans des situations stressantes. La pandémie COVID-19 due au virus SARS-CoV-2 a provoqué une importante détresse psychologique et a entraîné une crise de santé mentale dans le monde entier. Parmi les facteurs qui ont contribué à ces problèmes figurent les restrictions sanitaires, l’isolement social, les incertitudes liées à la pandémie, la perturbation de la façon dont les gens interagissent, travaillent, se divertissent ou encore la modification des routines familiales entre parents et enfants. Le présent article constitue une revue de la littérature concernant les publications entre le printemps 2020 et le printemps 2022. Plus de 80 articles, la plupart relatifs à des enquêtes scientifiques, ont été pris en compte. Ils confirment la pertinence de prendre en considération les comportements et les représentations d’attachement lorsqu’il s’agit des implications de cette pandémie ; ces données sont importantes en regard des questions de santé publique, notamment en vue de mieux gérer les menaces collectives du futur.

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Un système de soutien aux personnes âgées isolées pour limiter les conséquences de la Covid-19 à Buenos Aires

Article de Lucia Giangreco, Lupe Marin, Heriberto Bruzzoni Giovanelli, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 30-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Analyse comparative, Empathie, Épidémie, Étude de cas, Évaluation, Expérimentation, Intergénérationnel, Isolement, Lien social, Méthodologie, Personne âgée, Prévention, Qualité de la vie, Questionnaire, Recherche, Statistiques, Vieillissement, Vulnérabilité, Argentine

La pandémie de Covid-19 et la quarantaine et l’isolement associés ont eu un impact dramatique sur les personnes âgées. Afin de limiter celui-ci, l’université nationale de La Plata et l’Agence universitaire de la francophonie ont mis en place un projet de surveillance sanitaire et d’alerte précoce des risques pour les personnes âgées à Buenos Aires, en Argentine. Cette étude interventionnelle a inclus 1 964 personnes. Un questionnaire général de santé et de qualité de vie a été rempli par tous les participants au début de l’isolement, puis à nouveau un an plus tard.